Trafic : l’art conceptuel au Canada 1965-1980, vernissage le vendredi 13 janvier à 17h30 à la Galerie Leonard & Bina Ellen

TRAFIC. L’ART CONCEPTUEL AU CANADA 1965-1980
14 janvier-25 février 2012
Organisée et mise en circulation par l’Art Gallery of Alberta, la Justina M. Barnicke Gallery (Université de Toronto) et la Vancouver Art Gallery, en partenariat avec la Galerie Leonard & Bina Ellen (Université Concordia) et Halifax, INK.

Visite de l’exposition avec Barbara Fischer, commissaire de Toronto, London, Guelph.
Le samedi 14 janvier à 15h.

Volet 1 : Montréal / Toronto / London / Guelph
Commissaires : Michèle Thériault et Vincent Bonin (Montréal); Barbara Fischer (Toronto / London / Guelph)

Au cours des quelque dix dernières années, l’impact mondial de l’art conceptuel a fait l’objet de nombreuses études et expositions historiques. Au Canada, cependant, l’attention portée à l’art conceptuel a été limitée. Trafic. L’art conceptuel au Canada 1965-1980 est la première exposition majeure à explorer l’influence et la diversité de l’art conceptuel au Canada. Elle réunit des œuvres de plus de soixante-dix artistes qui ont participé, sur le plan local, à ce phénomène international.

Composée de centaines d’œuvres et de documents d’archives, l’exposition itinérante Trafic. L’art conceptuel au Canada 1965-1980 sera présentée à Montréal suite à son passage à Toronto, à Halifax et à Edmonton. Divisé en deux volets, cet important projet commissarial occupera les espaces de la Galerie Leonard & Bina Ellen. Le public découvrira des pratiques artistiques conceptuelles de Montréal, Toronto, London et Guelph dans le premier volet du 13 janvier au 25 février, alors que son attention se portera sur celles d’Halifax, de Vancouver, des Prairies et de l’Arctique du 16 mars au 28 avril.

Les pratiques conceptuelles à Montréal ne peuvent être dissociées des turbulences politiques, sociales et culturelles des années 1960 et 1970, soit la modernisation des institutions étatiques, la démocratisation de la culture et le projet d’émancipation du Québec francophone. Un grand nombre des principaux adeptes de l’art conceptuel appartiennent à la communauté anglophone (Tom Dean, Suzy Lake, Bill Vazan). Toutefois, de nombreux artistes francophones (Rober Racine, Françoise Sullivan, Serge Tousignant) se sont intéressés à une approche artistique dématérialisée, car elle leur offrait la possibilité de combiner les médiums et les disciplines et leur conférait une liberté d’expérimentation qui constituait pour eux une autre façon de s’inscrire dans le projet de modernisation culturelle du Québec.

À Toronto, le circuit artistique des années 1960 et 1970 est né d’une constellation d’institutions et de collectifs contre-culturels tels que le collège Rochdale de l’Université de Toronto, Art Metropole et General Idea. Ces initiatives illustrent le désir répandu d’unir des lieux géographiquement éloignés, d’établir des réseaux sociaux et de développer des communautés artistiques tout en commentant la complexité de l’optimisme technologique et de la réalité administrative.  Avec des œuvres de Ian Carr-Harris, Condé/Beveridge, Vera Frenkel, Michael Snow, Joyce Wieland.
 

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