Le murmure des ruisseaux
Espace Projet lance un appel pour son prochain projet dans l’espace public. Le murmure des ruisseaux propose de s’attarder à une topographie, une géologie et un urbanisme qui ne sont plus visibles suite à l’enfouissement de la majorité des ruisseaux qui parcouraient jadis Montréal. En effet, dès 1837 la construction de canalisation débute et on estime qu’environ 82 % des ruisseaux auraient alors disparu. Bien que cela ait facilité le développement urbain et réduit les risques sur la santé publique à court terme, la disparition de ces éléments naturels a eu, à long terme, des conséquences néfastes sur l’environnement et l’urbanisme.
La disparition de ces ruisseaux soulève plusieurs pistes qui nourrissent déjà la base d’une réflexion : Quelles sont les conséquences sur le climat de la ville et comment pouvons-nous trouver des solutions pour l’améliorer ? Quels sont les impacts sur la topographie de l’île et comment l’urbanisme et l’architecture se sont développés à partir de ce changement important ? De quelles façons pouvons-nous préserver la mémoire des ruisseaux, souligner leur présence physique, métaphorique et géographique ? Comment l’art peut être vecteur de mémoire, passeur d’histoire ? Mais aussi regard vers l’avenir ? À partir de ce sujet et des premières réflexions qui en découlent nous souhaitons réaliser des projets qui parlent d’histoire, de mémoire collective, de sensibilité à l’espace avec des approches poétique, historique, politique ou formelle/spatiale.
Les artistes sélectionné.e.s devront réaliser interventions éphémères dans la ville. Les artistes collaboreront avec des professionnel.elle.s d’autres domaines (histoire, géographie et urbanisme) dans la phase de recherche du projet (automne 2020) afin de bonifier leurs réflexions. Les projets devront être réalisés à la fin du printemps 2021 et une publication sera réalisée à l’été 2021 afin de documenter le projet.
Espace Projet s’engage à offrir des cachets CARFAC et un budget de production. La teneur et le budget du projet évolueront selon les financements reçus dans les mois qui viennent. Nous nous engageons également à avoir une démarche responsable : c’est-à-dire à choisir des projets qui ne sont pas permanents et qui n’altèrent pas l’espace public et les milieux naturels, en plus de réaliser une publication dont l’impact environnemental sera neutre. Aussi, nous souhaitons avoir une diversité d’approches et de points de vue afin de proposer un projet représentatif de Montréal. Nous acceptons les projets provenant de toutes les disciplines en art actuel.
Votre dossier doit inclure :
– une proposition de projet éphémère en lien avec la thématique (500 mots) ;
– une ébauche de budget pour le projet ;
– votre curriculum vitae ;
– votre démarche artistique ;
– un portfolio ou un lien vers votre site web.
Date limite : 15 avril 2020
Faire parvenir vos dossiers à : expo.espaceprojet@gmail.com
N’hésitez pas à visiter notre site : www.espaceprojet.net ou à communiquer avec nous à l’adresse courriel ci-haut.
CONTEXTE ET DOCUMENTATION
On estime qu’il y avait sur l’île de Montréal plus de 337 kilomètres de ruisseaux. Cependant, au début du 19e siècle avec le développement urbain, ces nombreux cours d’eau qui traversent la ville deviennent rapidement des obstacles. Les rues ne peuvent être construites en continu, les ruisseaux sont difficilement contournables et ces égouts à ciel ouvert menacent la santé publique. Plusieurs chercheurs s’intéressent actuellement à ce phénomène et souhaitent les voir ressurgir car cela aiderait à l’amélioration des conditions climatiques. En effet, les points d’eau aident à diminuer les îlots de chaleur, ils peuvent recueillir les eaux de pluie pour éviter les inondations et améliorer la qualité de cette eau – pour l’instant mêlée à celle des égouts – qui se retrouve dans les rivières.
Pour un aperçu du sujet : ici
Pour voir des cartes retraçant les cours d’eau : ici
Le murmure des ruisseaux
Espace Projet lance un appel pour son prochain projet dans l’espace public. Le murmure des ruisseaux propose de s’attarder à une topographie, une géologie et un urbanisme qui ne sont plus visibles suite à l’enfouissement de la majorité des ruisseaux qui parcouraient jadis Montréal. En effet, dès 1837 la construction de canalisation débute et on estime qu’environ 82 % des ruisseaux auraient alors disparu. Bien que cela ait facilité le développement urbain et réduit les risques sur la santé publique à court terme, la disparition de ces éléments naturels a eu, à long terme, des conséquences néfastes sur l’environnement et l’urbanisme.
La disparition de ces ruisseaux soulève plusieurs pistes qui nourrissent déjà la base d’une réflexion : Quelles sont les conséquences sur le climat de la ville et comment pouvons-nous trouver des solutions pour l’améliorer ? Quels sont les impacts sur la topographie de l’île et comment l’urbanisme et l’architecture se sont développés à partir de ce changement important ? De quelles façons pouvons-nous préserver la mémoire des ruisseaux, souligner leur présence physique, métaphorique et géographique ? Comment l’art peut être vecteur de mémoire, passeur d’histoire ? Mais aussi regard vers l’avenir ? À partir de ce sujet et des premières réflexions qui en découlent nous souhaitons réaliser des projets qui parlent d’histoire, de mémoire collective, de sensibilité à l’espace avec des approches poétique, historique, politique ou formelle/spatiale.
Les artistes sélectionné.e.s devront réaliser interventions éphémères dans la ville. Les artistes collaboreront avec des professionnel.elle.s d’autres domaines (histoire, géographie et urbanisme) dans la phase de recherche du projet (automne 2020) afin de bonifier leurs réflexions. Les projets devront être réalisés à la fin du printemps 2021 et une publication sera réalisée à l’été 2021 afin de documenter le projet.
Espace Projet s’engage à offrir des cachets CARFAC et un budget de production. La teneur et le budget du projet évolueront selon les financements reçus dans les mois qui viennent. Nous nous engageons également à avoir une démarche responsable : c’est-à-dire à choisir des projets qui ne sont pas permanents et qui n’altèrent pas l’espace public et les milieux naturels, en plus de réaliser une publication dont l’impact environnemental sera neutre. Aussi, nous souhaitons avoir une diversité d’approches et de points de vue afin de proposer un projet représentatif de Montréal. Nous acceptons les projets provenant de toutes les disciplines en art actuel.
Votre dossier doit inclure :
– une proposition de projet éphémère en lien avec la thématique (500 mots) ;
– une ébauche de budget pour le projet ;
– votre curriculum vitae ;
– votre démarche artistique ;
– un portfolio ou un lien vers votre site web.
Date limite : 15 avril 2020
Faire parvenir vos dossiers à : expo.espaceprojet@gmail.com
N’hésitez pas à visiter notre site : www.espaceprojet.net ou à communiquer avec nous à l’adresse courriel ci-haut.
CONTEXTE ET DOCUMENTATION
On estime qu’il y avait sur l’île de Montréal plus de 337 kilomètres de ruisseaux. Cependant, au début du 19e siècle avec le développement urbain, ces nombreux cours d’eau qui traversent la ville deviennent rapidement des obstacles. Les rues ne peuvent être construites en continu, les ruisseaux sont difficilement contournables et ces égouts à ciel ouvert menacent la santé publique. Plusieurs chercheurs s’intéressent actuellement à ce phénomène et souhaitent les voir ressurgir car cela aiderait à l’amélioration des conditions climatiques. En effet, les points d’eau aident à diminuer les îlots de chaleur, ils peuvent recueillir les eaux de pluie pour éviter les inondations et améliorer la qualité de cette eau – pour l’instant mêlée à celle des égouts – qui se retrouve dans les rivières.
Pour un aperçu du sujet : ici
Pour voir des cartes retraçant les cours d’eau : ici