Pour sa participation à la biennale de Bangkok, le collectif Litote est à la recherche d’oeuvres pour mettre en place le Liminal Pavilion.
La liminalité s’est immiscée dans nos vies de façon inattendue et abrupte. Nos préconceptions en termes de mouvements, de possibilités, de frontières et même d’idées sont maintenant filtrées à travers le spectre de la sécurité, du confinement, de la distanciation et de la culpabilité. Pour protéger le plus grand nombre, l’individu doit oublier son train-train quotidien pour soit disparaître dans l’isolement ou être en première ligne pour assurer les besoins fondamentaux de cette même société. Mais personne ne veut disparaître et c’est à ce moment que la liminalité prend forme. Conférences virtuelles, séminaires, leçons DIY en direct et 5 à 7 numériques entre amis se mettent en place et viennent effacer la limite entre espace public et privé. Nous avons disparu de la place publique, mais nos salles à manger deviennent dès lors le nouveau cœur de nos villes. Et qu’importe si la connexion internet s’interrompt, nous irons chanter sur nos balcons avec ce voisin que nous ignorions jusqu’à présent. Nouvelle réalité, nouvelles règles.
L’art ne peut échapper à cette situation. Les musées et autres institutions culturelles sont fermés et jugés non essentiels. Les foires d’art contemporain, les biennales et festivals fondent au soleil ou sont reportés à une date incertaine. D’un autre côté, les artistes continuent de créer tout en repensant au contexte de présentation, à la façon de produire et au sujet de cette création. Les frontières d’hier ont disparu et le temps est venu de redécouvrir ce qui est possible à l’intérieur des limites de ce nouveau monde. Des liens se tissent au travers du fait de reconsidérer notre quotidien et nous donnent une ligne directrice pour le futur. C’est donc le moment de mettre cette liminalité au centre de notre discussion et, pendant que nous y sommes, évitons les habitudes du passé.
Le Liminal Pavilion souhaite mettre de l’avant ces zones grises; que ce soit au niveau empirique ou conceptuel, nous devons nous pencher sur ces changements. Nous prendrons cette contemporanéité comme un matériau pour la mise en place de l’exposition et voulons aller au-delà du cube blanc monolithique. Nous nous éloignerons, par la même occasion, d’une approche dichotomique; bon / mal, haut art / art populaire, concept / matérialité, technologie / nature, ou individu / société. Tous ceux-ci sont désuets et nous savons très bien qu’en fait chaque élément est complémentaire à, et interconnecté avec, l’autre. Alors, voyons plus loin et pensons plutôt à une haute nature, une mauvaise matérialité, ou même une société technologiquement populaire.
La liminalité nous attend.
Pour sa participation à la biennale de Bangkok, le collectif Litote est à la recherche d’oeuvres pour mettre en place le Liminal Pavilion.
La liminalité s’est immiscée dans nos vies de façon inattendue et abrupte. Nos préconceptions en termes de mouvements, de possibilités, de frontières et même d’idées sont maintenant filtrées à travers le spectre de la sécurité, du confinement, de la distanciation et de la culpabilité. Pour protéger le plus grand nombre, l’individu doit oublier son train-train quotidien pour soit disparaître dans l’isolement ou être en première ligne pour assurer les besoins fondamentaux de cette même société. Mais personne ne veut disparaître et c’est à ce moment que la liminalité prend forme. Conférences virtuelles, séminaires, leçons DIY en direct et 5 à 7 numériques entre amis se mettent en place et viennent effacer la limite entre espace public et privé. Nous avons disparu de la place publique, mais nos salles à manger deviennent dès lors le nouveau cœur de nos villes. Et qu’importe si la connexion internet s’interrompt, nous irons chanter sur nos balcons avec ce voisin que nous ignorions jusqu’à présent. Nouvelle réalité, nouvelles règles.
L’art ne peut échapper à cette situation. Les musées et autres institutions culturelles sont fermés et jugés non essentiels. Les foires d’art contemporain, les biennales et festivals fondent au soleil ou sont reportés à une date incertaine. D’un autre côté, les artistes continuent de créer tout en repensant au contexte de présentation, à la façon de produire et au sujet de cette création. Les frontières d’hier ont disparu et le temps est venu de redécouvrir ce qui est possible à l’intérieur des limites de ce nouveau monde. Des liens se tissent au travers du fait de reconsidérer notre quotidien et nous donnent une ligne directrice pour le futur. C’est donc le moment de mettre cette liminalité au centre de notre discussion et, pendant que nous y sommes, évitons les habitudes du passé.
Le Liminal Pavilion souhaite mettre de l’avant ces zones grises; que ce soit au niveau empirique ou conceptuel, nous devons nous pencher sur ces changements. Nous prendrons cette contemporanéité comme un matériau pour la mise en place de l’exposition et voulons aller au-delà du cube blanc monolithique. Nous nous éloignerons, par la même occasion, d’une approche dichotomique; bon / mal, haut art / art populaire, concept / matérialité, technologie / nature, ou individu / société. Tous ceux-ci sont désuets et nous savons très bien qu’en fait chaque élément est complémentaire à, et interconnecté avec, l’autre. Alors, voyons plus loin et pensons plutôt à une haute nature, une mauvaise matérialité, ou même une société technologiquement populaire.
La liminalité nous attend.
https://liminalpavilion.wixsite.com/litote/open-call