À travers ma pratique artistique, j’ausculte l’éphémère et examine la trajectoire que nous, en tant qu’êtres transitoires, décrivons dans l’espace. La perspective d’un mouvement linéaire vers l’avant se trouve déconcertée par des gestes performatifs qui semblent ne mener nulle part. Je prends le métro, je flâne, je me promène, je rêve : ces activités s’équivalent toutes en importance. Or, des segments temporels et des répétitions de mouvements sont définis afin que certaines séquences puissent se détacher des autres. Un motif est repris et entretenu dans le temps (souvent pendant un an), permettant d’engager un processus où il n’est plus possible de départager ma pratique artistique de mon quotidien. Je travaille avec ce qui est à portée de main, avec des matériaux qui témoignent de notre existence au jour le jour : carton, oranges, pain, craie. Par le détournement des matériaux, des intentions ou des mouvements, j’interviens dans divers espaces, avec l’espoir de modifier, ne serait-ce que légèrement, la perception de ce qui est possible.
Karen Elaine Spencer vit et travaille à Montréal (Québec) où elle a obtenu une maîtrise en arts de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). En prenant le temps de prendre le temps, l’artiste puise dans l’ordinaire et met au jour le potentiel poétique de l’existence au quotidien. Ses œuvres ont été présentées dans différents centres culturels au Canada et en Europe. Ses plus récentes expositions sont rêves à la poste au 3e impérial (Granby), porteur de rêves à Dare-Dare (Montréal), i dreamt i ran away from home à Visualeyez (Edmonton) et lit de pain à Paris.
À travers ma pratique artistique, j’ausculte l’éphémère et examine la trajectoire que nous, en tant qu’êtres transitoires, décrivons dans l’espace. La perspective d’un mouvement linéaire vers l’avant se trouve déconcertée par des gestes performatifs qui semblent ne mener nulle part. Je prends le métro, je flâne, je me promène, je rêve : ces activités s’équivalent toutes en importance. Or, des segments temporels et des répétitions de mouvements sont définis afin que certaines séquences puissent se détacher des autres. Un motif est repris et entretenu dans le temps (souvent pendant un an), permettant d’engager un processus où il n’est plus possible de départager ma pratique artistique de mon quotidien. Je travaille avec ce qui est à portée de main, avec des matériaux qui témoignent de notre existence au jour le jour : carton, oranges, pain, craie. Par le détournement des matériaux, des intentions ou des mouvements, j’interviens dans divers espaces, avec l’espoir de modifier, ne serait-ce que légèrement, la perception de ce qui est possible.
Karen Elaine Spencer vit et travaille à Montréal (Québec) où elle a obtenu une maîtrise en arts de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). En prenant le temps de prendre le temps, l’artiste puise dans l’ordinaire et met au jour le potentiel poétique de l’existence au quotidien. Ses œuvres ont été présentées dans différents centres culturels au Canada et en Europe. Ses plus récentes expositions sont rêves à la poste au 3e impérial (Granby), porteur de rêves à Dare-Dare (Montréal), i dreamt i ran away from home à Visualeyez (Edmonton) et lit de pain à Paris.
Alma, QC, G8B 5W1