Dans le cadre de la série «Nouvelles voix», la Galerie d’art Foreman présente une exposition individuelle de l’artiste Luanne Martineau, regroupant une douzaine d’œuvres récentes, dont des sculptures et des collages. Combinant différentes méthodes artisanales issues de l’art contemporain des années 1950 et 1960, Martineau explore les espaces entre les genres artistiques, repoussant ainsi la frontière entre style et idéologie dans une œuvre séduisante et sensuelle. L’expérience sensorielle que suscitent les œuvres de l’artiste fait de ces dernières des objets à l’affect évident. Elles invitent à se projeter au-delà de la sensation première des matériaux –feutre, laine, tissu et bois– vers leur interrelation, porteuse de signification.
Pour cette exposition, Martineau a créé une œuvre murale de grande taille intitulée Razzle Dazzle, qui rassemble une multitude de techniques traditionnelles d’art textile comme l’impression sur tissu, le feutre découpé, la broderie et l’applique en un patchwork découlant de la tendance de l’artiste à «cannibaliser» des images et des formes de ses œuvres précédentes.
Les discussions engendrées par l’œuvre de Martineau établissent un pont entre les genres et les mouvements, comme l’expressionnisme abstrait, le post-minimalisme, le féminisme, l’art et la culture populaires, les rendant fluides, poreux et applicables au discours actuel. En laissant tomber les barrières entre «figuratif» et «abstrait», entre «art» et «artisanat», l’œuvre de Martineau révèle les fondements formels et critiques de l’histoire de l’art et de l’œuvre traditionnelle des femmes, tout en s’impliquant dans cette histoire pour en pallier les omissions.
Dans le cadre de la série «Nouvelles voix», la Galerie d’art Foreman présente une exposition individuelle de l’artiste Luanne Martineau, regroupant une douzaine d’œuvres récentes, dont des sculptures et des collages. Combinant différentes méthodes artisanales issues de l’art contemporain des années 1950 et 1960, Martineau explore les espaces entre les genres artistiques, repoussant ainsi la frontière entre style et idéologie dans une œuvre séduisante et sensuelle. L’expérience sensorielle que suscitent les œuvres de l’artiste fait de ces dernières des objets à l’affect évident. Elles invitent à se projeter au-delà de la sensation première des matériaux –feutre, laine, tissu et bois– vers leur interrelation, porteuse de signification.
Pour cette exposition, Martineau a créé une œuvre murale de grande taille intitulée Razzle Dazzle, qui rassemble une multitude de techniques traditionnelles d’art textile comme l’impression sur tissu, le feutre découpé, la broderie et l’applique en un patchwork découlant de la tendance de l’artiste à «cannibaliser» des images et des formes de ses œuvres précédentes.
Les discussions engendrées par l’œuvre de Martineau établissent un pont entre les genres et les mouvements, comme l’expressionnisme abstrait, le post-minimalisme, le féminisme, l’art et la culture populaires, les rendant fluides, poreux et applicables au discours actuel. En laissant tomber les barrières entre «figuratif» et «abstrait», entre «art» et «artisanat», l’œuvre de Martineau révèle les fondements formels et critiques de l’histoire de l’art et de l’œuvre traditionnelle des femmes, tout en s’impliquant dans cette histoire pour en pallier les omissions.