Elle arrive à un moment critique où les artistes et les créateurs du monde entier réitèrent leurs appels en faveur de droits renforcés, d’une rémunération plus équitable, d’une réforme du droit d’auteur et d’une législation visant à accorder aux créateurs un traitement équitable de la part des entreprises mondiales, en particulier elles offrant des plateformes de contenus générés par les utilisateurs (CGU).
Comme indiqué dans le Rapport mondial 2018 de l’UNESCO Re|Penser les politiques culturelles, l’emploi et le statut social des artistes continuent d’être précaires, avec un faible accès à la sécurité sociale, aux pensions et à aux autres prestations sociales.
Très attendue par les artistes et les professionnels de la culture, les résultats de cette consultation devraient servir à informer les décideurs politiques et à envoyer un message encourageant à la communauté mondiale, permettant aux futures générations de créateurs de vivre de leur travail.
Professionnaliser le statut des artistes et définir leurs conditions de travail économiques et sociales est essentiel pour réaffirmer la liberté d’expression des artistes
– Deeyah Khan, productrice de films et Ambassadrice de bonne volonté de l’UNESCO pour la liberté artistique et la créativité
La consultation a été conçue pour mettre l’accent sur trois domaines thématiques: la culture dans l’environnement numérique ; la mobilité transnationale des artistes et la circulation d’œuvres artistiques ; les droits sociaux et économiques, la liberté artistique et l’égalité des genres.
Alignée sur les questions politiques centrales abordées par la Recommandation de l’UNESCO relative à la condition de l’artiste, le questionnaire en ligne est disponible pour les États membres de l’UNESCO et les organisations non gouvernementales concernées, nationales et internationales Adoptée par la Conférence générale de l’UNESCO en 1980, cette Recommandation invite les gouvernements à améliorer la situation professionnelle, sociale et économique des artistes par la mise en œuvre de politiques et de mesures portant sur la formation, la sécurité sociale, l’emploi, la rémunération, la fiscalité, la mobilité et la liberté d’expression.
L’impératif de renforcer la législation pour résoudre ces questions a donné, au cours des dernières années, un nouvel élan à l’action de l’UNESCO. À travers son programme Aschberg et dans le cadre de la Convention de 2005 sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, une assistance technique est fournie aux pays souhaitant développer ou réviser leur cadre législatif pour les artistes et les professionnels de la culture. La République de Maurice a bénéficié de cet appui spécifique en 2017 pour concevoir un tel environnement réglementaire.
Les conclusions de cette consultation seront présentées par la Directrice générale de l’UNESCO à la 40e session de la Conférence générale à l’automne 2019.
Elle arrive à un moment critique où les artistes et les créateurs du monde entier réitèrent leurs appels en faveur de droits renforcés, d’une rémunération plus équitable, d’une réforme du droit d’auteur et d’une législation visant à accorder aux créateurs un traitement équitable de la part des entreprises mondiales, en particulier elles offrant des plateformes de contenus générés par les utilisateurs (CGU).
Comme indiqué dans le Rapport mondial 2018 de l’UNESCO Re|Penser les politiques culturelles, l’emploi et le statut social des artistes continuent d’être précaires, avec un faible accès à la sécurité sociale, aux pensions et à aux autres prestations sociales.
Très attendue par les artistes et les professionnels de la culture, les résultats de cette consultation devraient servir à informer les décideurs politiques et à envoyer un message encourageant à la communauté mondiale, permettant aux futures générations de créateurs de vivre de leur travail.
– Deeyah Khan, productrice de films et Ambassadrice de bonne volonté de l’UNESCO pour la liberté artistique et la créativité
La consultation a été conçue pour mettre l’accent sur trois domaines thématiques: la culture dans l’environnement numérique ; la mobilité transnationale des artistes et la circulation d’œuvres artistiques ; les droits sociaux et économiques, la liberté artistique et l’égalité des genres.
Alignée sur les questions politiques centrales abordées par la Recommandation de l’UNESCO relative à la condition de l’artiste, le questionnaire en ligne est disponible pour les États membres de l’UNESCO et les organisations non gouvernementales concernées, nationales et internationales Adoptée par la Conférence générale de l’UNESCO en 1980, cette Recommandation invite les gouvernements à améliorer la situation professionnelle, sociale et économique des artistes par la mise en œuvre de politiques et de mesures portant sur la formation, la sécurité sociale, l’emploi, la rémunération, la fiscalité, la mobilité et la liberté d’expression.
L’impératif de renforcer la législation pour résoudre ces questions a donné, au cours des dernières années, un nouvel élan à l’action de l’UNESCO. À travers son programme Aschberg et dans le cadre de la Convention de 2005 sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, une assistance technique est fournie aux pays souhaitant développer ou réviser leur cadre législatif pour les artistes et les professionnels de la culture. La République de Maurice a bénéficié de cet appui spécifique en 2017 pour concevoir un tel environnement réglementaire.
Les conclusions de cette consultation seront présentées par la Directrice générale de l’UNESCO à la 40e session de la Conférence générale à l’automne 2019.