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Utopie comme méthodologie

Vernissage le vendredi 14 septembre à 17h à Regart

L’évènement artistique Utopie comme méthodologie se tiendra à Regart, centre d’artistes en art actuel, du 14 au 30 septembre 2018. La commissaire, Amber Berson, propose une sélection d’œuvres où plus de dix artistes et collectifs du Canada et de l’international explorent différentes réalités de la théorie féministe en adoptant une démarche utopique. Les œuvres présentées mettent de l’avant des méthodologies qui sondent des leçons du passé pour dessiner de nouvelles façons d’aller de l’avant. Le vernissage se tiendra le vendredi 14 septembre dès 17 h en présence de plusieurs artistes et de la commissaire.

La programmation :

Performances

Le soir du vernissage, le vendredi 14 septembre dès 17 h, CRUM – Centre de recherche urbaine de Montréal – fera de la dissolution de leur collectif, en tant qu’organisme à but non lucratif, une réflexion artistique sur la métaphore familiale souvent utilisée dans la culture d’entreprise. Le dimanche 23 septembre dès 18 h, jake moore donnera sa voix à un extrait de Virginia Woolf qui sera réamplifié jusqu’à l’altération et Michelle Lacombe, inspirée de collectifs adoptant le cercle comme processus rituel, telles les rondes de sorcières, nous démontrera à l’extérieur de la galerie une représentation de cette forme picturale. Des installations artistiques témoigneront ensuite de ces performances et seront présentées jusqu’à la fin de l’exposition Utopie comme méthodologie.

Atelier

McKensie Mack présentera un atelier féministe le samedi 15 septembre à 14 h à Regart. Ce rendez-vous saura bousculer en explorant la définition du féminisme dans ce tour guidé nommé Tu n’es pas féministe.

Exposition

Diane Guyot transforme des publications Snapchat en pancartes aux allures de manifestation. Le collectif perse Taklif : تکلیف revisite l’histoire du magazine Zanan, seul périodique féminin d’Iran dont la publication fut interrompue par les autorités. Laura Taler aborde les gestes du Tai-chi dans un diptyque vidéo où les mouvements cycliques du corps explorent la mémoire.

JJ Levine présente la série photos Intimates où une parentalité différente des structures familiales traditionnelles est représentée dans leur quotidien. Les dessins issus d’une performance d’Adriana Disman témoignent de l’expérience d’un confinement volontaire de plusieurs jours. Dans les illustrations de Rudy Loewe c’est un avenir afroféministe qui est envisagé à la lumière de la méthodologie utopiste.