Le centre d’artistes MATERIA ayant notamment à coeur de faire connaître et d’encourager les oeuvres d’expression de la relève en métiers d’art, son espace sera consacré, du 5 au 28 août 2011, à l’exposition « Glissements », de la céramiste Amélie Proulx. Cette exposition, dont le titre est tiré de son dernier projet, s’inscrit dans les événements de « Première Ovation », une mesure d’aide de la Ville qui vise à soutenir les créateurs de la relève vers la professionnalisation, le développement de leur carrière et l’élargissemeent de leur résau auprès des organismes artistiques professionnels. Le vernissage de cette exposition, qui aura lieu le 5 août à compter de 17h, se tiendra sous la présidence d’honneur de Monsieur Jean-Pierre Gauthier.
Le langage et la perception des phénomènes naturels sont aux fondements des recherches d’Amélie Proulx. Ainsi, dans le cadre du projet d’exposition « Glissements », elle présentera une série d’installations cinétiques où la céramique activée de diverses manières suggère, formellement et conceptuellement, le perpétuelglissement de sens dans le langage et la perception des phénomènes naturels.
Ses travaux récents sont inspirés des métaphores qui réifient des phénomènes naturels au travers d’objets familiers tels que le « lit de la rivière », le « voile de brouillard » et le « tapis de la forêt ». Elle analyse ces métaphores, établit de nouveaux liens et explore l’interaction potentielle des nouveaux sens ainsi créés. De plus, avec la création d’une série de poulies en porcelaine réalisées de façon à être entièrement fonctionnelles, l’artiste suggère la tension entre la stabilité, la permanence et l’extrême fragilité de la céramique. En plus de suggérer cette dualité, les poulies de porcelaine amènent une nouvelle dimension à sa recherche, où l’aspect mécanique de l’installation devient un élément fondamental du concept de l’oeuvre. Cette idée de fragilité est aussi omniprésente dans Encyclopédie d’une orogenèse, inspirée des anciennes lampes à contrepoids, où des strates de paysages en porcelaine représentant la topographie d’une montagne sont maintenues en équilibre grâce à un contrepoids contenant des centaines des lettres imprimées sur la porcelaine.
Les différentes installations ainsi regroupées et présentées en relation les unes avec les autres évoquent les possibles glissements, plissements, de même que la stratification, la sédimentation et l’érosion de la matière céramique afin de créer une narration — linéaire ou non linéaire — à travers le temps.
De plus, non seulement Amélie Proulx remet-elle en question notre propre perception de certains phénomènes naturels à travers le langage, mais elle nous invite à interagir de diverses manières avec certaines de ses installations cinétiques. Par exemple, dans « Genèse d’une forêt ou promenade sur les mains dans la forêt», le spectateur pourra toucher au tapis de porcelaine et ainsi entendre le son amplifié de son interaction avec la surface de porcelaine grâce à des microphones piézoélectriques et des amplificateurs intégrés à la structure qui contient le tapis.
Ultimement, le projet d’exposition « Glissements » symbolise le perpétuel glissement de sens qui se produit dans le langage et dans la perception des phénomènes naturels, mais aussi une sorte de « glissement de terrain » métaphorique qui révélerait soudainement la mécanique du langage, les strates d’un phénomène ou la géomorphologie d’un espace.
Le centre d’artistes MATERIA ayant notamment à coeur de faire connaître et d’encourager les oeuvres d’expression de la relève en métiers d’art, son espace sera consacré, du 5 au 28 août 2011, à l’exposition « Glissements », de la céramiste Amélie Proulx. Cette exposition, dont le titre est tiré de son dernier projet, s’inscrit dans les événements de « Première Ovation », une mesure d’aide de la Ville qui vise à soutenir les créateurs de la relève vers la professionnalisation, le développement de leur carrière et l’élargissemeent de leur résau auprès des organismes artistiques professionnels. Le vernissage de cette exposition, qui aura lieu le 5 août à compter de 17h, se tiendra sous la présidence d’honneur de Monsieur Jean-Pierre Gauthier.
Le langage et la perception des phénomènes naturels sont aux fondements des recherches d’Amélie Proulx. Ainsi, dans le cadre du projet d’exposition « Glissements », elle présentera une série d’installations cinétiques où la céramique activée de diverses manières suggère, formellement et conceptuellement, le perpétuelglissement de sens dans le langage et la perception des phénomènes naturels.
Ses travaux récents sont inspirés des métaphores qui réifient des phénomènes naturels au travers d’objets familiers tels que le « lit de la rivière », le « voile de brouillard » et le « tapis de la forêt ». Elle analyse ces métaphores, établit de nouveaux liens et explore l’interaction potentielle des nouveaux sens ainsi créés. De plus, avec la création d’une série de poulies en porcelaine réalisées de façon à être entièrement fonctionnelles, l’artiste suggère la tension entre la stabilité, la permanence et l’extrême fragilité de la céramique. En plus de suggérer cette dualité, les poulies de porcelaine amènent une nouvelle dimension à sa recherche, où l’aspect mécanique de l’installation devient un élément fondamental du concept de l’oeuvre. Cette idée de fragilité est aussi omniprésente dans Encyclopédie d’une orogenèse, inspirée des anciennes lampes à contrepoids, où des strates de paysages en porcelaine représentant la topographie d’une montagne sont maintenues en équilibre grâce à un contrepoids contenant des centaines des lettres imprimées sur la porcelaine.
Les différentes installations ainsi regroupées et présentées en relation les unes avec les autres évoquent les possibles glissements, plissements, de même que la stratification, la sédimentation et l’érosion de la matière céramique afin de créer une narration — linéaire ou non linéaire — à travers le temps.
De plus, non seulement Amélie Proulx remet-elle en question notre propre perception de certains phénomènes naturels à travers le langage, mais elle nous invite à interagir de diverses manières avec certaines de ses installations cinétiques. Par exemple, dans « Genèse d’une forêt ou promenade sur les mains dans la forêt», le spectateur pourra toucher au tapis de porcelaine et ainsi entendre le son amplifié de son interaction avec la surface de porcelaine grâce à des microphones piézoélectriques et des amplificateurs intégrés à la structure qui contient le tapis.
Ultimement, le projet d’exposition « Glissements » symbolise le perpétuel glissement de sens qui se produit dans le langage et dans la perception des phénomènes naturels, mais aussi une sorte de « glissement de terrain » métaphorique qui révélerait soudainement la mécanique du langage, les strates d’un phénomène ou la géomorphologie d’un espace.
367, boul. Charest Est
Québec, QC G1K 3H3
Adresse galerie:
395, boul. Charest Est
Québec, QC G1K 3H3