Visite avec l’artiste à 18h (en anglais)
Artexte, en collaboration avec Callicoon Fine Arts, a le plaisir de présenter Festschrift for an Archive et Two Essays on Banks, deux projets de Jason Simon dévoilés ensemble à la Callicoon Fine Arts à New York en 2012. Chacun des projets fait appel à un format de publication unique et une série continue de photographies.
Festschrift for an Archive
Le fonds Film Still Archive (FSA) du Museum of Modern Art (MoMA) a été le plus important et le plus actif dans son domaine, avec quatre millions d’images en catalogue, un autre million en processus de catalogage et une clientèle payante d’environ un millier d’universitaires, éditeurs, exposants et conservateurs fréquentant les lieux chaque année. La conservatrice associée au FSA a administré les archives pendant 34 ans avant d’être, avec son assistant et un gérant de librairie, renvoyés après avoir joué un rôle de premier plan lors de la grève au MoMA en 2000. Plutôt que de relocaliser les archives au MoMA QNS, ou encore de prévoir dans le vaste nouveau bâtiment alors en projet un espace pour le FSA, ce dernier a été fermé.
The National Labor Relations Board (NLRB) a été saisi d’une plainte à l’encontre du MoMA à propos des conditions du licenciement et, dans le processus de traitement de celle-ci, constitué un dossier public des événements déclencheurs. Festschrift for an Archive reproduit les jugements du NLRB sous forme de livre, avec une entrevue de suivi avec la conservatrice du FSA Mary Corliss.
Publié en petit tirage, dont la plupart des exemplaires sont présentés dans l’exposition, chaque ouvrage présente une différente image publicitaire ou photographie de plateau évoquant l’imagerie de la main-d’œuvre dans l’histoire du cinéma. Comme l’illustre le projet de Simon, rarement le lien entre main-d’œuvre et cinéma n’est aussi matérialisé que dans l’histoire du FSA.
Two Essays on Banks
Two Essays on Banks est une série de photographies d’édifices bancaires réaffectés, qui accompagne les livres et photos de films exposés. La série fut entamée aux débuts de la galerie coopérative Orchard sur fond de paysage en mutation du Lower East Side, et est précédée d’un article tiré d’un numéro de 1985 de la revue Wedge, dans lequel John Strauss traite de la tendance en architecture bancaire vers des bâtiments modernistes de verre et d’acier comme métaphore de la finance mondialisée des années 1980. Two Essays on Banks ajoute un post-scriptum visuel à l’essai de Strauss : un rappel que la génération précédente de banques néoclassiques n’a pas disparu. Au contraire, leur solidité de marbre, de pierre et de bronze, l’image construite de permanence et de stabilité, en ont fait des sites recherchés pour le commerce de détail, qui confond fièrement épargne et dépense.
Jason Simon enseigne au College of Staten Island de la City University of New York, au Department of Media Culture dont il est un des fondateurs. Simon a œuvré comme conservateur adjoint du cinéma et de la vidéo au Wexner Center for the Arts, où il a créé l’Art & Tech lab, et a été représenté par la Pat Hearn Gallery de 1994 à 1999. Son travail est largement diffusé, notamment lors de la Whitney Museum Biennial, à la Neue Gallerie, à Graz, à l’ICA, à Londres, au Tang Museum, au New Museum et à The Kitchen. En 2013, les dix ans du One Minute Film Festival qu’il coorganise avec Moyra Davey, donnent lieu à une exposition au Mass MoCA. À New York, Simon a cofondé la galerie coopérative Orchard Gallery, de 2005 à 2008, et il a coorganisé l’exposition itinérante Macho Man, Tell It To My Heart: Collected by Julie Ault. Il est représenté par la Callicoon Fine Arts. Ses vidéos sont distribuées par The Video Data Bank et on a pu le lire dans Artforum, Frieze, Purple, Parkett et Afterimage.
Artexte, en collaboration avec Callicoon Fine Arts, a le plaisir de présenter Festschrift for an Archive et Two Essays on Banks, deux projets de Jason Simon dévoilés ensemble à la Callicoon Fine Arts à New York en 2012. Chacun des projets fait appel à un format de publication unique et une série continue de photographies.
Le fonds Film Still Archive (FSA) du Museum of Modern Art (MoMA) a été le plus important et le plus actif dans son domaine, avec quatre millions d’images en catalogue, un autre million en processus de catalogage et une clientèle payante d’environ un millier d’universitaires, éditeurs, exposants et conservateurs fréquentant les lieux chaque année. La conservatrice associée au FSA a administré les archives pendant 34 ans avant d’être, avec son assistant et un gérant de librairie, renvoyés après avoir joué un rôle de premier plan lors de la grève au MoMA en 2000. Plutôt que de relocaliser les archives au MoMA QNS, ou encore de prévoir dans le vaste nouveau bâtiment alors en projet un espace pour le FSA, ce dernier a été fermé.
The National Labor Relations Board (NLRB) a été saisi d’une plainte à l’encontre du MoMA à propos des conditions du licenciement et, dans le processus de traitement de celle-ci, constitué un dossier public des événements déclencheurs. Festschrift for an Archive reproduit les jugements du NLRB sous forme de livre, avec une entrevue de suivi avec la conservatrice du FSA Mary Corliss.
Publié en petit tirage, dont la plupart des exemplaires sont présentés dans l’exposition, chaque ouvrage présente une différente image publicitaire ou photographie de plateau évoquant l’imagerie de la main-d’œuvre dans l’histoire du cinéma. Comme l’illustre le projet de Simon, rarement le lien entre main-d’œuvre et cinéma n’est aussi matérialisé que dans l’histoire du FSA.
Two Essays on Banks est une série de photographies d’édifices bancaires réaffectés, qui accompagne les livres et photos de films exposés. La série fut entamée aux débuts de la galerie coopérative Orchard sur fond de paysage en mutation du Lower East Side, et est précédée d’un article tiré d’un numéro de 1985 de la revue Wedge, dans lequel John Strauss traite de la tendance en architecture bancaire vers des bâtiments modernistes de verre et d’acier comme métaphore de la finance mondialisée des années 1980. Two Essays on Banks ajoute un post-scriptum visuel à l’essai de Strauss : un rappel que la génération précédente de banques néoclassiques n’a pas disparu. Au contraire, leur solidité de marbre, de pierre et de bronze, l’image construite de permanence et de stabilité, en ont fait des sites recherchés pour le commerce de détail, qui confond fièrement épargne et dépense.
Montréal (Québec) H2X 1K4