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The Log House and the Ocean de Cindy Baker
Art action en durée avec participation possible* :
— À Laval, les 25, 26 et 27 septembre entre midi et 15 h
À proximité de Verticale — centre d’artistes, 397, boul. des Prairies O., Laval QC H7N 2W6
— À Montréal, les 25, 26 et 27 septembre à partir du 17 h
Au quartier général de VIVA! (Ateliers Jean-Brillant), 661, rue Rose-de-Lima, Montréal QC H4C 1H2
* Pour obtenir un rendez-vous de rêve, écrivez à l’adresse cindybaker@verticale.ca. Consultez la liste des rêves à réaliser plus bas sur cette page. Le point de rencontre est sur la pelouse voisine des bureaux de Verticale (indications sur place).
Bienvenue à tous les publics ; il n’est pas nécessaire d’être participant·e pour passer voir l’artiste à Laval ou à Montréal.
Laval, c’est la mer ; la mer c’est le monde tel qu’il est lorsque l’artiste rêve. Sur le bord de la Rivière des Prairies, auprès d’ami·e·s ou d’inconnus venus à sa rencontre, l’artiste partage des moments de vie intimes dans l’espoir de ramener à terre ferme des mémoires enfouies ayant ressurgit. Elle donne corps à ses rêves pour le public en sollicitant l’aide de ce dernier. Puis, chaque soir, l’artiste retourne sur le sol montréalais afin d’y construire une cabane en bois rond pour abriter ses rêves. Lui apporteriez-vous : « un petit gâteau de fête et une poignée de change, une puff de vapoteuse saveur barbe à papa, des bas-culottes avec pointes renforcées, un sac géant de guimauves Lucky Charms, … » ?
Voulez-vous m’apporter :
un petit gâteau de fête et une poignée de change
une puff de vapoteuse saveur barbe à papa
des bas-culottes avec pointes renforcées
un sac géant de guimauves Lucky Charms
plusieurs pots de nourriture pour bébé avec des couvercles
des plantes graminées en pot, naturelles et artificielles
du savon Pears pour le visage
2-3 mètres de tissu blanc et argenté, rempli de taches
une machine distributrice d’un hall d’hôtel Ramada
un lift à la station-service
des hamburgers et des toasts
2 douzaines de bagels
un gâteau sans glaçage, encore dans le moule
une sortie au magasin de bonbons
quête-moi une cigarette
pleins de petits autocollants et la salle de bain en carrelage pour les mettre dedans
une cagoule en cuir
une sortie au Burger King avec quelqu’un qui sait lire le coréen
une visite à l’église avec une boutique souvenir
une ride dans votre VR
votre chien
une petite tête de laitue et une miche de pain de seigle
un bout de bois en forme de fusil
3 douzaines de beignes fancy à emporter au festival que vous allez sûrement tous manger en chemin
des costumes d’oiseaux assortis
des petites roses des sables
un voyage au 7-Eleven de Pierrefonds
La pratique actuelle de Cindy Baker se concentre essentiellement sur le catalogue de rêves qu’elle compile depuis dix ans, explorant du même coup les rapports entre traumatisme, mémoire, et corps. Ce travail s’appuie à la fois sur ses œuvres passées et sur un intérêt soutenu pour les systèmes sociaux et les processus de mise en corps. L’artiste croit fermement qu’il est possible de sonder la frontière entre nos rêves et leur sens profond en revisitant ceux-ci dans la vie réelle. Elle s’intéresse à la transformation et à l’exploration approfondie de cette transformation que permet une attention particulière aux rêves. Il s’agit d’une expérience axée sur l’émerveillement, qui demeure toutefois ancrée dans une reconnaissance quelque peu cynique du possible et de l’impossible. Pour elle, l’art réside dans le fait de décortiquer la transformation de sa propre personne à travers ce processus, et, par extension, d’ouvrir la voie vers une transformation du monde extérieur.