Le film Raphaëlle de Groot à Venise, projection du film le lundi 2 décembre à 18h à la Galerie de l’UQAM

La Galerie de l’UQAM et le Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) présenteront en grande primeur, le 2 décembre, à 18h, le film réalisé lors de la performance de Raphaëlle de Groot à la Biennale de Venise en mai dernier. La projection du film, d’une durée de 30 minutes, aura lieu en présence de l’artiste. L’entrée est gratuite.

Raphaëlle de Groot. En exercice à Venise

Le 30 mai dernier, la Galerie de l’UQAM a présenté un projet de Raphaëlle de Groot à la Biennale de Venise 2013, en partenariat exclusif avec le Conseil des arts et des lettres du Québec. À l’initiative de la commissaire Louise Déry, qui en a développé le concept en 2009, et avec l’appui logistique de la Galerie de l’UQAM pour l’organisation et la présentation, l’artiste a réalisé une performance inédite à l’ouverture de la Biennale, alors qu’une part importante du milieu international de l’art contemporain assistait à la plus célèbre des biennales internationales.

Le film Raphaëlle de Groot à Venise

Le travail de la caméra, confié à Frédéric Lavoie, avait pour objectif de capter les faits saillants de la performance de la manière la plus juste possible. Le film témoigne donc des trois phases de la performance : la métamorphose de la figure dans les Giardini de la Biennale, la déambulation jusqu’en bordure du grand canal et la procession en gondole alors – qu’attifée de matériaux et d’objets variés qui rappellent les notions de couleur, de forme et de manipulation propres au monde des arts visuels – l’artiste a navigué sur les canaux de Venise, telle une effigie déconcertante, une figure de proue en équilibre incertain. Sa silhouette, avant de disparaître du regard, a rappelé la splendeur baroque des processions vénitiennes au cours des âges. Le spectateur comprendra que c’est la notion de travail qui est mise en évidence dans ce projet de performance, avec sa part de risques, de difficultés et d’épreuves physiques. Le film montre combien la performance de Raphaëlle de Groot, parce qu’elle réinvente le rôle et la figure de l’artiste aujourd’hui, s’est révélée une expérience aux accents très variés pour les observateurs qui l’ont suivie à Venise.

 

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