Le Mouvement pour les arts et les lettres (M.A.L.) est amèrement déçu du
contenu du budget déposé hier par le gouvernement Charest. « Bien que le ministère de la Culture et des
Communications ait eu droit à quelques 26 millions de dollars dargent neuf, il faut bien constater encore
une fois, que rien depuis 2004, na été prévu pour les milliers dartistes, écrivains et travailleurs culturels
soutenus par le Conseil des arts et des lettres du Québec. Ces milliers dartistes et de travailleurs, qui
animent au quotidien la vie culturelle sur lensemble du territoire québécois, ont été oubliés, ou pire,
ignorés par le gouvernement actuel », a déclaré Stanley Péan, au nom du Mouvement pour les arts et les
lettres.
« Il y a quelques jours à peine, nous nous réjouissions de la décision de ce gouvernement, confirmée
dailleurs dans le budget dhier, dapporter une aide récurrente au cinéma. Nous avions alors cru que nos
dirigeants politiques avaient compris quun financement récurrent avait des effets structurants sur les
activités culturelles et que cette vision faisait désormais partie du projet des Libéraux de mettre fin aux
crises endémiques dans nos secteurs dactivité. Nous espérions que le budget 2007 accorderait au Conseil
des arts et des lettres du Québec une augmentation significative et récurrente. La déception est amère ! », a
poursuivi le porte-parole du M.A.L.
« Nous ne pouvons que constater le triple reniement du parti politique actuellement au pouvoir. Premier
reniement : dans son programme 2003 en matière de culture, intitulé De rempart à tremplin, le Parti libéral
du Québec faisait de lamélioration des conditions de vie et de pratique des artistes et travailleurs culturels
lun de ses chevaux de bataille. Quatre ans plus tard, nous attendons encore ! Deuxième reniement : à la
même époque, lactuelle ministre de la Culture et des Communications, madame Line Beauchamp,
promettait de rompre avec la tradition des solutions à court terme, des programmes discrétionnaires sans
effets structurants pour les milieux des arts. Quatre ans plus tard, nous attendons toujours ! Troisième
reniement : le Premier ministre Charest affirmait jadis que lépanouissement de lidentité québécoise était
lune des cinq missions essentielles de lÉtat. Quatre ans plus tard et après le budget dhier, il ne nous est
plus permis de croire que cet engagement à légard des artistes, des travailleurs culturels et des citoyens du
Québec était sincère », ajoute Stanley Péan.
« La proposition davenir que nous fait le gouvernement actuel, cest la permanence de laide ponctuelle, la
durabilité de la fragilité et la constance de la crise. Cest le désengagement de lÉtat à légard des arts en
laissant aux artistes, aux artisans et aux écrivains le fardeau de trouver les fonds manquants auprès du
secteur privé. Nous sommes à des années-lumière des engagements libéraux de 2003
», a conclu le porteparole
du Mouvement pour les arts et les lettres.
Alors que samorcera probablement dans quelques heures au Québec une nouvelle campagne électorale, le
Mouvement pour les arts et les lettres souhaite vivement que la question du financement des arts et des
lettres fasse abondamment partie du débat. Depuis lan 2000, le M.A.L. réclame que le budget annuel du
Conseil des arts et des lettres du Québec soit porté à 90 millions $, de façon à ce quil puisse oeuvrer à la
hauteur des exigences de sa mission et répondre aux besoins minimaux du milieu des arts et des lettres. Le
M.A.L. sera attentif aux engagements pris par les divers partis politiques à cet égard.
Le Mouvement pour les arts et les lettres regroupe huit organisations nationales et treize conseils
régionaux de la culture du secteur des arts et des lettres, qui représentent près de 14 000 artistes
professionnels, écrivains et travailleurs culturels. Le Mouvement est constitué du Conseil québécois du
théâtre, du Conseil québécois de la musique, du Conseil des métiers dart du Québec, du Conseil québécois
des arts médiatiques, du Regroupement québécois de la danse, de lUnion des écrivaines et écrivains
québécois, du Regroupement des centres dartistes autogérés du Québec, de En piste le regroupement
national des arts du cirque ainsi que des conseils régionaux de la culture de lEstrie, de lAbitibi-
Témiscamingue, de la Montérégie, du Saguenay, de la Mauricie, du Centre du Québec, de lOutaouais, des
Laurentides, de Lanaudière, du Bas-Saint-Laurent, de la Côte-Nord, de la Gaspésie et de la région de
Québec-Chaudières-Appalaches.
Le Mouvement pour les arts et les lettres (M.A.L.) est amèrement déçu du
contenu du budget déposé hier par le gouvernement Charest. « Bien que le ministère de la Culture et des
Communications ait eu droit à quelques 26 millions de dollars dargent neuf, il faut bien constater encore
une fois, que rien depuis 2004, na été prévu pour les milliers dartistes, écrivains et travailleurs culturels
soutenus par le Conseil des arts et des lettres du Québec. Ces milliers dartistes et de travailleurs, qui
animent au quotidien la vie culturelle sur lensemble du territoire québécois, ont été oubliés, ou pire,
ignorés par le gouvernement actuel », a déclaré Stanley Péan, au nom du Mouvement pour les arts et les
lettres.
« Il y a quelques jours à peine, nous nous réjouissions de la décision de ce gouvernement, confirmée
dailleurs dans le budget dhier, dapporter une aide récurrente au cinéma. Nous avions alors cru que nos
dirigeants politiques avaient compris quun financement récurrent avait des effets structurants sur les
activités culturelles et que cette vision faisait désormais partie du projet des Libéraux de mettre fin aux
crises endémiques dans nos secteurs dactivité. Nous espérions que le budget 2007 accorderait au Conseil
des arts et des lettres du Québec une augmentation significative et récurrente. La déception est amère ! », a
poursuivi le porte-parole du M.A.L.
« Nous ne pouvons que constater le triple reniement du parti politique actuellement au pouvoir. Premier
reniement : dans son programme 2003 en matière de culture, intitulé De rempart à tremplin, le Parti libéral
du Québec faisait de lamélioration des conditions de vie et de pratique des artistes et travailleurs culturels
lun de ses chevaux de bataille. Quatre ans plus tard, nous attendons encore ! Deuxième reniement : à la
même époque, lactuelle ministre de la Culture et des Communications, madame Line Beauchamp,
promettait de rompre avec la tradition des solutions à court terme, des programmes discrétionnaires sans
effets structurants pour les milieux des arts. Quatre ans plus tard, nous attendons toujours ! Troisième
reniement : le Premier ministre Charest affirmait jadis que lépanouissement de lidentité québécoise était
lune des cinq missions essentielles de lÉtat. Quatre ans plus tard et après le budget dhier, il ne nous est
plus permis de croire que cet engagement à légard des artistes, des travailleurs culturels et des citoyens du
Québec était sincère », ajoute Stanley Péan.
« La proposition davenir que nous fait le gouvernement actuel, cest la permanence de laide ponctuelle, la
durabilité de la fragilité et la constance de la crise. Cest le désengagement de lÉtat à légard des arts en
laissant aux artistes, aux artisans et aux écrivains le fardeau de trouver les fonds manquants auprès du
secteur privé. Nous sommes à des années-lumière des engagements libéraux de 2003 », a conclu le porteparole
du Mouvement pour les arts et les lettres.
Alors que samorcera probablement dans quelques heures au Québec une nouvelle campagne électorale, le
Mouvement pour les arts et les lettres souhaite vivement que la question du financement des arts et des
lettres fasse abondamment partie du débat. Depuis lan 2000, le M.A.L. réclame que le budget annuel du
Conseil des arts et des lettres du Québec soit porté à 90 millions $, de façon à ce quil puisse oeuvrer à la
hauteur des exigences de sa mission et répondre aux besoins minimaux du milieu des arts et des lettres. Le
M.A.L. sera attentif aux engagements pris par les divers partis politiques à cet égard.
Le Mouvement pour les arts et les lettres regroupe huit organisations nationales et treize conseils
régionaux de la culture du secteur des arts et des lettres, qui représentent près de 14 000 artistes
professionnels, écrivains et travailleurs culturels. Le Mouvement est constitué du Conseil québécois du
théâtre, du Conseil québécois de la musique, du Conseil des métiers dart du Québec, du Conseil québécois
des arts médiatiques, du Regroupement québécois de la danse, de lUnion des écrivaines et écrivains
québécois, du Regroupement des centres dartistes autogérés du Québec, de En piste le regroupement
national des arts du cirque ainsi que des conseils régionaux de la culture de lEstrie, de lAbitibi-
Témiscamingue, de la Montérégie, du Saguenay, de la Mauricie, du Centre du Québec, de lOutaouais, des
Laurentides, de Lanaudière, du Bas-Saint-Laurent, de la Côte-Nord, de la Gaspésie et de la région de
Québec-Chaudières-Appalaches.