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Tanya St-Pierre & Philippe-Aubert Gauthier et François Mathieu

Exposition du 19 mars au 30 avril au CIRCA art actuel

Galerie I
INTERTYPES porte un regard sur l’empreinte culturelle de l’impression 3D dans l’évolution des techniques d’imprimerie, investiguant ainsi leur continuité historique et culturelle. Il s’agit plus spécifiquement d’un corpus d’œuvres qui aborde la question des développements technologiques selon une perspective de remédiation, c’est-à-dire par la manière dont les outils et dispositifs antérieurs influencent ceux actuellement en émergence et ce, sous l’angle de l’archéologie des médias, soit de la lisibilité d’un fil conducteur à travers nos artéfacts contemporains.
– Extrait du texte de Nathalie Bachand

Biographies des artistes
Philippe-Aubert Gauthier est ingénieur mécanique, maître ès sciences, docteur en génie mécanique (acoustique) et professeur à l’École des arts visuels et médiatiques de l’UQAM. Il travaille à la croisée des arts, sciences et technologies. Il est actuellement directeur associé du Centre for Interdisciplinary Research in Music, Media and Technology et président de Sporobole. Tanya St-Pierre est artiste en arts visuels, sonores et médiatiques. Elle est détentrice d’un baccalauréat en arts plastiques de l’Université du Québec à Trois-Rivières. Depuis 2003, leurs démarches se rencontrent dans des projets collaboratifs. Leurs intérêts et engagements respectifs sont abordés dans des échanges découlant vers des propositions artistiques hybrides qui résultent de joutes autocritiques et d’inventions en duo. Leur travail en duo a été présenté au Québec, au Canada, aux États-Unis, au Mexique, au Maroc, en France, au Royaume-Uni, en Allemagne et au Japon.

Galerie II
Un virage est désormais amorcé dans le travail de François Mathieu; il est fait de glissements et de déplacements. La sculpture sur bois reste son ancrage disciplinaire, tout comme le dôme son thème de prédilection. S’il aimait jusqu’alors jouer avec les problèmes structuraux liés à la réalisation des sphères en sculpture et rendre visible les solutions trouvées, dans l’exposition Les sphères viennent au monde en tournant ce jeu est dissimulé. Le travail de l’artiste, toujours nourri par une approche empirique, reflète une transition vers une recherche d’expression pure et incarnée de la figure minimale que l’inspire tant.
– Extrait du texte de Émilie Granjon et Charlotte Olivier

Extrait de la biographie de l’artiste
La célébration de l’objet et de sa présence physique, guident le travail de François Mathieu. Dans ses œuvres récentes, c’est la sphère qui se prête le plus souvent à ses jongleries d’atelier. Qu’il s’agisse de dômes, de coupoles ou d’autres objets ronds, ses ouvrages consistent à voir ce qu’il en est de la forme lorsqu’elle se déploie dans une matière ou une échelle plutôt qu’une autre. En ressortent des systèmes constructifs, adaptés ou non, qui relèvent moins du calcul que de l’expérimentation et du jeu. Un combat structurel se dégage alors des éléments matériels et conceptuels mis ensemble, pour les mettre à l’épreuve comme pour en confirmer la solidité.