Nouveaux regards sur l’édifice de HEC Montréal, un modeste hommage à Dan Hanganu
Commissaire Alain Laforest. Avec Maxime Brouillet, Michel Brunelle, Alain Laforest, Steve Montpetit, Raphaël Thibodeau et Adrien Williams.
Six photographes d’architecture, crème de la profession au Québec, donnent de l’édifice de HEC Montréal leur vision de ce qui est, sans doute, le chef-d’œuvre de Dan Hanganu, vingt ans après sa construction (en consortium avec Jodoin Lamarre Pratte architectes). Tout en fournissant une belle réflexion sur la photographie d’architecture en soi, cette exposition propose de revisiter une œuvre d’architecture majeure qui demeure, encore aujourd’hui, difficile à cerner, voire énigmatique, aux yeux des critiques… Mais ô combien appréciée par ses usagers, au quotidien !
Comment situer cette œuvre dans l’ensemble des travaux de Dan S. Hanganu comme dans les courants de l’architecture moderne ? Post-moderniste, néo-brutaliste ? En attendant les analyses, la MAQ a fait plutôt appel à ces regardeurs privilégiés que sont les photographes spécialisés, qui nous prêtent leur œil aiguisé et leurs commentaires. À partir d’une commande passée à l’occasion d’un article de la revue ARQ numéro 181 de novembre 2017, se déploient ici les grandes « impressions » (à prendre aux deux sens du terme !) de Maxime Brouillet, Michel Brunelle, Alain Laforest, aussi commissaire, Steve Montpetit, Raphaël Thibodeau et Adrien Williams.
Telle qu’elle se présente, avec son complément de maquettes, documents d’archives, et interprétation libre en images faite par les étudiants de la Faculté d’aménagement toute voisine, cette exposition est aussi le modeste hommage que la Maison de l’architecture du Québec a tenu à rendre au très regretté Dan Sergiu Hanganu (né en Roumanie en 1939 et mort à Montréal le 5 octobre 2017).
On le sait, le décès subit de l’auteur du Musée Pointe-à-Callière, du Pavillon de Design de l’UQÀM, des bibliothèques Marc-Favreau et Monique-Corriveau, du Théâtre du Nouveau-Monde, et ainsi de suite…, décès survenu le 5 octobre dernier, a laissé dans le deuil notre communauté architecturale de façon brutale. L’œuvre abondante de cet humaniste, artiste d’exception (Prix du Québec notamment) et formidable figure de l’architecture de notre pays, l’une des plus marquantes et puissantes de ces 50 dernières années, attend toujours sa grande rétrospective… Ceci à l’heure même où l’équipe de l’agence Dan Hanganu architectes (maintenant intégrée dans l’agence EVOQ) continue le travail à construire ! (Par exemple avec l’agrandissement de la bibliothèque de Maisonneuve).
C’est dans ce mouvement que la MAQ a souhaité prendre un moment de pause pour contempler, appréhender, apprivoiser peut-être, si c’est possible, le mastodonte aux colonnes du Chemin de la Côte-Ste-Catherine, le tendre monstre de béton qui se déploie tout en souplesse aux flancs de notre mont Royal… Et pour remercier le grand disparu qui nous l’a laissé en héritage.
Pour la préparation de l’exposition et les prêts, la MAQ tient à remercier madame Anca Hanganu, Gilles Prud’homme, la revue ARQ et son rédacteur-en-chef Philippe Lupien, l’équipe de la Bibliothèque et Archives nationales du Québec dont l’archiviste Hyacinthe Munger, HEC Montréal et son équipe, ainsi que tous les exposants et l’imprimeur émérite Denis Alix d’Alix et Gagné aussi commanditaire. Merci à l’équipe du Comité pour son aide à l’accrochage.
Biographies
Alain Laforest, commissaire
Alain Laforest est photographe d’architecture, membre honoraire de l’IRAC et cofondateur de la MAQ pour laquelle il agit comme directeur technique-ressource et souvent comme scénographe ou commissaire. Au service du Centre canadien d’architecture pendant 32 ans, Alain Laforest poursuit une carrière de photographe d’architecture reconnu, discipline qu’il enseigne à la faculté d’aménagement de l’Université de Montréal depuis 2010. Il s’est vu confier de vastes missions photographiques, comme la documentation de la construction de la Caisse de dépôt ou comme l’illustration d’inventaires exhaustifs réalisés par l’arrondissement du Mont-Royal pour son Site patrimonial officiel. Ses 25 ans de collaboration avec l’Atelier Pierre Thibault ont donné lieu à une exposition et deux monographies et ses reportages en architecture avec des agences telles que In Situ, Big City et autres, sont publiés dans la plupart des revues spécialisées (de Domus à Architectural Digest ou Maison à Vivre) tandis que ses corpus d’images en recherche plus personnelle ont été exposés en Belgique, France et Canada.
Maxime Brouillet
Maxime Brouillet a étudié la production cinématographique et la photographie à l’Université Concordia à Montréal. C’est suite à sa participation à l’exposition Une visite d’atelier qu’il développe une sensibilité pour l’espace construit, puis un réel intérêt pour la photographie d’architecture. Il a lancé sa pratique pro¬fessionnelle en photographiant plusieurs projets d’architectes et designers et poursuit désormais une pratique artistique in¬fluencée par le bâti, la lumière et la spatialisation. Sa formation en cinéma nourrit son œil de photographe qui met en scène une histoire derrière chaque image.
www.maximebrouillet.org
Michel Brunelle
Après avoir étudié en design graphique à l’Université du Québec à Montréal, Michel Brunelle pratique la photographie commerciale pendant quelques années comme pigiste puis se spécialise en photographie d’architecture. Depuis plus de 25 ans, il photographie des édifices et ensembles pour les plus importantes agences d’architecture du Québec telles que Lapointe Magne & associés ou encore Dan Hanganu architectes et son travail est publié dans les magazines canadiens et américains et dans la presse internationale. Il enseigne la photographie à l’École de design de l’UQÀM tout en poursuivant sa démarche de mise en valeur de l’architecture moderne au sein de l’association Docomomo Québec.
Steve Montpetit
Steve Montpetit est diplômé d’un baccalauréat en architecture à Université de Montréal. Son intérêt pour l’image l’amène à suivre ensuite une formation collégiale en photographie au Cé¬gep du Vieux-Montréal. Depuis, il a participé comme architecte à la réalisation de nombreux projets de tailles et de natures variées, tels que le Théâtre de Quat’sous, le théâtre la Licorne et la Caisse de Dépôt et de Placement du Québec tout en réalisant des mandats de photos pour des agences d’architectes et de design. Pour lui, photographie et architecture sont complé¬mentaires, se nourrissent l’une de l’autre et traitent chacune à leur façon de la notion de construction.
www.stevemontpetit.com
Raphaël Thibodeau
Depuis l’obtention d’une maîtrise en architecture en 2014, Raphaël Thibodeau développe une expérience en pratique privée tout en accumulant les collaborations photographiques et vidéographiques avec différentes firmes d’architecture, de design urbain et d’ingénierie. À travers l’image fixe et en mou¬vement, il s’intéresse particulièrement à la documentation et la représentation de l’architecture ainsi que des gens qui l’habitent et l’animent.
www.raphaelthibodeau.com
Adrien Williams
Adrien Williams se consacre à la photographie d’architecture et design depuis l’obtention de son diplôme du Collège Dawson en 2011. Il travaille en étroite collaboration avec les architectes et concepteurs en amont des prises de vues pour bien cerner les particularités et les subtilités de chaque projet. Le résultat : des images à la fois épurées, éloquentes et intemporelles qui vont toujours à l’essentiel.
adrienwilliams.com
Nouveaux regards sur l’édifice de HEC Montréal, un modeste hommage à Dan Hanganu
Commissaire Alain Laforest. Avec Maxime Brouillet, Michel Brunelle, Alain Laforest, Steve Montpetit, Raphaël Thibodeau et Adrien Williams.
Six photographes d’architecture, crème de la profession au Québec, donnent de l’édifice de HEC Montréal leur vision de ce qui est, sans doute, le chef-d’œuvre de Dan Hanganu, vingt ans après sa construction (en consortium avec Jodoin Lamarre Pratte architectes). Tout en fournissant une belle réflexion sur la photographie d’architecture en soi, cette exposition propose de revisiter une œuvre d’architecture majeure qui demeure, encore aujourd’hui, difficile à cerner, voire énigmatique, aux yeux des critiques… Mais ô combien appréciée par ses usagers, au quotidien !
Comment situer cette œuvre dans l’ensemble des travaux de Dan S. Hanganu comme dans les courants de l’architecture moderne ? Post-moderniste, néo-brutaliste ? En attendant les analyses, la MAQ a fait plutôt appel à ces regardeurs privilégiés que sont les photographes spécialisés, qui nous prêtent leur œil aiguisé et leurs commentaires. À partir d’une commande passée à l’occasion d’un article de la revue ARQ numéro 181 de novembre 2017, se déploient ici les grandes « impressions » (à prendre aux deux sens du terme !) de Maxime Brouillet, Michel Brunelle, Alain Laforest, aussi commissaire, Steve Montpetit, Raphaël Thibodeau et Adrien Williams.
Telle qu’elle se présente, avec son complément de maquettes, documents d’archives, et interprétation libre en images faite par les étudiants de la Faculté d’aménagement toute voisine, cette exposition est aussi le modeste hommage que la Maison de l’architecture du Québec a tenu à rendre au très regretté Dan Sergiu Hanganu (né en Roumanie en 1939 et mort à Montréal le 5 octobre 2017).
On le sait, le décès subit de l’auteur du Musée Pointe-à-Callière, du Pavillon de Design de l’UQÀM, des bibliothèques Marc-Favreau et Monique-Corriveau, du Théâtre du Nouveau-Monde, et ainsi de suite…, décès survenu le 5 octobre dernier, a laissé dans le deuil notre communauté architecturale de façon brutale. L’œuvre abondante de cet humaniste, artiste d’exception (Prix du Québec notamment) et formidable figure de l’architecture de notre pays, l’une des plus marquantes et puissantes de ces 50 dernières années, attend toujours sa grande rétrospective… Ceci à l’heure même où l’équipe de l’agence Dan Hanganu architectes (maintenant intégrée dans l’agence EVOQ) continue le travail à construire ! (Par exemple avec l’agrandissement de la bibliothèque de Maisonneuve).
C’est dans ce mouvement que la MAQ a souhaité prendre un moment de pause pour contempler, appréhender, apprivoiser peut-être, si c’est possible, le mastodonte aux colonnes du Chemin de la Côte-Ste-Catherine, le tendre monstre de béton qui se déploie tout en souplesse aux flancs de notre mont Royal… Et pour remercier le grand disparu qui nous l’a laissé en héritage.
Pour la préparation de l’exposition et les prêts, la MAQ tient à remercier madame Anca Hanganu, Gilles Prud’homme, la revue ARQ et son rédacteur-en-chef Philippe Lupien, l’équipe de la Bibliothèque et Archives nationales du Québec dont l’archiviste Hyacinthe Munger, HEC Montréal et son équipe, ainsi que tous les exposants et l’imprimeur émérite Denis Alix d’Alix et Gagné aussi commanditaire. Merci à l’équipe du Comité pour son aide à l’accrochage.
Biographies
Alain Laforest, commissaire
Alain Laforest est photographe d’architecture, membre honoraire de l’IRAC et cofondateur de la MAQ pour laquelle il agit comme directeur technique-ressource et souvent comme scénographe ou commissaire. Au service du Centre canadien d’architecture pendant 32 ans, Alain Laforest poursuit une carrière de photographe d’architecture reconnu, discipline qu’il enseigne à la faculté d’aménagement de l’Université de Montréal depuis 2010. Il s’est vu confier de vastes missions photographiques, comme la documentation de la construction de la Caisse de dépôt ou comme l’illustration d’inventaires exhaustifs réalisés par l’arrondissement du Mont-Royal pour son Site patrimonial officiel. Ses 25 ans de collaboration avec l’Atelier Pierre Thibault ont donné lieu à une exposition et deux monographies et ses reportages en architecture avec des agences telles que In Situ, Big City et autres, sont publiés dans la plupart des revues spécialisées (de Domus à Architectural Digest ou Maison à Vivre) tandis que ses corpus d’images en recherche plus personnelle ont été exposés en Belgique, France et Canada.
Maxime Brouillet
Maxime Brouillet a étudié la production cinématographique et la photographie à l’Université Concordia à Montréal. C’est suite à sa participation à l’exposition Une visite d’atelier qu’il développe une sensibilité pour l’espace construit, puis un réel intérêt pour la photographie d’architecture. Il a lancé sa pratique pro¬fessionnelle en photographiant plusieurs projets d’architectes et designers et poursuit désormais une pratique artistique in¬fluencée par le bâti, la lumière et la spatialisation. Sa formation en cinéma nourrit son œil de photographe qui met en scène une histoire derrière chaque image.
www.maximebrouillet.org
Michel Brunelle
Après avoir étudié en design graphique à l’Université du Québec à Montréal, Michel Brunelle pratique la photographie commerciale pendant quelques années comme pigiste puis se spécialise en photographie d’architecture. Depuis plus de 25 ans, il photographie des édifices et ensembles pour les plus importantes agences d’architecture du Québec telles que Lapointe Magne & associés ou encore Dan Hanganu architectes et son travail est publié dans les magazines canadiens et américains et dans la presse internationale. Il enseigne la photographie à l’École de design de l’UQÀM tout en poursuivant sa démarche de mise en valeur de l’architecture moderne au sein de l’association Docomomo Québec.
Steve Montpetit
Steve Montpetit est diplômé d’un baccalauréat en architecture à Université de Montréal. Son intérêt pour l’image l’amène à suivre ensuite une formation collégiale en photographie au Cé¬gep du Vieux-Montréal. Depuis, il a participé comme architecte à la réalisation de nombreux projets de tailles et de natures variées, tels que le Théâtre de Quat’sous, le théâtre la Licorne et la Caisse de Dépôt et de Placement du Québec tout en réalisant des mandats de photos pour des agences d’architectes et de design. Pour lui, photographie et architecture sont complé¬mentaires, se nourrissent l’une de l’autre et traitent chacune à leur façon de la notion de construction.
www.stevemontpetit.com
Raphaël Thibodeau
Depuis l’obtention d’une maîtrise en architecture en 2014, Raphaël Thibodeau développe une expérience en pratique privée tout en accumulant les collaborations photographiques et vidéographiques avec différentes firmes d’architecture, de design urbain et d’ingénierie. À travers l’image fixe et en mou¬vement, il s’intéresse particulièrement à la documentation et la représentation de l’architecture ainsi que des gens qui l’habitent et l’animent.
www.raphaelthibodeau.com
Adrien Williams
Adrien Williams se consacre à la photographie d’architecture et design depuis l’obtention de son diplôme du Collège Dawson en 2011. Il travaille en étroite collaboration avec les architectes et concepteurs en amont des prises de vues pour bien cerner les particularités et les subtilités de chaque projet. Le résultat : des images à la fois épurées, éloquentes et intemporelles qui vont toujours à l’essentiel.
adrienwilliams.com
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