Exposition du 10 octobre au 9 novembre 2008 présentation d’artiste samedi 18 octobre, 15h
Depuis quelques années, Virginie Laganière poursuit une pratique artistique qui expérimente l’aménagement et la perception du territoire avec l’usage d’outils médiatiques. En dressant un répertoire de lieux au moyen d’enregistrements sonores et vidéo pris sur le terrain, d’entrevues ciblées et de données collectées sur le Web, ses installations et ses essais vidéographiques tentent d’établir de nouvelles symboliques dans la logique du lieu. Les dimensions sociologiques, géographiques ou architecturales qui alimentent initialement son travail se transforment au final en un agencement éclaté et pluriréférentiel. Son travail cherche à activer d’autres spectres de perception où règne un imaginaire poétique parfois caustique sur des réalités souvent réduites à l’indifférence.
Pour sa première exposition à La Centrale, Laganière présente «Figures de l’indicible», qui fait vivre des faits divers de nature inexpliquée et des expériences ufologiques, où se construit un imaginaire sinistre autour de la rumeur et la conspiration. Objets de fascination ou de menace, ces phénomènes qui échappent à notre compréhension sont souvent récupérés par les médias pour en faire un matériau sensationnel ou risible. Tandis que les instances gouvernementales, gestionnaires de ces informations, tentent de faire taire ou d’étouffer toutes traces de ces manifestations, l’artiste fait ressurgir des indices, des rumeurs populaires inspirées par des témoignages de gens rencontrés, par divers médias actuels et par des archives du temps de la guerre froide. Elle privilégie la radiodiffusion, à laquelle elle attribue un caractère quelque peu «magique», au sens où si rien ne la capte, elle demeure inaudible. Son installation sonore instaure un climat où règne une inquiétude sourde, qui lui confère l’aspect d’un centre de recherches expérimentales, d’une zone militarisée ou d’un abri post-apocalyptique
À l’heure où la rationalisation du territoire est valorisée, «Figures de l’indicible» souhaite mettre en relief des conceptions plus insaisissables qui sont de l’ordre de l’interprétation, de la croyance et de la sensation. Laganière élabore ainsi un lieu fictif, mais qui pourrait pourtant exister.
Détentrice d’une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’UQAM, Virginie Laganière vit et travaille à Montréal. Son travail a été présenté en Europe, en Asie et à travers les Amériques. Après son passage à La Centrale en 2008, «Figures de l’indicible» sera présenté à l’Oeil de Poisson (Québec), à la Galerie Espace Virtuel (Chicoutimi) et à la Galerie Verticale (Laval) en 2009.
L’artiste aimerait remercier chaleureusement Jean-Luc Laganière et Jean-Maxime Dufresne ainsi que tous les gens interviewés (Camila Vasquez, Simon-Pierre Gérard, Alexis Bellavance, etc…) pour leur contribution au projet.
Exposition du 10 octobre au 9 novembre 2008 présentation d’artiste samedi 18 octobre, 15h
Depuis quelques années, Virginie Laganière poursuit une pratique artistique qui expérimente l’aménagement et la perception du territoire avec l’usage d’outils médiatiques. En dressant un répertoire de lieux au moyen d’enregistrements sonores et vidéo pris sur le terrain, d’entrevues ciblées et de données collectées sur le Web, ses installations et ses essais vidéographiques tentent d’établir de nouvelles symboliques dans la logique du lieu. Les dimensions sociologiques, géographiques ou architecturales qui alimentent initialement son travail se transforment au final en un agencement éclaté et pluriréférentiel. Son travail cherche à activer d’autres spectres de perception où règne un imaginaire poétique parfois caustique sur des réalités souvent réduites à l’indifférence.
Pour sa première exposition à La Centrale, Laganière présente «Figures de l’indicible», qui fait vivre des faits divers de nature inexpliquée et des expériences ufologiques, où se construit un imaginaire sinistre autour de la rumeur et la conspiration. Objets de fascination ou de menace, ces phénomènes qui échappent à notre compréhension sont souvent récupérés par les médias pour en faire un matériau sensationnel ou risible. Tandis que les instances gouvernementales, gestionnaires de ces informations, tentent de faire taire ou d’étouffer toutes traces de ces manifestations, l’artiste fait ressurgir des indices, des rumeurs populaires inspirées par des témoignages de gens rencontrés, par divers médias actuels et par des archives du temps de la guerre froide. Elle privilégie la radiodiffusion, à laquelle elle attribue un caractère quelque peu «magique», au sens où si rien ne la capte, elle demeure inaudible. Son installation sonore instaure un climat où règne une inquiétude sourde, qui lui confère l’aspect d’un centre de recherches expérimentales, d’une zone militarisée ou d’un abri post-apocalyptique
À l’heure où la rationalisation du territoire est valorisée, «Figures de l’indicible» souhaite mettre en relief des conceptions plus insaisissables qui sont de l’ordre de l’interprétation, de la croyance et de la sensation. Laganière élabore ainsi un lieu fictif, mais qui pourrait pourtant exister.
Détentrice d’une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’UQAM, Virginie Laganière vit et travaille à Montréal. Son travail a été présenté en Europe, en Asie et à travers les Amériques. Après son passage à La Centrale en 2008, «Figures de l’indicible» sera présenté à l’Oeil de Poisson (Québec), à la Galerie Espace Virtuel (Chicoutimi) et à la Galerie Verticale (Laval) en 2009.
L’artiste aimerait remercier chaleureusement Jean-Luc Laganière et Jean-Maxime Dufresne ainsi que tous les gens interviewés (Camila Vasquez, Simon-Pierre Gérard, Alexis Bellavance, etc…) pour leur contribution au projet.