NELSON HENRICKS. TIME WILL HAVE PASSED. LE TEMPS AURA PASSÉ. est la première exposition-bilan de cet artiste au Canada. Le commissaire Steve Reinke présente une sélection d’oeuvres réalisées entre 1994 et 2010.
Au cours des vingt dernières années Nelson Henricks a produit des vidéos monobandes et des installations dont plusieurs participent des deux modes de présentation. Les oeuvres présentées par Reinke explorent un ensemble de problématiques abordée par Henricks dans son travail notamment les dilemmes de l’autoportrait, l’impossible lourdeur de l’écriture, de la parole et de la littérature, le passage du temps et l’incarnation physique, ainsi que l’autoréflexivité de l’art au sein des pratiques artistiques post-conceptuelles. Le montage dans les vidéos et installations de Henricks peut être dense : les images, le texte, le son et la voix ont une existence propre bien qu’ils soient entremêlés les uns aux autres de façon précise et compacte. Mais il peut aussi être plus simple et direct, rappelant les débuts de la vidéo d’art.
Dès 2004, Henricks introduit de nouvelles stratégies dans ses installations vidéo, en particulier en ce qui a trait au montage. Il se met à assembler ou à composer des images ainsi que des textes et des phrases dont la concision poétique s’ouvre sur le rythme et le contrepoint. De manières répétées dans l’oeuvre de Henricks, l’impossibilité de la communication linguistique – de lire et d’écrire – est résolue par un refus du langage. Mais ce refus de la représentation linguistique ne se résout pas par un recours à l’image. Il trouve plutôt réconfort dans le son, qu’il s’agisse d’un simple bourdonnement ou vrombissement, ou encore de bruits créant un effet de percussion. Le rythme est d’une importance primordiale dans l’oeuvre de Henricks; c’est le rythme du devenir animal, du refus de la signification tant linguistique que picturale, du refus de la conscience elle-même au profit d’une expérience pure et immédiate.
Steve Reinke a dirigé l’ouvrage qui accompagne l’exposition. Il comprend un essai de Steve Reinke, des textes de Henricks ainsi que des transcriptions des vidéos de l’artiste.
NELSON HENRICKS. TIME WILL HAVE PASSED. LE TEMPS AURA PASSÉ. est la première exposition-bilan de cet artiste au Canada. Le commissaire Steve Reinke présente une sélection d’oeuvres réalisées entre 1994 et 2010.
Au cours des vingt dernières années Nelson Henricks a produit des vidéos monobandes et des installations dont plusieurs participent des deux modes de présentation. Les oeuvres présentées par Reinke explorent un ensemble de problématiques abordée par Henricks dans son travail notamment les dilemmes de l’autoportrait, l’impossible lourdeur de l’écriture, de la parole et de la littérature, le passage du temps et l’incarnation physique, ainsi que l’autoréflexivité de l’art au sein des pratiques artistiques post-conceptuelles. Le montage dans les vidéos et installations de Henricks peut être dense : les images, le texte, le son et la voix ont une existence propre bien qu’ils soient entremêlés les uns aux autres de façon précise et compacte. Mais il peut aussi être plus simple et direct, rappelant les débuts de la vidéo d’art.
Dès 2004, Henricks introduit de nouvelles stratégies dans ses installations vidéo, en particulier en ce qui a trait au montage. Il se met à assembler ou à composer des images ainsi que des textes et des phrases dont la concision poétique s’ouvre sur le rythme et le contrepoint. De manières répétées dans l’oeuvre de Henricks, l’impossibilité de la communication linguistique – de lire et d’écrire – est résolue par un refus du langage. Mais ce refus de la représentation linguistique ne se résout pas par un recours à l’image. Il trouve plutôt réconfort dans le son, qu’il s’agisse d’un simple bourdonnement ou vrombissement, ou encore de bruits créant un effet de percussion. Le rythme est d’une importance primordiale dans l’oeuvre de Henricks; c’est le rythme du devenir animal, du refus de la signification tant linguistique que picturale, du refus de la conscience elle-même au profit d’une expérience pure et immédiate.
Steve Reinke a dirigé l’ouvrage qui accompagne l’exposition. Il comprend un essai de Steve Reinke, des textes de Henricks ainsi que des transcriptions des vidéos de l’artiste.