LE FRUIT DE NOS ENTRAILLES
Installation collective de la Galerie des Nanas
Cybèle Beaudoin-Pilon et Daphné Cheyenne, Martine Birobent, Caro Caron, Dinette, Sam Ectoplasm, Marilène Gaudet, Marion Hanna-Oster, Claudia Léger, Jacinthe Loranger, Céline Malépart, Nadia Nadège, Mimi Traillette
Confrontation ultime entre le sacré et le païen, Noël, quelle belle occasion de sonder le fruit de nos entrailles? Qui plus est, en ville, on oublie parfois que la vie vient de la terre et de la femme. On croit que l’urbanité est mère de tout ce qui nous entoure, de tout ce qui a droit de cité. Surtout, en matière d’arts visuels.
La Galerie des Nanas a fait le pari de délocaliser les arts féministes, pour les re-contextualiser en plein terroir, en région minière, là même où encore on tue et on plante pour se nourrir où, l’on s’entraide pour grandir politiquement, et où on a un peu plus de temps pour remettre les choses à plat.
Cette vie en ruralité, celle-là même qu’avait choisie la grande Jovette Marchessault, qui nous a quitté le 31 décembre 2012, nous rappelle encore plus que jamais les grandes peurs de ce monde. Elle nous remet en plein visage les luttes féministes du millénaire dernier, pour s’affranchir du règne de la politique à sens unique, de la corruption, de la chape d’un clergé qui se balade souvent en pick-up noir 4X4 modifié à la testostérone. Combien de croix de Chevaliers de Colomb? Combien de croix de chemin pour les morts de la route? Combien de canons de La Légion canadienne? Combien de vierges devant combien d’églises? Combien de baignoires à pattes plantées dans le sol, témoins d’un passé trop présent et d’un futur qui ne vient plus?
Un Noël rural pour une « Main » étourdie par sa post-post-modernité. Nous vous proposons un empilement de mini-autels à saveur virginale, offrandes votives hors normes, pour une relecture des entrailles de la silencieuse Marie et de son fruit qui brille comme une cathode.
LE FRUIT DE NOS ENTRAILLES
Installation collective de la Galerie des Nanas
Cybèle Beaudoin-Pilon et Daphné Cheyenne, Martine Birobent, Caro Caron, Dinette, Sam Ectoplasm, Marilène Gaudet, Marion Hanna-Oster, Claudia Léger, Jacinthe Loranger, Céline Malépart, Nadia Nadège, Mimi Traillette
Confrontation ultime entre le sacré et le païen, Noël, quelle belle occasion de sonder le fruit de nos entrailles? Qui plus est, en ville, on oublie parfois que la vie vient de la terre et de la femme. On croit que l’urbanité est mère de tout ce qui nous entoure, de tout ce qui a droit de cité. Surtout, en matière d’arts visuels.
La Galerie des Nanas a fait le pari de délocaliser les arts féministes, pour les re-contextualiser en plein terroir, en région minière, là même où encore on tue et on plante pour se nourrir où, l’on s’entraide pour grandir politiquement, et où on a un peu plus de temps pour remettre les choses à plat.
Cette vie en ruralité, celle-là même qu’avait choisie la grande Jovette Marchessault, qui nous a quitté le 31 décembre 2012, nous rappelle encore plus que jamais les grandes peurs de ce monde. Elle nous remet en plein visage les luttes féministes du millénaire dernier, pour s’affranchir du règne de la politique à sens unique, de la corruption, de la chape d’un clergé qui se balade souvent en pick-up noir 4X4 modifié à la testostérone. Combien de croix de Chevaliers de Colomb? Combien de croix de chemin pour les morts de la route? Combien de canons de La Légion canadienne? Combien de vierges devant combien d’églises? Combien de baignoires à pattes plantées dans le sol, témoins d’un passé trop présent et d’un futur qui ne vient plus?
Un Noël rural pour une « Main » étourdie par sa post-post-modernité. Nous vous proposons un empilement de mini-autels à saveur virginale, offrandes votives hors normes, pour une relecture des entrailles de la silencieuse Marie et de son fruit qui brille comme une cathode.
Montréal (Québec) H2W 1Z3