VERNISSAGE
Dimanche le 2 avril à 14h
EXPOSITIONS
Du 2 avril au 23 avril 2006
Du mardi au dimanche de 12h à 17h
48, Côte du Passage, Lévis
France Lachaine et Michel Guay
L’excès de voir : l’il et le regard de l’il
Les uvres de France Lachaine et de Michel Guay tentent l’hybridation (inter/multi/pluri/disciplinaire) entre l’art, la philosophie et la littérature ou jusqu’à ce que l’objet s’ouvre, décuple le sens ou jusqu’à ce que le texte porteur d’idées se matérialise ou jusqu’à ce que la matière, l’image s’empare du texte au point de le faire disparaître comme entité ou jusqu’à ce qu’un lecteur se l’approprie, réécrive le propos. Et si l’intention est à la base intellectuelle, elle est aussi souvent ludique, parfois même ironique. Les artistes proposent une vingtaine d’objets textuels témoignant de l’hybridation des langages plastiques, littéraires et philosophiques. Les objets textuels proposés au lecteur, sont en soi des bricolages au sens étymologique. Ce sont des fantasmagories qui physiquement et intellectuellement dérangent. D’une beauté énigmatique, (dé)pourvue d’artifice et d’une austérité presque inéluctable, la matière provient d’une technologie récente : lecteur VHS, DVD, télécopieur, photocopieur, appareil photo, etc. Arraché à une mécanique complexe et dépouillée de sa fonction, elle exhibe sa nudité, une froideur sensible. Et la matière dicte la forme et sa configuration. Et ces textes, ces mots, la couvrent en tout ou en partie. À moins que ce soit l’inverse
Quelle est la forme, quel est le fond? En examen hors, en contexte, on tente de trouver les indices. La matière impose son vocabulaire, puis la matière intervient arrêtant momentanément notre capacité à faire sens. Fortuite ou réelle intention sémantique? Tantôt l’un, tantôt l’autre…
France Lachaine est pédagogue de formation en arts plastiques. Elle est titulaire d’une maîtrise en éducation de l’Université du Québec à Rimouski et en Abitibi-Témiscamingue. L’artiste possède plusieurs expositions individuelles et collectives présentées au Québec et au Canada. Elle a collaboré à maintes reprises à des publications en littérature et en arts visuels. L’artiste aussi critique et commente les arts visuels dans diverses publications.
Michel Guay est titulaire d’un doctorat en philosophie de l’Université du Québec à Trois-Rivières et d’un doctorat en Études françaises de l’Université de Sherbrooke. Son cheminement académique lui a permis une pratique interdisciplinaire : littérature, philosophie et arts visuels. Michel Guay appuis les uvres de l’artiste France Lachaine. Il a vécu plusieurs expériences littéraires, de recherches et il a collaboré à diverses revues.
VERNISSAGE
Dimanche le 2 avril à 14h
EXPOSITIONS
Du 2 avril au 23 avril 2006
Du mardi au dimanche de 12h à 17h
48, Côte du Passage, Lévis
France Lachaine et Michel Guay
L’excès de voir : l’il et le regard de l’il
Les uvres de France Lachaine et de Michel Guay tentent l’hybridation (inter/multi/pluri/disciplinaire) entre l’art, la philosophie et la littérature ou jusqu’à ce que l’objet s’ouvre, décuple le sens ou jusqu’à ce que le texte porteur d’idées se matérialise ou jusqu’à ce que la matière, l’image s’empare du texte au point de le faire disparaître comme entité ou jusqu’à ce qu’un lecteur se l’approprie, réécrive le propos. Et si l’intention est à la base intellectuelle, elle est aussi souvent ludique, parfois même ironique. Les artistes proposent une vingtaine d’objets textuels témoignant de l’hybridation des langages plastiques, littéraires et philosophiques. Les objets textuels proposés au lecteur, sont en soi des bricolages au sens étymologique. Ce sont des fantasmagories qui physiquement et intellectuellement dérangent. D’une beauté énigmatique, (dé)pourvue d’artifice et d’une austérité presque inéluctable, la matière provient d’une technologie récente : lecteur VHS, DVD, télécopieur, photocopieur, appareil photo, etc. Arraché à une mécanique complexe et dépouillée de sa fonction, elle exhibe sa nudité, une froideur sensible. Et la matière dicte la forme et sa configuration. Et ces textes, ces mots, la couvrent en tout ou en partie. À moins que ce soit l’inverse Quelle est la forme, quel est le fond? En examen hors, en contexte, on tente de trouver les indices. La matière impose son vocabulaire, puis la matière intervient arrêtant momentanément notre capacité à faire sens. Fortuite ou réelle intention sémantique? Tantôt l’un, tantôt l’autre…
France Lachaine est pédagogue de formation en arts plastiques. Elle est titulaire d’une maîtrise en éducation de l’Université du Québec à Rimouski et en Abitibi-Témiscamingue. L’artiste possède plusieurs expositions individuelles et collectives présentées au Québec et au Canada. Elle a collaboré à maintes reprises à des publications en littérature et en arts visuels. L’artiste aussi critique et commente les arts visuels dans diverses publications.
Michel Guay est titulaire d’un doctorat en philosophie de l’Université du Québec à Trois-Rivières et d’un doctorat en Études françaises de l’Université de Sherbrooke. Son cheminement académique lui a permis une pratique interdisciplinaire : littérature, philosophie et arts visuels. Michel Guay appuis les uvres de l’artiste France Lachaine. Il a vécu plusieurs expériences littéraires, de recherches et il a collaboré à diverses revues.