Visite commentée & vernissage le samedi 24 mai à 14 h
« Je cherche à créer de brefs instants d’exaltation où l’oreille s’active et n’est plus cet organe qui se fait bourrer telle une oie gavée : dans ces moments particuliers où les oreilles deviennent bouche et oeil en même temps, elles observent savamment, sournoisement et avalent goulûment ce son. » Jean-Pierre Gauthier
Le travail de Jean-Pierre Gauthier s’est notamment développé à partir de références au quotidien du monde ouvrier et d’un intérêt pour l’aléatoire et le désordre. Depuis son exposition Les machines proliférantes (1995), qui consolidait sa réflexion sur le processus de la métamorphose et les altérations de l’objet usuel, près de vingt années se sont écoulées, au cours desquelles il a gardé l’oeil et l’oreille alertes.
Aujourd’hui, il est intéressant d’observer dans sa démarche une abstraction de l’interactivité entre l’oeuvre et le visiteur, une disparition progressive de la narrativité et une importance accrue accordée à la fabrication. Si ses récents projets marquent un retour à l’essence des effets acoustiques, c’est que son intérêt envers le son est devenu le principal moteur de sa pratique.
Ceci n’est pas une machine vise à rendre compte des principales ramifications qui ont élargi son champ de travail au cours des dernières années. Cette exposition sera notamment l’occasion de découvrir une nouvelle expérience sonore immersive, celle d’un acousmonium intitulé Orchestre à géométrie variable.
Nous profiterons du vernissage pour lancer l’opuscule qui accompagne l’exposition. Celui-ci comprend un essai de la commissaire Marie-Eve Beaupré, qui fait une analyse concise et fort pertinente de l’évolution de la démarche artistique de Jean-Pierre Gauthier au fil des années. Vous pourrez aussi assister, dès 14 h le samedi 24 mai, à une visite commentée de l’exposition, en compagnie de l’artiste et de la commissaire.
Visite commentée & vernissage le samedi 24 mai à 14 h
« Je cherche à créer de brefs instants d’exaltation où l’oreille s’active et n’est plus cet organe qui se fait bourrer telle une oie gavée : dans ces moments particuliers où les oreilles deviennent bouche et oeil en même temps, elles observent savamment, sournoisement et avalent goulûment ce son. » Jean-Pierre Gauthier
Le travail de Jean-Pierre Gauthier s’est notamment développé à partir de références au quotidien du monde ouvrier et d’un intérêt pour l’aléatoire et le désordre. Depuis son exposition Les machines proliférantes (1995), qui consolidait sa réflexion sur le processus de la métamorphose et les altérations de l’objet usuel, près de vingt années se sont écoulées, au cours desquelles il a gardé l’oeil et l’oreille alertes.
Aujourd’hui, il est intéressant d’observer dans sa démarche une abstraction de l’interactivité entre l’oeuvre et le visiteur, une disparition progressive de la narrativité et une importance accrue accordée à la fabrication. Si ses récents projets marquent un retour à l’essence des effets acoustiques, c’est que son intérêt envers le son est devenu le principal moteur de sa pratique.
Ceci n’est pas une machine vise à rendre compte des principales ramifications qui ont élargi son champ de travail au cours des dernières années. Cette exposition sera notamment l’occasion de découvrir une nouvelle expérience sonore immersive, celle d’un acousmonium intitulé Orchestre à géométrie variable.
Nous profiterons du vernissage pour lancer l’opuscule qui accompagne l’exposition. Celui-ci comprend un essai de la commissaire Marie-Eve Beaupré, qui fait une analyse concise et fort pertinente de l’évolution de la démarche artistique de Jean-Pierre Gauthier au fil des années. Vous pourrez aussi assister, dès 14 h le samedi 24 mai, à une visite commentée de l’exposition, en compagnie de l’artiste et de la commissaire.