Forêt d’ifs d’Érick d’Orion, rencontre le vendredi 5 septembre à 17 h à La Chambre Blanche

RÉSIDENCE
5 au 28 septembre 2008
RENCONTRE
Le vendredi 5 sept. à 17h

Pour la première résidence in situ de la saison, nous avons le plaisir de présenter Forêt d’ifs d’Érick
d’Orion, une installation audio et vidéo immersive. Du 5 au 28 septembre, le public est invité à découvrir
cette première oeuvre de l’artiste intégrant le médium vidéographique. Une rencontre en sa présence aura
lieu le vendredi 5 septembre à 17h.

Sur l’île d’Orléans, à moins de 15 minutes en auto de LA CHAMBRE BLANCHE, se trouve une forêt d’ifs
(petits arbustes à croissance relativement lente des forêts du nord-est de l’Amérique du Nord). En ce lieu,
les environnements sonore, lumineux, végétal et minéral sont aux antipodes de l’«écologie» immédiate du
centre d’artistes.

Pour son projet de résidence, Érick d’Orion souhaite réunir les deux environnements physiques que sont
la forêt d’ifs et les abords de LA CHAMBRE BLANCHE en une installation audio et vidéo où le visiteur
pourra, non seulement observer ces espaces, mais aussi, devenir un élément de ce paysage acoustique
et visuel. Se situant dans trois endroits différents (l’interprétation de l’île d’Orléans, LA CHAMBRE
BLANCHE et l’interprétation des environnements immédiat et extérieur du centre d’artistes), le spectateur
s’en imprègne, les voit, les entend et les capte en même temps, dans une même «scène». À la manière
d’une balade en forêt ou d’une promenade en ville, le corps du spectateur est interpellé par les sons et les
bruits, les lumières et les couleurs, les objets et les textures, comme autant d’obstacles ou de stimuli à
analyser.

Érick d’Orion est artiste en art audio, en installation et en nouveaux médias, compositeur/musicien autodidacte,
commissaire audio et membre actif de LA CHAMBRE BLANCHE résidant à Québec. Son travail
audio, présenté au Canada, au Mexique, à Cuba, en Belgique, en France et en Australie, se rapproche
étroitement du noize, de la musique concrète, du free jazz et de l’électroacoustique. Il développe aussi des
projets d’installation où le son et les nouvelles technologies sont assemblés afin de créer des oeuvres en
continuel mouvement, devenant autant des sources que des diffuseurs audio. Présentement, ses
réflexions portent principalement sur la réinterprétation, l’appropriation et la relecture de certains concepts
de l’histoire de l’art, dont la musique concrète, le dadaïsme et le futurisme. Récemment, il a présenté seul
chez Oboro (Montréal) et chez Séquences (Chicoutimi) l’installation Solo de musique concrète pour 6
pianos sans pianistes. Son projet de résidence à LA CHAMBRE BLANCHE bénéficie du soutien du
Laboratoire de muséologie et d’ingénierie de la culture (LAMIC). Il s’agit aussi de sa première installation
présentée à Québec.

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