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© Maxime Bruneau et zipertatou—Photo : Galerie B-312—Crédit : Joannie Boulais
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Grosse terre boule de Zipertatou et Maxou

Exposition du 18 mai au 30 juin à la maison de la culture de Pointe-aux-Trembles

Jean-Philippe Thibault a terminé sa maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’UQAM en 2003. Sous le pseudonyme zipertatou, son travail a été présenté dans différents lieux et événements au Canada, au Japon, en Espagne et en France. Entremêlant la création vidéographique, l’animation, la maquette, la photographie, le dessin, l’illustration, le bricolage sonore et musical ainsi que la performance, il écarte temporairement certaines habitudes qui le poussent à présumer hâtivement de la puérilité d’une chose et de l’austérité d’une autre et se laisse imprégner d’une sensibilité spécifique pour ensuite s’intéresser à des procédés humoristiques et poétiques communément décrits comme « enfantins ».

Maxime Bruneau utilise des objets qu’il collecte dans les bazars, les sous-sols d’églises et les ventes de garage. Kitsch, démodés et porteurs de nostalgie, il les transforme afin de les actualiser et évoque des problématiques contemporaines. Son travail s’alimente notamment du surréalisme ainsi que de l’art populaire et démontre un fort penchant humoristique. Titulaire d’un baccalauréat en arts visuels et médiatiques de l’UQAM, il a exposé son travail lors d’expositions individuelles à l’Espace Cercle Carré, à l’Écart, ainsi qu’à P:142 à Berlin en Allemagne. En 2010, il a reçu une bourse d’excellence de la Fondation Mc Abbie.

Découlant d’une invitation faite par la Galerie B-312 pour ses 30 ans, cette exposition réunit Maxime Bruneau et zipertatou qui ont élaboré un projet en collaboration avec des enfants d’artistes. Les jeunes ont été impliqués dans l’entièreté du processus de création d’une vidéo artistique : les marionnettes ont été conçues à partir de leurs dessins, les décors ont été pensés suite à leurs idées, ce sont eux qui ont performé pendant les tournages et ont composé la musique et les chansons. En valorisant leur imaginaire, l’occasion leur a été donnée de s’approprier l’espace de création comme mode de travail et d’engagement.