Martin Beauregard et Maryse Goudreau, vernissage le jeudi 1er décembre à 17h à l’Espace Séquence du centre Bang

Le Centre Bang est heureux d’accueillir entre les murs de l’Espace Séquence deux nouvelles expositions qui, chacune à leur manière, permettent une remise en question de notre rapport au monde. Par le biais des trois œuvres de Dark Resonance, l’artiste Martin Beauregard transporte le visiteur dans un environnement vertigineux, bâti sous le regard croisé de l’exploration sonore, de la création 3D et de l’installation. Le Festival du tank d’Escuminac – première et dernière édition de Maryse Goudreau donne une suite en salle d’exposition au projet du même nom, tout autant œuvre d’art participative qu’édifice d’architecture sociale. Le vernissage aura lieu le jeudi 1er décembre à l’Espace Séquence dès 17h.
 
Martin Beauregard est professeur et chercheur-créateur à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue en plus d’être artiste professionnel. Son travail a été présenté à de nombreux endroits dans le monde (Montréal, New-York, Bordeaux, Tokyo). En articulant sa démarche autour de la visualisation et de la matérialisation du son dans l’art, Beauregard mène une réflexion sur les rapports entre les sens, la mémoire et la narrativité. L’exposition Dark resonance intègre les procédés de création 3D (modélisation, animation, simulation et usinage) et d’exploration sonore afin de vous inviter à transcender les territoires connus de notre corps et du monde.
 
Maryse Goudreau vit et travaille à Escuminac, en Gaspésie, ainsi qu’à Montréal. La pratique de Maryse Goudreau l’amène à toucher à différents procédés comme la photographie, l’archive, la vidéo ainsi que l’art performatif et participatif, qu’elle rend forts d’un regard sociologique, politique et anthropologique. Cette approche hybride, ancrée dans le réel et qui n’oublie jamais les notions de communauté et de collaboration, se retrouve au cœur du projet qui a mené à l’exposition Le Festival du tank d’Escuminac – première et dernière édition. L’œuvre est née de la découverte surprenante d’un char d’assaut dans un boisé, autour duquel l’artiste a voulu créer un échange en décidant de son sort avec la communauté : la nécessité d’en découdre avec le tank devient art participatif, et l’œuvre devient transformation communautaire.

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