Codex Montrealensis de Dimo Garcia et Gigiola Caceres
Il s’agit d’un imaginaire visuel composé d’êtres vivants, objets urbains et pratiques culturelles que ces artistes estiment caractéristiques de la ville où ils habitent depuis 2009. Ce duo originaire de Colombie s’est inspiré des pictogrammes des codex ou manuscrits préhispaniques et coloniaux des civilisations mésoaméricaines. Ainsi, à travers la création de formes dérivées d’une imagerie attachée à l’Amérique latine, ce travail décrit et explique certains phénomènes urbains découverts à Montréal par ces artistes.
Des notions telles que l’altérité, la traduction, la rencontre de cultures, la cartographie, l’identité culturelle dans une société multiculturelle et la migration de signes dans un monde globalisé, entre autres, ont nourri et enrichi le développement de ce corpus, un travail de près de deux ans.
Gigiola Cáceres et Dimo Garcia
Gigiola Cáceres a obtenu un baccalauréat en arts plastiques à l´Academia Superior de Artes de Bogotá en 2002, une spécialisation en études culturelles à l’Universidad Javeriana de Bogotá en 2006 et une maîtrise en arts visuels à l’Université de Strasbourg en 2008. Sa pratique multidisciplinaire explore la photographie, le dessin, la peinture et l’installation. Son travail s’inspire des illustrations – médicales et autres – pour créer un imaginaire poétique et onirique sur l’identité personnelle. Elle a également travaillé en tant qu’animatrice et enseignante d’arts visuels dans divers projets. Gigiola Cáceres poursuit actuellement des études en photographie professionnelle
Dimo Garcia a obtenu une maîtrise en arts plastiques de l’Universidad Nacional de Colombia en 1999, une maîtrise en arts visuels de l’Université de Strasbourg en 2003. Il détient un doctorat en théorie et pratique des arts de l’Université de Strasbourg depuis 2008. Son travail propose l’utilisation de techniques et d’imaginaires du passé pour représenter des objets, des sujets et des paysages qui font référence au monde contemporain. Il est spécialiste des techniques de l’enluminure et de la peinture de l’Europe nordique du XVe siècle. Il a travaillé aussi sur différents projets de dessin et de bande dessinée et il a exposé son travail en Colombie, en France et au Canada.
Synapses / Brain Connections
Dessins et huiles de
Pnina Cohen Gagnon
Cette exposition porte sur les synapses, ces connexions qui désignent une zone de contact fonctionnelle qui s’établit entre deux neurones ou entre un neurone et une autre cellule. Les communications entre les cellules du cerveau se font à une très grande vitesse, jusqu’à 100 mètres à la seconde. «Je les montre comme je les imagine et tente de traduire cette vitesse dans mes tableaux. Certes, il est impossible que ma main tenant un crayon ou un pinceau puisse reproduire les véritables activités du cerveau, qui se passent presqu’à la vitesse de la lumière. Mais je suis heureuse de découvrir l’infinie variété de connexions que l’on peut produire par la seule imagination. Je peins les synapses de différentes dimensions et dans des situations variées. Chaque surface recourt à une combinaison de couleurs qui lui est propre, en tenant compte des différentes grandeurs et formats.». Propos recueillis par la commissaire de l’exposition, Suzelle Levasseur.
Depuis, ces synapses du cerveau ont amené Pnina Cohen Gagnon à peindre les âmes invisibles, qu’elle croit que nous devons tous avoir, et à se demander où elles sont et si elles ont quelque connexion avec le cerveau, et avec l’esprit?
PNINA COHEN GAGNON
Née à Haïfa, en Israël, Pnina Cohen Gagnon a étudié à l’École des beaux-arts de Montréal, ainsi qu’à l’Université de Montréal et à l’Université McGill.
Partageant son temps entre Montréal et Haïfa, ses principales expositions ont été présentées au Musée des beaux-arts de Montréal (2010), au Jerusalem Theater (2004), à la maison de la culture Côte-des-Neiges (2003 et 1998), au Musée d’art contemporain de Montréal (1980); à la Jackson-Kalef Gallery et au Jewish Center de Calgary (1996); ainsi qu’au Israeli National Maritime Museum (1990) à Haïfa. Pnina Cohen Gagnon est membre de l’Académie royale des arts du Canada.
Les œuvres de Pnina Cohen Gagnon sont présentes dans de nombreuses collections tant privées que publiques: Musée des beaux-arts de Montréal, Musée d’art contemporain de Montréal, Musée d’Israël à Jérusalem, Haïfa Museum of Modern Art, Musée national des beaux-arts du Québec, Banque d’œuvres d’art du Conseil des arts du Canada, National Library of Israël, Bibliothèque nationale du Canada.
Codex Montrealensis de Dimo Garcia et Gigiola Caceres
Il s’agit d’un imaginaire visuel composé d’êtres vivants, objets urbains et pratiques culturelles que ces artistes estiment caractéristiques de la ville où ils habitent depuis 2009. Ce duo originaire de Colombie s’est inspiré des pictogrammes des codex ou manuscrits préhispaniques et coloniaux des civilisations mésoaméricaines. Ainsi, à travers la création de formes dérivées d’une imagerie attachée à l’Amérique latine, ce travail décrit et explique certains phénomènes urbains découverts à Montréal par ces artistes.
Des notions telles que l’altérité, la traduction, la rencontre de cultures, la cartographie, l’identité culturelle dans une société multiculturelle et la migration de signes dans un monde globalisé, entre autres, ont nourri et enrichi le développement de ce corpus, un travail de près de deux ans.
Gigiola Cáceres et Dimo Garcia
Gigiola Cáceres a obtenu un baccalauréat en arts plastiques à l´Academia Superior de Artes de Bogotá en 2002, une spécialisation en études culturelles à l’Universidad Javeriana de Bogotá en 2006 et une maîtrise en arts visuels à l’Université de Strasbourg en 2008. Sa pratique multidisciplinaire explore la photographie, le dessin, la peinture et l’installation. Son travail s’inspire des illustrations – médicales et autres – pour créer un imaginaire poétique et onirique sur l’identité personnelle. Elle a également travaillé en tant qu’animatrice et enseignante d’arts visuels dans divers projets. Gigiola Cáceres poursuit actuellement des études en photographie professionnelle
Dimo Garcia a obtenu une maîtrise en arts plastiques de l’Universidad Nacional de Colombia en 1999, une maîtrise en arts visuels de l’Université de Strasbourg en 2003. Il détient un doctorat en théorie et pratique des arts de l’Université de Strasbourg depuis 2008. Son travail propose l’utilisation de techniques et d’imaginaires du passé pour représenter des objets, des sujets et des paysages qui font référence au monde contemporain. Il est spécialiste des techniques de l’enluminure et de la peinture de l’Europe nordique du XVe siècle. Il a travaillé aussi sur différents projets de dessin et de bande dessinée et il a exposé son travail en Colombie, en France et au Canada.
Synapses / Brain Connections
Dessins et huiles de
Pnina Cohen Gagnon
Cette exposition porte sur les synapses, ces connexions qui désignent une zone de contact fonctionnelle qui s’établit entre deux neurones ou entre un neurone et une autre cellule. Les communications entre les cellules du cerveau se font à une très grande vitesse, jusqu’à 100 mètres à la seconde. «Je les montre comme je les imagine et tente de traduire cette vitesse dans mes tableaux. Certes, il est impossible que ma main tenant un crayon ou un pinceau puisse reproduire les véritables activités du cerveau, qui se passent presqu’à la vitesse de la lumière. Mais je suis heureuse de découvrir l’infinie variété de connexions que l’on peut produire par la seule imagination. Je peins les synapses de différentes dimensions et dans des situations variées. Chaque surface recourt à une combinaison de couleurs qui lui est propre, en tenant compte des différentes grandeurs et formats.». Propos recueillis par la commissaire de l’exposition, Suzelle Levasseur.
Depuis, ces synapses du cerveau ont amené Pnina Cohen Gagnon à peindre les âmes invisibles, qu’elle croit que nous devons tous avoir, et à se demander où elles sont et si elles ont quelque connexion avec le cerveau, et avec l’esprit?
PNINA COHEN GAGNON
Née à Haïfa, en Israël, Pnina Cohen Gagnon a étudié à l’École des beaux-arts de Montréal, ainsi qu’à l’Université de Montréal et à l’Université McGill.
Partageant son temps entre Montréal et Haïfa, ses principales expositions ont été présentées au Musée des beaux-arts de Montréal (2010), au Jerusalem Theater (2004), à la maison de la culture Côte-des-Neiges (2003 et 1998), au Musée d’art contemporain de Montréal (1980); à la Jackson-Kalef Gallery et au Jewish Center de Calgary (1996); ainsi qu’au Israeli National Maritime Museum (1990) à Haïfa. Pnina Cohen Gagnon est membre de l’Académie royale des arts du Canada.
Les œuvres de Pnina Cohen Gagnon sont présentes dans de nombreuses collections tant privées que publiques: Musée des beaux-arts de Montréal, Musée d’art contemporain de Montréal, Musée d’Israël à Jérusalem, Haïfa Museum of Modern Art, Musée national des beaux-arts du Québec, Banque d’œuvres d’art du Conseil des arts du Canada, National Library of Israël, Bibliothèque nationale du Canada.