L’exposition est présentée du 9 octobre au 8 novembre 2008 La galerie est ouverte du mardi au samedi de midi à 17h
Vernissage le jeudi 9 octobre à 17h,
suivi par la présentation à 19h30, dans le cadre du Festival du nouveau cinéma, d’un programme spécial consacré aux œuvres vidéo de Manon Labrecque. Ce programme, présenté à Ex-Centris, 3536, boul. St-Laurent, offrira deux oeuvres en première.
Pour l’exposition mécanismes d’intérieurs, Manon Labrecque, avec toute l’ingéniosité qu’on lui connaît, travaille à créer des états, à susciter des sensations intérieures troublantes par l’invention de ses propres dispositifs de tournage vidéo qu’elle conjugue à des actions simples du corps.
Dans une installation intitulée mécaniques affectives, combinant son et quatre projections simultanées, Manon Labrecque propose une exploration du mouvement et de la fixité par le biais d’images vidéo dont les dispositifs de tournage -mécanismes motorisés conçus par l’artiste permettant de réaliser des auto-tournages- interagissent directement avec le corps de l’artiste. Dans ces courtes bandes, le sujet est immobile ou accomplit une action minimale, parfois répétitive, qui semble répondre ou même dialoguer avec l’objet enregistrant son image. Par cette oeuvre, Manon Labrecque crée un univers psychique mécanisé appelant d’étranges affects.
Deux autres oeuvres complètent l’exposition, s’arranger l’portrait et les solitudes. s’arranger l’portrait propose quelques variations physiques sur le thème du portrait et de l’image fixe -pourtant absente! L’œuvre souligne la difficulté de s’arrêter sur une image ou d’offrir une image fixe de soi, témoignant tout autant de l’ambivalence humaine quant à sa propre représentation que du paradoxe entre l’image photographique et l’image en mouvement. les solitudes, pour sa part, se joue de la fixité d’une toute autre manière, le mouvement quoique encore fort prégnant est intercepté, seules quelques fractions de seconde sont retenues afin de renverser le sens et la charge émotive des images.
Manon Labrecque vit et travaille à Montréal. Artiste multidisciplinaire reconnue tant au Québec qu’à l’étranger, son travail vidéo utilise l’action performative pour la création de vidéos expérimentales ainsi que d’installations. Elle présentait récemment son travail dans le cadre de quelques expositions majeures au Québec, dont Intrus/Intruders au Musée national des beaux-arts du Québec et La Triennale québécoise -Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme au Musée d’art contemporain de Montréal.
L’exposition est présentée du 9 octobre au 8 novembre 2008 La galerie est ouverte du mardi au samedi de midi à 17h
Vernissage le jeudi 9 octobre à 17h,
suivi par la présentation à 19h30, dans le cadre du Festival du nouveau cinéma, d’un programme spécial consacré aux œuvres vidéo de Manon Labrecque. Ce programme, présenté à Ex-Centris, 3536, boul. St-Laurent, offrira deux oeuvres en première.
Pour l’exposition mécanismes d’intérieurs, Manon Labrecque, avec toute l’ingéniosité qu’on lui connaît, travaille à créer des états, à susciter des sensations intérieures troublantes par l’invention de ses propres dispositifs de tournage vidéo qu’elle conjugue à des actions simples du corps.
Dans une installation intitulée mécaniques affectives, combinant son et quatre projections simultanées, Manon Labrecque propose une exploration du mouvement et de la fixité par le biais d’images vidéo dont les dispositifs de tournage -mécanismes motorisés conçus par l’artiste permettant de réaliser des auto-tournages- interagissent directement avec le corps de l’artiste. Dans ces courtes bandes, le sujet est immobile ou accomplit une action minimale, parfois répétitive, qui semble répondre ou même dialoguer avec l’objet enregistrant son image. Par cette oeuvre, Manon Labrecque crée un univers psychique mécanisé appelant d’étranges affects.
Deux autres oeuvres complètent l’exposition, s’arranger l’portrait et les solitudes. s’arranger l’portrait propose quelques variations physiques sur le thème du portrait et de l’image fixe -pourtant absente! L’œuvre souligne la difficulté de s’arrêter sur une image ou d’offrir une image fixe de soi, témoignant tout autant de l’ambivalence humaine quant à sa propre représentation que du paradoxe entre l’image photographique et l’image en mouvement. les solitudes, pour sa part, se joue de la fixité d’une toute autre manière, le mouvement quoique encore fort prégnant est intercepté, seules quelques fractions de seconde sont retenues afin de renverser le sens et la charge émotive des images.
Manon Labrecque vit et travaille à Montréal. Artiste multidisciplinaire reconnue tant au Québec qu’à l’étranger, son travail vidéo utilise l’action performative pour la création de vidéos expérimentales ainsi que d’installations. Elle présentait récemment son travail dans le cadre de quelques expositions majeures au Québec, dont Intrus/Intruders au Musée national des beaux-arts du Québec et La Triennale québécoise -Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme au Musée d’art contemporain de Montréal.