Un paysage en mutation : Histoire, enjeux et protocoles des arts visuels autochtones

VOLET MONTRÉAL

Formatrice : France Trépanier

Date : 21 et 22 février 2024
Lieu : en ligne
Coût d’inscription : 60$
Nombre d’heures : 7, de 13h à 16h30
Inscription

L’environnement artistique québécois est en pleine mutation. Ceci découle de nombreux facteurs, parmi lesquels on retrouve bien entendu l’urgence climatique et l’impact de la pandémie sur le secteur des arts. Les questions de justice sociale et d’équité soulèvent aussi de nombreuses discussions notamment liées à : la réponse aux appels à l’action de la Commission de vérité́ et réconciliation ; la croissance démographique des communautés autochtones ; les priorités de financement au sein des conseils des arts; et l’intérêt croissant et soutenu pour la production artistique autochtone provenant de multiples publics, tant autochtones que non-autochtones.

Les enjeux de la décolonisation et l’importance des protocoles d’engagement des communautés autochtones interpellent les organismes et intervenants artistiques actifs dans l’espace francophone. Pourtant, les discussions sur la postcolonialité, la décolonisation, l’indigénisation, la théorie critique de la race, l’autodétermination et la souveraineté culturelle autochtones, pour n’en nommer que quelques-unes, ne sont toujours pas à l’avant-plan du discours artistique dans la francophonie.

Un paysage en mutation est un atelier pratique et intensif qui consiste à explorer les nombreux facteurs qui influencent aujourd’hui les arts et les cultures autochtones au Québec et au Canada. L’artiste et commissaire France Trépanier abordera les problèmes complexes liés à l’histoire coloniale en présentant des méthodes et des pratiques décoloniales inspirées des savoirs autochtones.

Cet atelier offre des ressources et des opportunités d’apprentissage aux artistes, commissaires et administrateurs des arts afin d’accroître leur connaissance de l’histoire, des enjeux actuels et des protocoles d’engagement des arts visuels autochtones.

France Trépanier est artiste visuelle, commissaire et chercheuse. Souvent sa pratique s’appuie sur des stratégies de collaboration et d’engagement communautaire. Son travail a été présenté́ dans de nombreuses galeries au Canada, aux États-Unis et en Europe. Ses œuvres font partie de diverses collections publiques et privées, dont le Musée des civilisations du Québec, la Collection d’art du Banff Centre, le Centre d’art autochtone des Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada (RCAANC) et la Galerie d’art du grand Victoria.

France a participé au premier échange international de commissaires autochtones en Australie, en Nouvelle-Zélande et à la Biennale de Venise. Elle a co-écrit avec Chris Creighton-Kelly ‘Comprendre les arts autochtones au Canada aujourd’hui: analyse de la connaissance et de la documentation pour le Conseil des Arts du Canada. Ses essais, rapports de recherche et articles ont été publiés dans de nombreux ouvrages.

France co-dirige l’initiative Primary Colours/Couleurs primaires dont l’objectif est de placer les arts autochtones au coeur du système des arts au Canada. Elle a travaillé́ au Conseil des arts du Canada avant de devenir conseillère principale en politique des arts pour le ministère du Patrimoine canadien. Elle a occupé́ un poste diplomatique en tant que premier secrétaire aux affaires culturelles à l’ambassade du Canada à Paris. Elle a dirigé le Centre des nouveaux médias du Centre culturel canadien à Paris. France a également été co-fondatrice et directrice du centre d’artistes autogéré Axe Néo-7 à Gatineau. France est d’ascendance Kanien’kéhà:ka et française.

Le programme de formation continue offert par le RCAAQ est soutenu financièrement par Intervention-Compétences de Compétence Culture, le comité sectoriel de la main-d’œuvre en culture.

Abonnez-vous au bulletin du Réseau art Actuel