Jamasee Padluq Pitseolak, Scrub, 2011, pierre, 12,7 x 26,7 cm
Crédit photo : Dorset Fine Arts. Avec l'aimable permission de
La Guide canadienne des métiers d'art

La revue ESPACE présente : Le statut de l’objet dans l’art autochtone, table ronde le samedi 21 mai 14h au Musée McCord

À l’occasion de la 3e édition de La Biennale d’art contemporain autochtone
Table ronde : « Le statut de l’objet dans l’art autochtone »
Date : Samedi 21 mai 2016 – 14 h à 15 h 30
Lieu : Musée McCord, Théâtre J.A. Bombardier, 690, rue Sherbrooke O, Montréal.

Événement Facebook

Afin de compléter le dossier Fétiches (n° 113, printemps-été 2016), la revue ESPACE art actuel est heureuse de s’associer avec La biennale d’art contemporain autochtone : Culture Shift – Une révolution culturelle, organisée par la galerie Art Mûr, en présentant une table ronde, au Musée McCord, intitulée Le statut de l’objet dans l’art autochtone avec Eruoma Awashish, Sylvie Paré, Stefan St-Laurent et Jean-Philippe Uzel; animation : Anaïs Castro (adjointe à la direction d’Art Mûr); présentation : André-Louis Paré (rédacteur en chef d’ESPACE art actuel).

« Objet-fétiche, objet-messager, objet-dieu, objet-personne, de nombreux auteurs (Marc Augé, Thierry Bonnot, Alfred Gell et Bruno Latour, pour ne nommer qu’eux) se sont interrogés sur le pouvoir de l’objet, particulièrement lorsqu’il s’agit de lui donner un statut artistique. Mais s’agit-il uniquement d’objet d’art ? Le statut de l’objet, dans l’art autochtone, se réduit-il aux œuvres inhérentes au monde de l’art contemporain ? L’objet dans l’art autochtone ne participe-t-il pas à un autre système de valeur ? À un autre système de croyance ? Alors que l’objet au sein de l’art contemporain est souvent utilisé afin de développer un point de vue critique, qu’en est-il de l’objet dans l’art autochtone ? »
 
Participants :
Eruoma Awashish : Détentrice d’un baccalauréat interdisciplinaire en arts, Eruoma Awashish a pris part à de nombreuses expositions solos et collectives dans des musées et des galeries au Québec. Métisse d’origine Atikamekw, l’artiste actualise les savoir-faire traditionnels et unit mode de vie ancestral et réalités contemporaines. Elle a participé au Symposium international d’art contemporain de Baie-Saint-Paul en 2013 et a témoigné de son propre cheminement interculturel dans le documentaire Québékoisie (réalisation : Mélanie Carrier et Olivier Higgins).

Sylvie Paré : Métisse d’origine Huronne-Wendat, Sylvie Paré détient une scolarité de doctorat en Éducation des adultes (spécialité éducation muséale) et une Maîtrise en muséologie de l’Université de Montréal. Elle a été conservatrice de l’art autochtone contemporain au Musée canadien des civilisations. Elle est aujourd’hui agente culturelle au Jardin des Premières-Nations du Jardin botanique de Montréal. Artiste, elle crée des installations et des dessins inspirés de son histoire familiale amérindienne et de la culture immatérielle des Premières Nations.

Stefan St-Laurent : Artiste multidisciplinaire et commissaire indépendant, Stefan St-Laurent est détenteur d’un baccalauréat en arts médiatiques de l’Université Ryerson de Toronto. Depuis 2014, il est directeur d’AXENÉO7 (Gatineau). Il a assuré, notamment, la direction artistique de l’exposition Dérives de glace : art contemporain et collaborations du Nunavut qui eut lieu l’hiver dernier à AXENÉO7.

Jean-Philippe Uzel : Professeur d’histoire de l’art à l’Université du Québec à Montréal, Jean-Philippe Uzel a obtenu en 1995 une thèse de doctorat de l’Institut d’Études Politiques de Grenoble, consacrée à L’exposition dans l’art contemporain. Son champ d’expertise porte, d’une manière générale, sur les rapports entre les arts visuels, la culture et la société au sein de la modernité esthétique. Il a publié, ces dernières années, plusieurs articles sur l’art autochtone contemporain parus dans les revues Inter, Art actuel (nº 122, 2016), esse : arts + opinions (nº 86, 2016 et nº 82, 2014),  ESPACE art actuel (nº 109, 2015) et Globe (vol 17 nº 1, 2014).

 

Abonnez-vous au bulletin du Réseau art Actuel