Exposition au Laboratoire de l’Agora de la danse
Dans cette série de tableaux grand format, Judith Berry développe des paysages où des formes organiques d’une grande minutie entrent en collision avec des aplats de couleurs. Des récoltes de blocs noir et blanc y émergent, rappelant des jouets, des friandises ou des petites villes. Judith Berry affectionne particulièrement la nature semi-abstraite de ces éléments et l’aisance avec laquelle ils entrent et sortent du monde tridimensionnel. Parmi les diverses sources et influences de ces images figurent la peinture asiatique traditionnelle, les jeux de plateau ou d’ordinateur, et la peinture européenne du XIVe siècle.
L’artiste joue sur l’ambiguïté des références et des rapports d’échelle dans cette peinture. À première vue, les sujets semblent des formes monumentales, mais à bien les regarder, ils pourraient être plus petits, plus gérables, tels des objets posés sur une couverture ou des figures jonchant un tapis.
Les petits coups de pinceau innombrables et répétitifs de ces tableaux décrivent des formes sujettes à la dislocation et à la mutation. L’utilisation de matériaux périssables comme l’herbe, les broussailles et les arbres pour représenter des structures plus permanentes comme des canaux, des tunnels et des bâtiments vise à créer une impression ambiguë face au temps. Ils mélangent des objets qui se dissipent de saison en saison à d’autres qui prennent des centaines ou des milliers d’années à disparaître.
D’apparence calme, ces paysages n’en reflètent pas moins une sensibilité aux évènements, tant naturels que politiques, parfois cataclysmiques et surgissant n’importe où. Les paysages peuvent dissimuler le lieu d’atrocités perpétrées. Ce sont des surfaces qui portent le poids de l’interférence humaine et évoluent hors de notre contrôle. Ses peintures ne décrivent pas le monde sous un angle documentaire. Elles traitent de la relation changeante entre le lieu et la circonstance.
L’Agora de la danse offre gratuitement cette exposition d’œuvres de Judith Berry à tous ceux que l’art contemporain québécois intéresse. On pourra profiter de l’occasion pour assister à un spectacle au Studio. À l’affiche : Avril est le mois le plus cruel de Jocelyne Montpetit (14 au 23 septembre) et relay de Ame Henderson (28 septembre au 1er octobre). Le Laboratoire, salle d’exposition de l’Agora de la danse, est situé au premier étage du 840 de la rue Cherrier et ouvre ses portes les mercredi, jeudi, et vendredi de 19 h 30 à 22 h et le samedi de 15 h 30 à 17 h 30.
http://www.agoradanse.com/fr/spectacles/2011/un-questionnement-des-elements
Exposition au Laboratoire de l’Agora de la danse
Dans cette série de tableaux grand format, Judith Berry développe des paysages où des formes organiques d’une grande minutie entrent en collision avec des aplats de couleurs. Des récoltes de blocs noir et blanc y émergent, rappelant des jouets, des friandises ou des petites villes. Judith Berry affectionne particulièrement la nature semi-abstraite de ces éléments et l’aisance avec laquelle ils entrent et sortent du monde tridimensionnel. Parmi les diverses sources et influences de ces images figurent la peinture asiatique traditionnelle, les jeux de plateau ou d’ordinateur, et la peinture européenne du XIVe siècle.
L’artiste joue sur l’ambiguïté des références et des rapports d’échelle dans cette peinture. À première vue, les sujets semblent des formes monumentales, mais à bien les regarder, ils pourraient être plus petits, plus gérables, tels des objets posés sur une couverture ou des figures jonchant un tapis.
Les petits coups de pinceau innombrables et répétitifs de ces tableaux décrivent des formes sujettes à la dislocation et à la mutation. L’utilisation de matériaux périssables comme l’herbe, les broussailles et les arbres pour représenter des structures plus permanentes comme des canaux, des tunnels et des bâtiments vise à créer une impression ambiguë face au temps. Ils mélangent des objets qui se dissipent de saison en saison à d’autres qui prennent des centaines ou des milliers d’années à disparaître.
D’apparence calme, ces paysages n’en reflètent pas moins une sensibilité aux évènements, tant naturels que politiques, parfois cataclysmiques et surgissant n’importe où. Les paysages peuvent dissimuler le lieu d’atrocités perpétrées. Ce sont des surfaces qui portent le poids de l’interférence humaine et évoluent hors de notre contrôle. Ses peintures ne décrivent pas le monde sous un angle documentaire. Elles traitent de la relation changeante entre le lieu et la circonstance.
L’Agora de la danse offre gratuitement cette exposition d’œuvres de Judith Berry à tous ceux que l’art contemporain québécois intéresse. On pourra profiter de l’occasion pour assister à un spectacle au Studio. À l’affiche : Avril est le mois le plus cruel de Jocelyne Montpetit (14 au 23 septembre) et relay de Ame Henderson (28 septembre au 1er octobre). Le Laboratoire, salle d’exposition de l’Agora de la danse, est situé au premier étage du 840 de la rue Cherrier et ouvre ses portes les mercredi, jeudi, et vendredi de 19 h 30 à 22 h et le samedi de 15 h 30 à 17 h 30.
http://www.agoradanse.com/fr/spectacles/2011/un-questionnement-des-elements