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Syzygy de James Gardner
Visite commentée avec l’artiste : le jeu. 29 nov. à 17 h
La Galerie McClure est heureuse de présenter l’exposition Syzygy de James Gardner. Un syzygie est un alignement de trois corps célestes. Dans cette exposition, ce ne sont pas des planètes mais trois ensembles d’œuvres qui entrent en conjonction et résonnent entres elles. Montrée ensemble pour la première fois, cette conglomération de tableaux et de sculpture explore comment les images se construisent, se rassemblent et s’accumulent. Gardner veut que cette exposition nous aide à réfléchir de quelle façon les images émergent et se concrétisent dans le temps, comment elles se fragmentent et s’estompent, non seulement dans la mémoire ou la cognition mais aussi dans l’histoire. De ce fait, Sygyzy contextualise les images et la création d’images comme un processus analogue et géologique et d’autres formes de croissance biotique et de décomposition. L’œuvre est présentée de façon à imiter des événements comme des accumulations ou des sédimentations. Même si les assemblages de tableaux et de sculpture font référence au studio, nous voyons aussi comment les systèmes de création peuvent nous diriger vers des processus de propagation, réplication et de dégradation. Une image n’est jamais statique, elle reste prise dans un processus recombinant.
Les œuvres dans l’exposition rassemblent des fragments de la mémoire, de l’image et du symbole. Leurs structures et références proviennent de la recherche de Gardner sur ‘l’ésotérisme occidental’. Des thèmes comme la philosophie alchimique éclairent les processus matériels, la couleur et la forme résonnent avec les tropes de la culture psychédélique et les traces de l’imagerie dans les tableaux font allusion à la rencontre de Gardner avec des systèmes symboliques astrologiques. Il fait référence aux endroits où il habite aussi, mais ceux-ci sont rendus étranges par des méthodes récurrentes de dissolution et de reconstitution. L’œuvre sculpturale dans l’exposition a une corrélation directe avec les tableaux, comme tout le matériel utilisé est un dérivé du processus de la peintre. Que ce soit des rebus «embellie» ou une caricature des infrastructures de l’atelier, les sculptures sont un point d’ancrage pour la création d’images dans un réseau de relations conceptuelles et matérielles. L’expérience d’observation devient une rencontre avec l’écologie de l’image.
Né en 1983 à Kitchener en Ontario, James Gardner vit présentement à Montréal et poursuit actuelelment une maitrise en arts visuels à l’Université Concordia. Ceci est sa première exposition solo à Montréal. Gardner a reçu plusieurs prix incluant The Toronto Arts Council et Ontario Arts Council Emerging Artist Grants, le TFVA Artist Prize, et The Canada Council for the Arts Project Grant. Récemment, Gardner a reçu la prestigieuse Joseph Armand Bombardier Canadian Master’s Scholarship. Gardner a été sélectionné pour le concours de peinture RBC en 2014 et a aussi été un membre fondateur du collectif d’artiste VSVSVS. Ses expositions récentes incluent Not Together but Alongside à Mercer Union (Toronto, 2015), Painting Eaters à Katzman Contemporary (Toronto, 2016), Sailing Stones à Platform Projects (Athènes, 2017) et Selenotropic à Campus gallery (Barrie, 2017).
Exposition : du 30 nov. au 15 déc.