Montréal, le 3 juillet 2009
Monsieur Marc DeSerres
Président du conseil d’administration
Musée d’art contemporain de Montréal
185, rue Sainte-Catherine Ouest
Montréal (Québec)
H2X 3X5
Monsieur,
C’est avec étonnement que nous apprenions, le 16 juin dernier, la nomination de la nouvelle directrice générale du Musée d’art contemporain de Montréal. Notre surprise est d’abord venue du fait qu’une large partie de la communauté culturelle espérait à cette occasion un changement en profondeur pour l’institution. Le concours public que vous avez ouvert pour ce poste a d’ailleurs compté pour beaucoup dans la promesse d’une telle revitalisation.
Notre étonnement a toutefois fait place à de l’indignation lorsque nous avons constaté que votre comité de sélection, composé uniquement de membres du conseil d’administration, ne comprenait aucun expert externe, a choisi de ne pas recevoir en entrevue des candidats très valables repérés par votre chasseur de têtes et a plutôt décidé de procéder à une nomination interne, ce qui revient à dire que ce concours était un leurre. Pourquoi, monsieur DeSerres ? Avions-nous besoin d’une telle illusion – échafaudée aux frais de l’État et coûteuse pour tous en temps et en énergie – alors que rien ne vous empêchait de récompenser d’office une fidèle employée ?
Cette situation ternit la réputation du MACM qui n’a pas osé, en les circonstances, s’exposer à la comparaison de différents profils d’excellence. Il ne faudrait pas sous-estimer la perte de motivation et de confiance qui en résulte au sein de la communauté artistique québécoise qui est la base et la première énergie du Musée. Cette communauté se caractérise par ses expertises professionnelles solides, son niveau d’exigence et ses approches inventives en matière d’art contemporain et de gestion des organismes culturels – toutes choses dont nous nous sommes collectivement dotés par l’émulation, une ouverture sur le monde et des formations universitaires avancées. Le recrutement de candidats sur la scène internationale aurait par ailleurs été, pour le Québec, un exercice hautement stimulant, nécessaire même puisque nous souffrons d’isolement. Il aurait également permis de prendre la mesure de l’intérêt que suscite le MACM dans le monde élargi de l’art contemporain.
La procédure d’embauche que le comité a privilégiée, quoiqu’elle demeure légale, est, au niveau éthique, extrêmement contestable dans le contexte d’une société d’État puisqu’elle ne rencontre pas les critères élémentaires de tout processus de sélection : transparence, égalité des chances et rigueur dans l’analyse des propositions. La situation nous préoccupe d’autant plus que l’embauche récente de deux conservateurs a également été le fruit de discussions internes plutôt que d’appels publics. Faut-il y voir l’installation d’une culture institutionnelle qui prévaudra à nouveau dans le traitement du poste de conservateur et de la direction artistique et éducative toujours à combler ? Pouvez-vous expliquer, à cet effet, quelle est votre conception des obligations qu’a, vis-à-vis des professions auxquelles elle est liée, la société d’État exceptionnellement placée sous votre responsabilité pour un troisième mandat ?
Si votre approche déçoit tant, c’est que nous voyons dans le Musée d’art contemporain de Montréal – longtemps la seule institution de cette nature au Canada et de loin la plus importante encore aujourd’hui – un outil extraordinaire qui ne fonctionne pas à la mesure de son potentiel. Nous trépignons d’impatience de voir ce joyau de la modernité québécoise proposer une véritable vision de l’art contemporain et actuel, entrer en dialogue avec sa communauté immédiate, faire preuve d’audace dans ses réalisations, susciter la réflexion sur la pratique de l’histoire de l’art, du commissariat et de la muséologie, être le fer de lance du mouvement culturel canadien en ce qui concerne les arts visuels et médiatiques, rayonner dans le monde, bref, agir en véritable institution nationale.
Pour le moment toutefois, et malgré certaines belles réalisations, le Québec sous-utilise de manière flagrante ce véhicule inestimable. Timoré, le MACM se contente généralement d’accueillir des valeurs sûres de l’extérieur sans y porter un regard précis, ignore sans raison apparente des acteurs essentiels de son milieu (artistes, commissaires, chercheurs, designers, etc.), ne se sert pas de l’exposition comme d’un mode de réflexion, privilégie le plus souvent des pratiques artistiques qui ne posent aucun défi aux règles de la muséologie (au détriment de tout un pan de la création actuelle), voit rétrécir d’année en année son cycle de colloques et de conférences, et ne fait qu’exceptionnellement circuler un artiste québécois vivant sur la scène internationale où le Musée demeure méconnu, voire invisible.
Le Musée d’art contemporain de Montréal, en ce qu’il acquiert et présente les productions visuelles les plus actuelles, a le devoir de se placer au premier rang de notre développement culturel et intellectuel. Il a plus que jamais besoin d’une importante réforme. Soyez assuré que vous pourrez vous appuyer sur les signataires de cette lettre et sur plusieurs autres intervenants pour mener à terme les changements nécessaires afin de permettre au Musée de jouer pleinement son rôle dans notre société.
Espérant que vous saurez reconnaître la dimension constructive de cette réflexion, nous vous prions d’agréer, Monsieur le président, l’expression de nos salutations distinguées.
Jocelyne Alloucherie, artiste, prix Paul-Émile Borduas 2002
David Altmejd, artiste, représentant du Canada à la Biennale de Venise 2007
Danielle April, artiste
Mathieu Beauséjour, artiste
BGL, sculpteurs
Dominique Blain, artiste
Catherine Bodmer, artiste et travailleuse culturelle
Vincent Bonin, commissaire et chercheur indépendant
Pierre Bourgault, artiste
Marie Carani, professeure d’histoire de l’art, Université Laval
Michel Campeau, photographe, bourse Jean-Paul-Riopelle (CALQ) 2009-2010
Bertrand Carrière, photographe, professeur de photographie, cégep André-Laurendeau
Vicky Chainey Gagnon, commissaire et doctorante en muséologie, UQÀM
Serge Clément, photographe
Mario Côté, artiste, professeur à l’École des arts visuels et médiatiques de l’UQÀM
Francine Couture, professeure d’histoire de l’art, UQÀM
Monic Cozic, artiste
Yvon Cozic, artiste
Gilles Daigneault, critique et commissaire indépendant
Éric Daudelin, artiste
Martin Dufrasne, artiste
Lucie Duval, artiste
Rose-Marie E. Goulet, artiste
Serge Fisette, directeur, revue Espace
Vera Frenkel, F.R.S.C., artiste multidisciplinaire
Richard Gagnier, restaurateur spécialiste de l’art contemporain
Jean Gagnon, directeur, SBC galerie d’art contemporain, commissaire et critique indépendant, doctorant en Études et pratiques des arts, UQÀM
Emmanuel Galland, artiste, commissaire, consultant cultures + communications
Yan Giguère, artiste
Peter Gnass, artiste
Raphaëlle de Groot, artiste
Caroline Hayeur, photographe
Isabelle Hayeur, artiste
Marie-Josée Jean, chercheure et commissaire
Sylvie Lacerte, commissaire et chercheure indépendante
Laurier Lacroix, professeur d’histoire de l’art et muséologue, UQAM, prix Gérard-Morissette 2008
Éric Ladouceur, artiste
Lise Lamarche, professeure honoraire, département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques, Université de Montréal
Johanne Lamoureux, professeure d’histoire de l’art, Université de Montréal
Guy Laramée, artiste
François Lemieux, artiste
Lise Létourneau, artiste
Patrice Loubier, critique d’art, commissaire et professeur substitut d’histoire de l’art, UQÀM
Massimo Guererra, artiste, prix Ozias-Leduc de la Fondation Émile-Nelligan 2001
Frédéric Metz, professeur, École de design, UQÀM
Raynald Michaud, directeur du développement culturel, Société de développement culturel de Terrebonne
Jean-Pierre Morin, artiste
Nadia Myre, artiste
Anne-Marie Ninacs, commissaire et chercheure indépendante, doctorante en histoire de l’art, Université de Montréal, prix de l’UQÀM 2005
Martine Paquet, directrice-adjointe, Galerie Lacerte art contemporain
André-Louis Paré, professeur de philosophie au Cégep André-Laurendeau, critique et commissaire
Roberto Pellegrinuzzi, artiste
Sonia Pelletier, critique d’art, commissaire et éditrice indépendante
Didier Prioul, professeur d’histoire de l’art et muséologue, Université Laval
Eduardo Ralickas, critique d’art et doctorant en histoire de l’art, Université de Montréal et EHESS, Paris
Anne Ramsden, artiste, professeure à l’École des arts visuels et médiatiques de l’UQÀM
Éric Raymond, artiste, professeur à l’École des arts visuels et médiatiques de l’UQÀM
Monique Régimbald-Zeiber, artiste, professeure à l’École des arts visuels et médiatiques de l’UQÀM
Louise Robert, peintre
Jean-Claude Rochefort, critique d’art et conservateur indépendant
Bernard Schütze, critique d’art
Emmanuel Sévigny, scénographe et artiste technologique
Robin Simpson, co-fondateur, Pavilion Projects
Françoise Sullivan, artiste, prix Paul-Émile Borduas 1987
Richard-Max Tremblay, artiste
Jean-Philippe Uzel, professeur d’histoire de l’art, UQÀM
Angèle Verret, artiste
Adhésions après envoi au destinataire :
Serge Allaire, historien de l’art, UQÀM
Rose-Marie Arbour, historienne de l’art
Ève-Lyne Beaudry, commissaire
Stéphanie Béliveau, artiste
Simon Blais, directeur, galerie Simon Blais
Martin Boisseau, artiste, professeur en arts plastiques, Cégep de Sainte-Foy
Sylvain Bouthillette, artiste
Jocelyne Chabot, artiste
Sylvie Cotton, artiste
Hugues Dugas, artiste
Dominique Fontaine, commissaire indépendante
Dominique Gaucher, artiste
Nicole Gingras, commissaire et chercheure indépendante
Cynthia Girard, artiste visuelle et poète
Patrice Giroux, artiste et consultant en muséologie
Claude Guérin, graphiste
Jocelyn Jean, artiste
Nicole Jolicœur, artiste multidisciplinaire, professeure honoraire à l’École des arts visuels et médiatiques de l’UQÀM
Manuela Lalic, artiste
Martha Langford, professeur, département d’histoire de l’art, Université Concordia
Maryse Larivière, artiste, co-fondatrice Pavilion Projects
Renée Lavaillante, artiste
Nicole Lebel, artiste
Corine Lemieux, artiste
Emmanuelle Léonard, artiste
Georges Leroux, philosophe
Paul Litherland, artiste
Rhonda L. Meier, commissaire indépendante
Lili Michaud, directrice, Occurence espace d’art et d’essai contemporains
Joyce Millar, directrice, la Galerie d’art Stewart Hall
Claude Mongrain, sculpteur, professeur à l’École des arts visuels et médiatiques de l’UQÀM
Alain Paiement, artiste
Louise Paillé, artiste et chargée de cours en Histoire de l’art à l’UQTR
Suzanne Paquet, professeure adjointe, département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques, Université de Montréal
Jocelyn Philibert, artiste
Christine Redfern, artiste et critique d’art
Jeanne Renaud, chorégraphe, Prix Denise-Pelletier 1989
Denis Rousseau, artiste, professeur à l’École des arts visuels et médiatiques de l’UQÀM
Marcel Saint-Pierre, artiste et professeur associé, département d’histoire de l’art, UQÀM
Michèle Thériault, commissaire
Karen Trask, artiste
Ève K. Tremblay, artiste
Louise Viger, artiste
c.c. Madame Christine St-Pierre, ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine
Montréal, le 3 juillet 2009
Monsieur Marc DeSerres
Président du conseil d’administration
Musée d’art contemporain de Montréal
185, rue Sainte-Catherine Ouest
Montréal (Québec)
H2X 3X5
Monsieur,
C’est avec étonnement que nous apprenions, le 16 juin dernier, la nomination de la nouvelle directrice générale du Musée d’art contemporain de Montréal. Notre surprise est d’abord venue du fait qu’une large partie de la communauté culturelle espérait à cette occasion un changement en profondeur pour l’institution. Le concours public que vous avez ouvert pour ce poste a d’ailleurs compté pour beaucoup dans la promesse d’une telle revitalisation.
Notre étonnement a toutefois fait place à de l’indignation lorsque nous avons constaté que votre comité de sélection, composé uniquement de membres du conseil d’administration, ne comprenait aucun expert externe, a choisi de ne pas recevoir en entrevue des candidats très valables repérés par votre chasseur de têtes et a plutôt décidé de procéder à une nomination interne, ce qui revient à dire que ce concours était un leurre. Pourquoi, monsieur DeSerres ? Avions-nous besoin d’une telle illusion – échafaudée aux frais de l’État et coûteuse pour tous en temps et en énergie – alors que rien ne vous empêchait de récompenser d’office une fidèle employée ?
Cette situation ternit la réputation du MACM qui n’a pas osé, en les circonstances, s’exposer à la comparaison de différents profils d’excellence. Il ne faudrait pas sous-estimer la perte de motivation et de confiance qui en résulte au sein de la communauté artistique québécoise qui est la base et la première énergie du Musée. Cette communauté se caractérise par ses expertises professionnelles solides, son niveau d’exigence et ses approches inventives en matière d’art contemporain et de gestion des organismes culturels – toutes choses dont nous nous sommes collectivement dotés par l’émulation, une ouverture sur le monde et des formations universitaires avancées. Le recrutement de candidats sur la scène internationale aurait par ailleurs été, pour le Québec, un exercice hautement stimulant, nécessaire même puisque nous souffrons d’isolement. Il aurait également permis de prendre la mesure de l’intérêt que suscite le MACM dans le monde élargi de l’art contemporain.
La procédure d’embauche que le comité a privilégiée, quoiqu’elle demeure légale, est, au niveau éthique, extrêmement contestable dans le contexte d’une société d’État puisqu’elle ne rencontre pas les critères élémentaires de tout processus de sélection : transparence, égalité des chances et rigueur dans l’analyse des propositions. La situation nous préoccupe d’autant plus que l’embauche récente de deux conservateurs a également été le fruit de discussions internes plutôt que d’appels publics. Faut-il y voir l’installation d’une culture institutionnelle qui prévaudra à nouveau dans le traitement du poste de conservateur et de la direction artistique et éducative toujours à combler ? Pouvez-vous expliquer, à cet effet, quelle est votre conception des obligations qu’a, vis-à-vis des professions auxquelles elle est liée, la société d’État exceptionnellement placée sous votre responsabilité pour un troisième mandat ?
Si votre approche déçoit tant, c’est que nous voyons dans le Musée d’art contemporain de Montréal – longtemps la seule institution de cette nature au Canada et de loin la plus importante encore aujourd’hui – un outil extraordinaire qui ne fonctionne pas à la mesure de son potentiel. Nous trépignons d’impatience de voir ce joyau de la modernité québécoise proposer une véritable vision de l’art contemporain et actuel, entrer en dialogue avec sa communauté immédiate, faire preuve d’audace dans ses réalisations, susciter la réflexion sur la pratique de l’histoire de l’art, du commissariat et de la muséologie, être le fer de lance du mouvement culturel canadien en ce qui concerne les arts visuels et médiatiques, rayonner dans le monde, bref, agir en véritable institution nationale.
Pour le moment toutefois, et malgré certaines belles réalisations, le Québec sous-utilise de manière flagrante ce véhicule inestimable. Timoré, le MACM se contente généralement d’accueillir des valeurs sûres de l’extérieur sans y porter un regard précis, ignore sans raison apparente des acteurs essentiels de son milieu (artistes, commissaires, chercheurs, designers, etc.), ne se sert pas de l’exposition comme d’un mode de réflexion, privilégie le plus souvent des pratiques artistiques qui ne posent aucun défi aux règles de la muséologie (au détriment de tout un pan de la création actuelle), voit rétrécir d’année en année son cycle de colloques et de conférences, et ne fait qu’exceptionnellement circuler un artiste québécois vivant sur la scène internationale où le Musée demeure méconnu, voire invisible.
Le Musée d’art contemporain de Montréal, en ce qu’il acquiert et présente les productions visuelles les plus actuelles, a le devoir de se placer au premier rang de notre développement culturel et intellectuel. Il a plus que jamais besoin d’une importante réforme. Soyez assuré que vous pourrez vous appuyer sur les signataires de cette lettre et sur plusieurs autres intervenants pour mener à terme les changements nécessaires afin de permettre au Musée de jouer pleinement son rôle dans notre société.
Espérant que vous saurez reconnaître la dimension constructive de cette réflexion, nous vous prions d’agréer, Monsieur le président, l’expression de nos salutations distinguées.
Jocelyne Alloucherie, artiste, prix Paul-Émile Borduas 2002
David Altmejd, artiste, représentant du Canada à la Biennale de Venise 2007
Danielle April, artiste
Mathieu Beauséjour, artiste
BGL, sculpteurs
Dominique Blain, artiste
Catherine Bodmer, artiste et travailleuse culturelle
Vincent Bonin, commissaire et chercheur indépendant
Pierre Bourgault, artiste
Marie Carani, professeure d’histoire de l’art, Université Laval
Michel Campeau, photographe, bourse Jean-Paul-Riopelle (CALQ) 2009-2010
Bertrand Carrière, photographe, professeur de photographie, cégep André-Laurendeau
Vicky Chainey Gagnon, commissaire et doctorante en muséologie, UQÀM
Serge Clément, photographe
Mario Côté, artiste, professeur à l’École des arts visuels et médiatiques de l’UQÀM
Francine Couture, professeure d’histoire de l’art, UQÀM
Monic Cozic, artiste
Yvon Cozic, artiste
Gilles Daigneault, critique et commissaire indépendant
Éric Daudelin, artiste
Martin Dufrasne, artiste
Lucie Duval, artiste
Rose-Marie E. Goulet, artiste
Serge Fisette, directeur, revue Espace
Vera Frenkel, F.R.S.C., artiste multidisciplinaire
Richard Gagnier, restaurateur spécialiste de l’art contemporain
Jean Gagnon, directeur, SBC galerie d’art contemporain, commissaire et critique indépendant, doctorant en Études et pratiques des arts, UQÀM
Emmanuel Galland, artiste, commissaire, consultant cultures + communications
Yan Giguère, artiste
Peter Gnass, artiste
Raphaëlle de Groot, artiste
Caroline Hayeur, photographe
Isabelle Hayeur, artiste
Marie-Josée Jean, chercheure et commissaire
Sylvie Lacerte, commissaire et chercheure indépendante
Laurier Lacroix, professeur d’histoire de l’art et muséologue, UQAM, prix Gérard-Morissette 2008
Éric Ladouceur, artiste
Lise Lamarche, professeure honoraire, département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques, Université de Montréal
Johanne Lamoureux, professeure d’histoire de l’art, Université de Montréal
Guy Laramée, artiste
François Lemieux, artiste
Lise Létourneau, artiste
Patrice Loubier, critique d’art, commissaire et professeur substitut d’histoire de l’art, UQÀM
Massimo Guererra, artiste, prix Ozias-Leduc de la Fondation Émile-Nelligan 2001
Frédéric Metz, professeur, École de design, UQÀM
Raynald Michaud, directeur du développement culturel, Société de développement culturel de Terrebonne
Jean-Pierre Morin, artiste
Nadia Myre, artiste
Anne-Marie Ninacs, commissaire et chercheure indépendante, doctorante en histoire de l’art, Université de Montréal, prix de l’UQÀM 2005
Martine Paquet, directrice-adjointe, Galerie Lacerte art contemporain
André-Louis Paré, professeur de philosophie au Cégep André-Laurendeau, critique et commissaire
Roberto Pellegrinuzzi, artiste
Sonia Pelletier, critique d’art, commissaire et éditrice indépendante
Didier Prioul, professeur d’histoire de l’art et muséologue, Université Laval
Eduardo Ralickas, critique d’art et doctorant en histoire de l’art, Université de Montréal et EHESS, Paris
Anne Ramsden, artiste, professeure à l’École des arts visuels et médiatiques de l’UQÀM
Éric Raymond, artiste, professeur à l’École des arts visuels et médiatiques de l’UQÀM
Monique Régimbald-Zeiber, artiste, professeure à l’École des arts visuels et médiatiques de l’UQÀM
Louise Robert, peintre
Jean-Claude Rochefort, critique d’art et conservateur indépendant
Bernard Schütze, critique d’art
Emmanuel Sévigny, scénographe et artiste technologique
Robin Simpson, co-fondateur, Pavilion Projects
Françoise Sullivan, artiste, prix Paul-Émile Borduas 1987
Richard-Max Tremblay, artiste
Jean-Philippe Uzel, professeur d’histoire de l’art, UQÀM
Angèle Verret, artiste
Adhésions après envoi au destinataire :
Serge Allaire, historien de l’art, UQÀM
Rose-Marie Arbour, historienne de l’art
Ève-Lyne Beaudry, commissaire
Stéphanie Béliveau, artiste
Simon Blais, directeur, galerie Simon Blais
Martin Boisseau, artiste, professeur en arts plastiques, Cégep de Sainte-Foy
Sylvain Bouthillette, artiste
Jocelyne Chabot, artiste
Sylvie Cotton, artiste
Hugues Dugas, artiste
Dominique Fontaine, commissaire indépendante
Dominique Gaucher, artiste
Nicole Gingras, commissaire et chercheure indépendante
Cynthia Girard, artiste visuelle et poète
Patrice Giroux, artiste et consultant en muséologie
Claude Guérin, graphiste
Jocelyn Jean, artiste
Nicole Jolicœur, artiste multidisciplinaire, professeure honoraire à l’École des arts visuels et médiatiques de l’UQÀM
Manuela Lalic, artiste
Martha Langford, professeur, département d’histoire de l’art, Université Concordia
Maryse Larivière, artiste, co-fondatrice Pavilion Projects
Renée Lavaillante, artiste
Nicole Lebel, artiste
Corine Lemieux, artiste
Emmanuelle Léonard, artiste
Georges Leroux, philosophe
Paul Litherland, artiste
Rhonda L. Meier, commissaire indépendante
Lili Michaud, directrice, Occurence espace d’art et d’essai contemporains
Joyce Millar, directrice, la Galerie d’art Stewart Hall
Claude Mongrain, sculpteur, professeur à l’École des arts visuels et médiatiques de l’UQÀM
Alain Paiement, artiste
Louise Paillé, artiste et chargée de cours en Histoire de l’art à l’UQTR
Suzanne Paquet, professeure adjointe, département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques, Université de Montréal
Jocelyn Philibert, artiste
Christine Redfern, artiste et critique d’art
Jeanne Renaud, chorégraphe, Prix Denise-Pelletier 1989
Denis Rousseau, artiste, professeur à l’École des arts visuels et médiatiques de l’UQÀM
Marcel Saint-Pierre, artiste et professeur associé, département d’histoire de l’art, UQÀM
Michèle Thériault, commissaire
Karen Trask, artiste
Ève K. Tremblay, artiste
Louise Viger, artiste
c.c. Madame Christine St-Pierre, ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine