Le Centre d’artistes Vaste et Vague invite la population de la Baie-des-Chaleurs à participer à la nouvelle escale du projet Topoésie de Marie-Claude de Souza. Du 8 au 28 mars prochain, l’artiste multidisciplinaire sera de retour en Gaspésie afin de poursuivre sa quête de toponymies vernaculaires n’apparaissant pas sur les cartes officielles, mais existant tout de même dans l’imaginaire populaire.

 « Topoésie cherche à construire des récits poétiques autour de la découverte des histoires à l’origine de ces lieux-dits, à valoriser la transmission orale et à encourager la pluralité des regards sur un même endroit. » Marie-Claude De Souza

Rappelons qu’en 2017, dans le cadre des festivités du 250^e anniversaire de Carleton-sur-Mer, Marie-Claude De Souza était invitée par le Centre d’artistes Vaste et Vague à créer deux œuvres toponymiques en guise de legs à la municipalité. Installés à la halte routière Saint-Omer ainsi qu’à la pointe Tracadigash, deux grands mâts signalétiques constituent depuis les points de repère qui ancrent les témoignages qu’elle a recueillis dans le territoire. Le site Web topoesie.com donne également accès à des capsules audio complémentaires.

Après s’être principalement concentrée sur les lieux-dits de Carleton-sur-Mer, incluant Saint-Omer, Saint-Louis-de-Gonzague et leurs environs, l’artiste souhaite poursuivre son exploration topoétique de la Gaspésie en réalisant des interventions artistiques dans certaines municipalités voisines dont Nouvelle, Maria, New Richmond et Caplan. Les citoyens sont invités à contribuer au projet en lui suggérant des lieux-dits ou en perpétuant leurs histoires. Ultimement, son œuvre vise l’appropriation de ces récits par tout un chacun afin qu’ils soient racontés et transmis.

Les détails concernant les rencontres avec le public seront annoncés sur le site topoesie.com, sur la Page Facebook de l’artiste ainsi que sur les Pages Facebook des différents partenaires.

À PROPOS DE L’ARTISTE

Marie-Claude De Souza s’intéresse à l’imaginaire collectif et à sa transmission. Par des interventions dans l’espace public, l’artiste récolte des histoires, auprès de passants rencontrés au hasard des rues. De ces récits, elle dégage des lieux-dits : surnoms attribués à certains espaces sans qu’ils soient inscrits sur les cartes officielles. Par cette poétisation de nos milieux de vie, elle interroge notre rapport au territoire.