La Galerie de l’UQAM dévoile sa programmation de l’automne 2015. Au menu : les monstres et mutations hyperréalistes de l’Australienne Patricia Piccinini dans le cadre du Mois de la Photo à Montréal; les tableaux vidéographiques explorant la communauté globale d’Anne-Renée Hotte; la mise en relief des réseaux de relations entre artistes par les objets d’Hank Bull; et une réflexion critique sur le savoir-faire traditionnel de l’artiste avec Louis Bouvier.
Du 1er septembre au 10 octobre 2015
Vernissage le vendredi 11 septembre, à 19h
Patricia Piccinini. Une autre vie
Le Mois de la Photo à Montréal
La condition post-photographique
Commissaire invité : Joan Fontcuberta
Le Mois de la Photo à Montréal présente, en partenariat avec la Galerie de l’UQAM, Une autre vie, première exposition solo de Patricia Piccinini au Canada. En ce monde envahi non par des extraterrestres, mais par des images, l’artiste australienne s’interroge sur notre avenir en tant qu’humains. Pour ce faire, elle se détourne de l’image monstrueuse pour se concentrer sur l’image du monstre. À travers la photographie, la vidéo et la sculpture, Piccinini parodie la monstruosité et la monstration, qu’elle présente comme des antichambres de l’apocalypse. Dans son univers surprenant et envoûtant, les formes biologiques et esthétiques oscillent entre Frankenstein et Walt Disney, Pixar et H. R. Giger, et L’Île du docteur Moreau et la brebis Dolly. Son travail nous rappelle à quel point la vie échappe de plus en plus aux contraintes de la nature grâce aux implants, à la fécondation in vitro, au clonage, à la biotechnologie, aux mutations… en somme, grâce au bricolage génétique. Une autre vie traduit la fascination et l’horreur du monstrueux lorsque ce dernier s’installe dans le quotidien, reflétant ainsi l’inquiétante étrangeté freudienne.
Anne-Renée Hotte. L’Ordre Naturel
Finissante à la maîtrise en arts visuels et médiatiques, UQAM
L’Ordre Naturel est une installation composée de tableaux vidéographiques qui créent une cadence à travers la présence symbiotique du paysage et de l’activité humaine. Orchestrées de manière à créer une progression rythmique par l’alternance et la juxtaposition d’images et de leur bande sonore, les scènes projetées dans l’espace de la galerie explorent la notion de communauté globale par divers éléments harmonieux et dissonants. Unissant ces séquences, Anne-Renée Hotte s’intéresse à l’expérience d’une symphonie déphasée rassemblant à la fois un souffle saccadé et un doux bruissement de feuilles.
Du 23 octobre au 5 décembre 2015
Vernissage le jeudi 22 octobre, à 17 h 30
Hank Bull. Connexion
Commissaires : Joni Low et Pan Wendt
Exposition produite et mise en circulation par le Centre des arts de la Confédération, Charlottetown, Île-du-Prince-Édouard
Depuis les années 1970, l’artiste multimédia de Vancouver Hank Bull joue un rôle de liaison entre les artistes et les milieux artistiques à l’échelle internationale. D’abord inspirée par la musique expérimentale, l’art postal, Fluxus et les performances absurdes associées à Dada et à la pataphysique, une bonne part de sa pratique a été éphémère et dialogique, produite pour un public underground dans des contextes improvisés, dirigés par l’artiste. La performance, la communication et la création de réseaux ont donc souvent éclipsé la production d’objets matériels. Pourtant, ceux-ci ont joué un rôle important dans la carrière de Bull, comme documents, outils de communication, accessoires et objets esthétiques en soi. Hank Bull. Connexion examine les traces matérielles d’une vie vécue en tant que forme d’art en exposant la collection variée de l’artiste comme une installation sculpturale. Présentée en différents états d’ordre et de chaos, cette panoplie d’objets – accessoires de performance, photographies, vidéos, documents, technologie – met en évidence un réseau de relations avec des artistes et des milieux du monde entier. Elle incarne une pratique axée sur la collaboration qui fait constamment appel à la juxtaposition et à l’échange au-delà des frontières – qu’elles soient géographiques, temporelles, culturelles, politiques, disciplinaires ou psychiques.
Louis Bouvier. TOUT n’est pas un sandwich
Finissant à la maîtrise en arts visuels et médiatiques, UQAM
Avec son exposition TOUT n’est pas un sandwich Louis Bouvier s’intéresse au potentiel discursif émergeant des rencontres entre différents objets « artistiques ». En faisant se confronter époques, cultures et idées, il nous amène à questionner certains préjugés traditionnels du savoir-faire de l’artiste. Dans l’espace de la galerie, dessins photo-réalistes côtoient ainsi sculptures et objets trouvés. Le caractère d’évidence artistique des œuvres présentées se perd dans un foisonnement de formes et de matières bousculant le côté précieux, sacré et « auratique » de la création artistique. En mobilisant les codes classiques d’exposition, TOUT n’est pas un sandwich ouvre un espace paradoxal qui ébranle, non sans une certaine ironie, les idées modernistes du statut de l’œuvre d’art.
EN CIRCULATION
Vidéozoom. L’entre-images
Sophie Bélair Clément, Olivia Boudreau, Jacynthe Carrier, Michel de Broin, Frédéric Lavoie, Pascal Grandmaison, Aude Moreau
Commissaire : La Fabrique d’expositions
La Maison folie, Mons, Belgique
17 au 27 septembre 2015 / Vernissage : le jeudi 17 septembre
Vidéozoom. L’entre-images présente une compilation vidéographique d’œuvres d’artistes du Québec qui ne se définissent ni comme vidéastes, ni comme cinéastes, mais bien comme artistes visuels motivés par l’exploration de l’image en mouvement. L’exposition traduit des sensibilités partagées, montre des affinités pour une image souvent très soignée, témoigne d’attentions à la présence sonore, révèle des stratégies elliptiques et efficaces de l’image. Dans ces courtes vidéos se trouve abordée une variété de sujets touchant autant au politique, à la culture populaire, à l’imaginaire télévisuel et cinématographique qu’à l’image poétique. L’exposition est présentée dans le cadre du Ailleurs en Folie Montréal/Québec conçu par Jasmine Catudal, codirectrice du OFFTA. Cette importante vitrine sur la création québécoise, qui rassemblera plus de 80 artistes de toutes les disciplines, fait partie des festivités de Mons 2015, Capitale européenne de la Culture.
Aude Moreau. La nuit politique
Commissaire : Louise Déry
Centre culturel canadien, Paris
25 septembre 2015 au 13 janvier 2016 / Vernissage : le 24 septembre 2015
The Power Plant, Toronto
22 janvier au 23 mai 2016
Casino Luxembourg, Luxembourg
24 septembre 2016 au 8 janvier 2017
Après avoir été couronnée de succès à la Galerie de l’UQAM au printemps, Aude Moreau. La nuit politique, première exposition monographique d’envergure de l’artiste, débute une tournée qui la mènera à Paris, Luxembourg et Toronto. L’exposition met de l’avant un corpus d’œuvres développé depuis 7 ans sur les panoramas nocturnes de villes telles New York, Los Angeles, Montréal et Toronto. Les œuvres photographiques, filmiques et sonores d’Aude Moreau jettent un éclairage inédit sur la ville nord-américaine, avec son quadrillage moderniste, ses tours vertigineuses dressées vers le ciel, ses logos lumineux au langage économique, ses vides et ses pleins qui cloisonnent ou offrent des échappées.
EXPOSITION VIRTUELLE
Le Projet Peinture
Un instantané de la peinture au Canada
Commissaire : Julie Bélisle
Produite par la Galerie de l’UQAM et mise en ligne dans le cadre du Musée virtuel du Canada
www.leprojetpeinture.uqam.ca
Présentée dans le cadre du Musée virtuel du Canada, une initiative du Patrimoine canadien,
Le Projet Peinture réunit une soixantaine d’œuvres d’autant d’artistes. Elle esquisse le pourtour de la pratique picturale au Canada, en appui sur une recherche extensive et avec une résonance didactique affirmée.
La Galerie de l’UQAM dévoile sa programmation de l’automne 2015. Au menu : les monstres et mutations hyperréalistes de l’Australienne Patricia Piccinini dans le cadre du Mois de la Photo à Montréal; les tableaux vidéographiques explorant la communauté globale d’Anne-Renée Hotte; la mise en relief des réseaux de relations entre artistes par les objets d’Hank Bull; et une réflexion critique sur le savoir-faire traditionnel de l’artiste avec Louis Bouvier.
Vernissage le vendredi 11 septembre, à 19h
Le Mois de la Photo à Montréal
La condition post-photographique
Commissaire invité : Joan Fontcuberta
Le Mois de la Photo à Montréal présente, en partenariat avec la Galerie de l’UQAM, Une autre vie, première exposition solo de Patricia Piccinini au Canada. En ce monde envahi non par des extraterrestres, mais par des images, l’artiste australienne s’interroge sur notre avenir en tant qu’humains. Pour ce faire, elle se détourne de l’image monstrueuse pour se concentrer sur l’image du monstre. À travers la photographie, la vidéo et la sculpture, Piccinini parodie la monstruosité et la monstration, qu’elle présente comme des antichambres de l’apocalypse. Dans son univers surprenant et envoûtant, les formes biologiques et esthétiques oscillent entre Frankenstein et Walt Disney, Pixar et H. R. Giger, et L’Île du docteur Moreau et la brebis Dolly. Son travail nous rappelle à quel point la vie échappe de plus en plus aux contraintes de la nature grâce aux implants, à la fécondation in vitro, au clonage, à la biotechnologie, aux mutations… en somme, grâce au bricolage génétique. Une autre vie traduit la fascination et l’horreur du monstrueux lorsque ce dernier s’installe dans le quotidien, reflétant ainsi l’inquiétante étrangeté freudienne.
Finissante à la maîtrise en arts visuels et médiatiques, UQAM
L’Ordre Naturel est une installation composée de tableaux vidéographiques qui créent une cadence à travers la présence symbiotique du paysage et de l’activité humaine. Orchestrées de manière à créer une progression rythmique par l’alternance et la juxtaposition d’images et de leur bande sonore, les scènes projetées dans l’espace de la galerie explorent la notion de communauté globale par divers éléments harmonieux et dissonants. Unissant ces séquences, Anne-Renée Hotte s’intéresse à l’expérience d’une symphonie déphasée rassemblant à la fois un souffle saccadé et un doux bruissement de feuilles.
Vernissage le jeudi 22 octobre, à 17 h 30
Commissaires : Joni Low et Pan Wendt
Exposition produite et mise en circulation par le Centre des arts de la Confédération, Charlottetown, Île-du-Prince-Édouard
Depuis les années 1970, l’artiste multimédia de Vancouver Hank Bull joue un rôle de liaison entre les artistes et les milieux artistiques à l’échelle internationale. D’abord inspirée par la musique expérimentale, l’art postal, Fluxus et les performances absurdes associées à Dada et à la pataphysique, une bonne part de sa pratique a été éphémère et dialogique, produite pour un public underground dans des contextes improvisés, dirigés par l’artiste. La performance, la communication et la création de réseaux ont donc souvent éclipsé la production d’objets matériels. Pourtant, ceux-ci ont joué un rôle important dans la carrière de Bull, comme documents, outils de communication, accessoires et objets esthétiques en soi. Hank Bull. Connexion examine les traces matérielles d’une vie vécue en tant que forme d’art en exposant la collection variée de l’artiste comme une installation sculpturale. Présentée en différents états d’ordre et de chaos, cette panoplie d’objets – accessoires de performance, photographies, vidéos, documents, technologie – met en évidence un réseau de relations avec des artistes et des milieux du monde entier. Elle incarne une pratique axée sur la collaboration qui fait constamment appel à la juxtaposition et à l’échange au-delà des frontières – qu’elles soient géographiques, temporelles, culturelles, politiques, disciplinaires ou psychiques.
Finissant à la maîtrise en arts visuels et médiatiques, UQAM
Avec son exposition TOUT n’est pas un sandwich Louis Bouvier s’intéresse au potentiel discursif émergeant des rencontres entre différents objets « artistiques ». En faisant se confronter époques, cultures et idées, il nous amène à questionner certains préjugés traditionnels du savoir-faire de l’artiste. Dans l’espace de la galerie, dessins photo-réalistes côtoient ainsi sculptures et objets trouvés. Le caractère d’évidence artistique des œuvres présentées se perd dans un foisonnement de formes et de matières bousculant le côté précieux, sacré et « auratique » de la création artistique. En mobilisant les codes classiques d’exposition, TOUT n’est pas un sandwich ouvre un espace paradoxal qui ébranle, non sans une certaine ironie, les idées modernistes du statut de l’œuvre d’art.
Sophie Bélair Clément, Olivia Boudreau, Jacynthe Carrier, Michel de Broin, Frédéric Lavoie, Pascal Grandmaison, Aude Moreau
Commissaire : La Fabrique d’expositions
La Maison folie, Mons, Belgique
17 au 27 septembre 2015 / Vernissage : le jeudi 17 septembre
Vidéozoom. L’entre-images présente une compilation vidéographique d’œuvres d’artistes du Québec qui ne se définissent ni comme vidéastes, ni comme cinéastes, mais bien comme artistes visuels motivés par l’exploration de l’image en mouvement. L’exposition traduit des sensibilités partagées, montre des affinités pour une image souvent très soignée, témoigne d’attentions à la présence sonore, révèle des stratégies elliptiques et efficaces de l’image. Dans ces courtes vidéos se trouve abordée une variété de sujets touchant autant au politique, à la culture populaire, à l’imaginaire télévisuel et cinématographique qu’à l’image poétique. L’exposition est présentée dans le cadre du Ailleurs en Folie Montréal/Québec conçu par Jasmine Catudal, codirectrice du OFFTA. Cette importante vitrine sur la création québécoise, qui rassemblera plus de 80 artistes de toutes les disciplines, fait partie des festivités de Mons 2015, Capitale européenne de la Culture.
Commissaire : Louise Déry
Centre culturel canadien, Paris
25 septembre 2015 au 13 janvier 2016 / Vernissage : le 24 septembre 2015
The Power Plant, Toronto
22 janvier au 23 mai 2016
Casino Luxembourg, Luxembourg
24 septembre 2016 au 8 janvier 2017
Après avoir été couronnée de succès à la Galerie de l’UQAM au printemps, Aude Moreau. La nuit politique, première exposition monographique d’envergure de l’artiste, débute une tournée qui la mènera à Paris, Luxembourg et Toronto. L’exposition met de l’avant un corpus d’œuvres développé depuis 7 ans sur les panoramas nocturnes de villes telles New York, Los Angeles, Montréal et Toronto. Les œuvres photographiques, filmiques et sonores d’Aude Moreau jettent un éclairage inédit sur la ville nord-américaine, avec son quadrillage moderniste, ses tours vertigineuses dressées vers le ciel, ses logos lumineux au langage économique, ses vides et ses pleins qui cloisonnent ou offrent des échappées.
Un instantané de la peinture au Canada
Commissaire : Julie Bélisle
Produite par la Galerie de l’UQAM et mise en ligne dans le cadre du Musée virtuel du Canada
www.leprojetpeinture.uqam.ca