L’une fait partie de la collection Les Portables, prix remis par Dazibao à un artiste du Mois de la photo de l’édition 2011, Jim Verburg.
L’autre est un ouvrage co-édité par Dazibao et Vu, soit une monographie sur le travail de Isabelle Hayeur.
Jim Verburg
O / Divided, Defined, Weights, Measures, and Emotional Geometry
Les éditions Dazibao, collection Les portables
102 pages, reproductions en quadrichromies, reliure caisse, bilingue
ISBN : 978-2-922135-41-1
Prix : 21 $
Le travail de Jim Verburg ” photographie, vidéo, art imprimé, installation et écriture – brouille de façon subtile la complexité des rapports romantiques et familiaux. L’articulation visuelle méticuleuse d’images, de formes minimales ou abstraites, trace une topographie affective, mettant au jour les couches complexes de l’intimité, de l’harmonie et des dissonances inhérentes aux dynamiques interpersonnelles. Prenant la forme d’un casse-tête poétique ” où un grand nombre de pièces individuelles offrent des perspectives contraires et sont mises en tension les unes avec les autres dans un espace commun, suggérant ainsi combien les différences sur le plan de la perception visuelle correspondent aux points de vue souvent divergents découlant des relations mouvantes entre individus. Dans ce livre, Verburg se penche particulièrement sur le potentiel formel du cercle et de la ligne, à la fois comme célébration esthétique de la forme et comme possibilité qu’a cette dernière de représenter les idées du tout et du soi. Se déplaçant entre l’image, l’objet et l’idée, cet ouvrage explore les négociations personnelles et interpersonnelles présentes dans la pensée, l’émotion, l’intention, voire, le sens.
Jim Verburg est citoyen du Canada et des Pays-Bas. Il a présenté plusieurs expositions, notamment, une installation à la galerie Widmer + Theodoridis contemporary (Zurich), Portrait Study à la Nouvelle scène du Théâtre national de Prague, Domestic Queens à la Galerie FOFA (Montréal), So Many Letdowns Before We Get Up à la Platform Gallery Centre for Photographic and Digital Arts (Winnipeg) et une exposition solo intitulée One and Two à la Galerie B-312 dans le cadre du Mois de la Photo à Montréal (Montréal). Parmi ses expositions les plus récentes, mentionnons son installation solo à la Convenience Gallery (Toronto), dans le contexte du Contact Festival (Toronto), Where I Lived, and What I Lived For, exposition commissionnée par Jon Davies à la Oakville Galleries, Untitled Installation (Weights and Measures) au Artspace (Peterborough) et One, and Two, and More than Two, commissionnée par Micah Lexier à The Power Plant (Toronto). Il a été artiste en résidence à l’Office national du film du Canada (Montréal), à la Gallery 44 Center for Contemporary Photography (Toronto) et au Banff Centre for the Arts (Alberta). En 2008, il reçoit le Prix du meilleur court métrage canadien dans le cadre du Inside Out Film Festival (Toronto) pour son film For a Relationship.
Son film est également mis en liste la même année pour le Iris Prize (Royaume-Uni). Jim Verburg vit et travaille présentement à Toronto.
Isabelle Hayeur
Monographie | Collection sous la direction de Pascale Bureau et France Choinière
Dazibao | VU
Auteur : Marie Perrault
Artiste : Isabelle Hayeur
Isabelle Hayeur | Ouvrage sous la direction de Pascale Bureau
2013
Bilingue, 81 pages, reproductions, reliure allemande
ISBN : 978-2-921440-26-4 | 19,95$
L’artiste Isabelle Hayeur scrute les territoires pour comprendre comment la société actuelle investit et façonne l’environnement. Par ses manipulations d’images, de paysages, ses photos grands formats, ses vidéos et ses installations in situ, elle tente de démontrer les effets marquants de la transformation phénoménale des espaces naturels, ruraux et urbains. Dans cette monographie, la critique et commissaire indépendante Marie Perrault pose un regard pénétrant sur le travail photographique et vidéographique d’Isabelle Hayeur en proposant un retour sur quelques œuvres phares évoquant ses préoccupations écologiques, urbanistiques et sociales.
Isabelle Hayeur est née à Montréal en 1969. Elle détient une maîtrise en arts plastiques de l’Université du Québec à Montréal. Artiste de l’image, elle est connue pour ses montages photographiques grands formats, ses vidéos et ses installations in situ. Son travail se développe dans une perspective critique sur les plans écologique, urbanistique et social. Elle porte un regard sur les transformations du paysage et les disparitions qui s’ensuivent.
En 1997, Isabelle Hayeur co-fonde le collectif Perte de signal, dédié à la jeune création en arts
médiatiques. En 2001, elle se fait connaître sur la scène montréalaise lors de l’exposition individuelle Chantiers, présentée au Centre des arts actuels Skol dans le cadre du Mois de la Photo à Montréal et pour laquelle elle reçoit le Prix de la relève. La même année, elle présente les expositions Paysages incertains à la Galerie Verticale (Laval) et Drift à la Eyelevel Gallery (Halifax). Son travail est ensuite largement diffusé sur les scènes nationale et internationale. Mentionnons les expositions Destinations (Massachusetts Museum of Contemporary Art, Massachusetts, 2004), Verge (Agnes Etherington Art Centre et Prefix ICA, Ontario, 2005), Formes de monuments (L’espace photographique Contretype, Bruxelles, 2009) et Death In Absentia (Pierogi, New York, 2013). En 2006, son travail fait l’objet d’une première exposition bilan organisée par le Musée national des beaux-arts du Québec et Oakville Galleries. Ses oeuvres vidéographiques sont diffusées dans de nombreux festivals tels Les Rendez-vous du cinéma québécois (Montréal), Les Rencontres Internationales Paris/Berlin/Madrid ainsi qu’à l’occasion de la 29e édition du Kassel Documentary Film and Video Festival (Kassel).
Son travail a été abordé dans plusieurs ouvrages et périodiques dont Out of Place / Non lieu :
Lise Beaudry, Isabelle Hayeur, Marie-Josée Laframboise (Art Gallery of Hamilton, 2011), Silverstein Photography Annual 2008 : 10 Curators / 10 Photographers (Bruce Silverstein, 2008), Wall House #2 : Thought Provoking, Sense Provoking (Aurora Borealis, 2007), Habiter : Les oeuvres de Isabelle Hayeur (Oakville Galleries, 2006), Paysages : Constructions et simulations (Édition Casino Luxembourg, 2005), Zeitgenössische Fotokunst aus Kanada (Neuer Berliner Kunstverein, 2005), «Isabelle Hayeur : L’envers du décor» (Ciel variable, 2010) et «Self-Destroying Postcard Worlds: The Synthetic Landscapes of Isabelle Hayeur» (Prefix Photo, 2005). Ses oeuvres font partie des collections d’institutions majeures au Québec, au Canada et à l’étranger. Isabelle Hayeur est représentée par la Galerie Division.
Marie Perrault
Critique et commissaire indépendante, Marie Perrault a organisé au cours des vingt dernières années plusieurs expositions dont Sur l’expérience de la ville – Interventions en milieu urbain (Optica, Montréal, 1997), Anne Ramsden. La collection et le quotidien (Musée régional de Rimouski, 2007 et SBC galerie d’art contemporain, Montréal, 2010) et Alan Storey. Art public, machines ludiques (Musée régional de Rimouski, 2010), lesquelles sont accompagnées de catalogues. Elle collabore régulièrement à des revues spécialisées (ETC Montréal, Parachute, C Magazine) et des catalogues d’exposition dont Le pouvoir de l’image (Mois de la Photo à Montréal, 2001), Lyne Lapointe. La Clef (SBC galerie d’art contemporain, Montréal, 2009) et, en 2013, elle écrit et dirige la publication Pascal Dufaux. Œuvres vidéo-cinétiques (2005-2013) à l’occasion de la 14e édition du festival Elektra. Elle s’intéresse à l’influence croissante de la technologie, aux problématiques entourant l’art public, ainsi qu’à la photographie contemporaine. Elle agit comme conseillère en développement au Ministère de la Culture et des Communications pour divers secteurs culturels dont le Service d’intégration des arts à l’architecture.
L’autre est un ouvrage co-édité par Dazibao et Vu, soit une monographie sur le travail de Isabelle Hayeur.
102 pages, reproductions en quadrichromies, reliure caisse, bilingue
ISBN : 978-2-922135-41-1
Prix : 21 $