Le milieu des affaires prône un filet social pour les artistes
14 janvier 2025
/ Montréal (Québec)
Jean Siag La Presse
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La question de l’absence de filet social des artistes est abordée sans détour dans une étude rendue publique l’automne dernier par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM).
C’est en constatant une baisse de la proportion d’artistes au sein de la main-d’œuvre en général – établie à 0,9 % au Québec et à 1,8 % à Montréal en 2021 – ainsi que le revenu annuel médian très faible des artistes montréalais – 17 400 $ en 2020 – que la CCMM en est venue à cette conclusion.
Aujourd’hui, elle recommande de faciliter l’accès à l’assurance-emploi pour les artistes professionnels, afin qu’ils puissent être reconnus, à certaines conditions, comme des travailleurs saisonniers, au même titre que les pêcheurs. C’est la première fois que le milieu des affaires se porte ainsi à la défense du milieu des arts.
En entrevue avec La Presse, le président de la CCMM, Michel Leblanc, ne tourne pas autour du pot : les artistes professionnels, dont plus des deux tiers sont des travailleurs autonomes, ont besoin d’un filet social.
« Il faut trouver un mécanisme pour offrir aux créateurs de la culture un filet social. On ne dit pas qu’il faut mettre en place un régime identique à celui qui existe en France, par exemple, avec les intermittents du spectacle, mais on peut s’en inspirer », indique M. Leblanc.
Jean Siag La Presse
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La question de l’absence de filet social des artistes est abordée sans détour dans une étude rendue publique l’automne dernier par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM).
C’est en constatant une baisse de la proportion d’artistes au sein de la main-d’œuvre en général – établie à 0,9 % au Québec et à 1,8 % à Montréal en 2021 – ainsi que le revenu annuel médian très faible des artistes montréalais – 17 400 $ en 2020 – que la CCMM en est venue à cette conclusion.
Aujourd’hui, elle recommande de faciliter l’accès à l’assurance-emploi pour les artistes professionnels, afin qu’ils puissent être reconnus, à certaines conditions, comme des travailleurs saisonniers, au même titre que les pêcheurs. C’est la première fois que le milieu des affaires se porte ainsi à la défense du milieu des arts.
En entrevue avec La Presse, le président de la CCMM, Michel Leblanc, ne tourne pas autour du pot : les artistes professionnels, dont plus des deux tiers sont des travailleurs autonomes, ont besoin d’un filet social.
« Il faut trouver un mécanisme pour offrir aux créateurs de la culture un filet social. On ne dit pas qu’il faut mettre en place un régime identique à celui qui existe en France, par exemple, avec les intermittents du spectacle, mais on peut s’en inspirer », indique M. Leblanc.
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