PEUT MIEUX FAIRE — Cahiers d’exercices, vernissage le samedi 7 novembre à 14h au Centre d’exposition Lethbridge

Du 5 novembre au 6 décembre 2015, l’arrondissement de Saint-Laurent a le plaisir d’accueillir, au Centre d’exposition Lethbridge de la Bibliothèque du Boisé, l’exposition PEUT MIEUX FAIRE – Cahiers d’exercices. Celle-ci est présentée par le Conseil des arts de Montréal en tournée et par le Centre d’art et de diffusion CLARK, d’après une initiative du commissaire Emmanuel Galland.

Le Cahier Canada saisi par 25 artistes et créateurs :
Stéphanie Béliveau, Nancy Belzile, Patrick Bernatchez, John Boyle-Singfield, Frédéric Caplette, Sylvie Cotton, Jérôme Fortin, Caroline Hayeur, Michel Hellman, Isabelle Laverdière, Chris Lloyd, Paryse Martin, Christian Miron, OBV, Marianne Papillon, Yann Pocreau, François Raymond, Jérôme Ruby, Carl Trahan, Marie-France Tremblay, Dang Trinh & Thanh Truc Trinh, Julien Vallée, Martine Viale & Max Wyse.

Cette exposition rassemble vingt-cinq artistes et créateurs québécois de différentes disciplines, régions et générations. Les œuvres sélectionnées prennent comme inspiration le fameux Cahier d’exercices Canada Hilroy. Cet objet populaire, bien présent dans la mémoire collective, est encore aujourd’hui un passage obligé de l’éducation pour les élèves canadiens d’un océan à l’autre. Malgré son papier fragile et les quatre couleurs fanées de ses couvertures, le cahier est riche d’histoires, qu’elles soient imposées ou plus personnelles.

Les artistes des arts visuels et les créateurs d’autres sphères (architecte, designer, concepteur graphiste, styliste de mode) – réunis, une fois n’est pas coutume – font passer le cahier de sa valeur d’usage à une valeur ajoutée débridée ou « libérée ». Chacun a travaillé avec le même matériau de base : un terrain de jeu commun qui se traduit par mille et une interprétations. Au départ, une simple recommandation du commissaire : ausculter le cahier comme sujet et support et prendre les chemins de traverse. Les participants se sont positionnés par rapport à leurs souvenirs d’enfance, en regard de leur parcours d’élève, face aux figures de l’autorité d’hier ou d’aujourd’hui. Le cahier se prête à suivre la ligne, à jouer entre les lignes ou carrément à sortir de la marge.
Les versions augmentées du cahier oscillent entre fantaisies graphiques, propos géopolitiques, interventions rebelles, écrits et traces, collages foisonnants, détournements par pliages ou recherches formelles qui repoussent les limites du livre d’artiste. En solo ou en duo, les participants ont même parfois transposé le cahier en vidéo ou en sculpture.

L’expression « Peut mieux faire » – ou sa variante « Peut faire mieux » – renvoie bien sûr au commentaire de l’enseignant sur le bulletin de notes, mais aussi aux conditionnements sociaux et à l’imposition des valeurs de productivité et de perfection.

PEUT MIEUX FAIRE – Cahier d’exercices est une exposition évolutive dont on présente ici la cinquième formulation. Son parcours : la galerie Atelier Punkt (Montréal, 2009), les centres d’artistes l’Œil de Poisson (Québec, 2011) et Vaste et Vague (Carleton-sur-Mer, 2012), puis le Centre national d’exposition – CNE (Jonquière – Saguenay, 2014). La circulation de l’exposition, qui s’est déroulée de 2014 à 2015 sur l’île de Montréal, prend fin au Centre d’exposition Lethbridge.
 

www.centreclark.com/fr/projects/peut-mieux-faire-cahiers-dexercices

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