Vernissage des expositions Vert polysémique et Mon nom est une marque le dimanche 30 avril à 14 h

La Galerie Verticale
vous invite au
VERNISSAGE DES EXPOSITIONS
VERT POLYSÉMIQUE
ET
MON NOM EST UNE MARQUE

DIMANCHE le 30 avril 2006 À 14H

Une occasion de venir voir nos deux expositions, de rencontrer les artistes et les commissaires, de fêter l’arrivée de l’été !!!

VERT POLYSÉMIQUE

Exposition des membres :

Renée Béland, Marjolaine Bourdua, Pascal Caputo, Renée Chevalier, Thomas Corriveau, Carole Décary, Andrée-Anne Dupuis Bourret, Bruno Gareau, Pierre Gendron, Jonathan Lavallée, De Leclerc, Mathieu Lévesque, Ziad Naccache, Christiane Patenaude, Violaine Poirier, Danielle Raymond, Marie-Andrée Rho, Marcel Saint-Pierre, Pascal Simard et Marc-André Soucy.

Lancement de la publication jeudi le 8 juin 19h

Auteur invitée : Annie Hudon Laroche

et

MON NOM EST UNE MARQUE

Collectif de la relève :

Mathieu Lacroix, Mathieu Lévesque, Simon Bilodeau

Commissaire : Émilie Renaud-Roy


ESPACE 1

VERT POLYSÉMIQUE

Collectif des membres

Du 30 avril au 11 juin 2006
Vernissage : dimanche 30 avril 14h

Cette année, le conseil d’administration a suggéré de détourner le processus traditionnel de l’exposition annuelle des membres de la Galerie Verticale. Nous avons pensé qu’un événement à l’esprit créatif et festif serait l’occasion de souligner la régénérescence de Dame Nature et la clôture de la programmation 2005-2006. C’est pourquoi nous avons imaginé une exposition, sans commissaire et ni jury, qui s’intitulerait tous simplement Vert polysémique.

Pour cette rencontre particulière, les artistes ont été invités à soumettre une œuvre inspirée du mot Vert, celui-ci pris dans le sens polysémique du terme. Le terme renvoie en effet autant à l’écologie, au chromatique, au politique, que le mot en lui-même qui compose d’amusants palindromes ou jeux de mot : la galerie VERTICALE, le VER de terre, la VERTue, VERTigineux, etc… Nous prévoyons souligner ce rassemblement avec un vernissage particulier sous le symbole du printemps. Pour certains ce sera les retrouvailles et pour d’autres l’occasion de nouvelles rencontres.

Participants : Renée Béland, Marjolaine Bourdua, Pascal Caputo, Renée Chevalier, Thomas Corriveau, Carole Décary, Andrée-Anne Dupuis Bourret, Bruno Gareau, Pierre Gendron, Jonathan Lavallée, De Leclerc, Mathieu Lévesque, Ziad Naccache, Christiane Patenaude, Violaine Poirier, Danielle Raymond, Marcel Saint-Pierre, Pascal Simard et Marc-André Soucy.

Source : Martin Champagne


ESPACE 2

MON NOM EST UNE MARQUE

Collectif de la relève :

Mathieu Lacroix, Mathieu Lévesque, Simon Bilodeau

Commissaire : Émilie Renaud-Roy

Du 30 avril au 11 juin 2006

Vernissage : dimanche 30 avril 14h

L’exposition Mon nom est une marque, présentée par la commissaire invitée Émilie Renaud Roy, ouvre sur la problématique de l’identité individuelle et collective dans la société de consommation. Les trois artistes invités : Simon Bilodeau, Mathieu Lacroix et Mathieu Lévesque offrent un regard perspicace et humoristique sur le jeu de la séduction suite à une synergie s’organisant entre l’individu et l’objet, tant au plan artistique qu’ universel.

Sous une litanie sans fin, la publicité déclare que la différence nous fait être nous-même. Usant de ses charmes, elle séduit l’individu en susurrant à son l’oreille qu’il est unique et qu’elle possède le secret qui rehaussera sa singularité. La société de consommation a sacralisé le corps. Il est le premier point de référence, et apparaît comme la vitrine de la personnalité. L’enveloppe charnelle est le support de la «marque», la plus-value dans le monde de la performance et de la concurrence. Or , dit, David Riesman « ce qui est le plus demandé aujourd’hui, ce n’est ni une machine, ni une fortune, ni une oeuvre : c’est une personnalité ». Le travail de Mathieu Lacroix connote cet énoncé . Il exhibe une partie de son corps qui longtemps a été pour lui sa marque de distinction . Conscient de ce poids symbolique, l’installation de Lacroix comporte une échantillon de sa chevelure originale sous une cloche transparente, déposée sur un socle en bois telle une relique.

Mathieu Lévesque questionne le cheminement parallèle de sa profession de photographe commercial et artistique. Cette introspection l’achemine vers plusieurs points communs de ses deux carrières que son œuvre délivre. Les photographies de Lévesque font voir des objets usuels familiers abstraits de leurs fonctions initiales par une prise de vue sobre où tous les symboles relatifs à leurs usages sont supprimés. Ainsi, le photographe propose une réflexion sur ses propres interventions dans la société de consommation par sa production artistique et commerciale.

Simon Bilodeau partage cet intérêt pour les méthodes publicitaires empruntant une esthétique épurée. Par contre, il se distinct par l’attention particulière qu’il porte sur les valeurs dominantes tels que le sexe, le pouvoir, le luxe et l’excellence, transmises dans le stratagème du monde de la commercialisation. Son travail repose sur le questionnement de la quête d’identité de l’individu ; la perfection attribuée par les standards de l’industrialisation rend-t-elle l’objet plus désirable, ou l’inverse, la singularité par une forme d’ impureté augmente t-elle la valeur de l’objet?

Source: Nathalie Dussault

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