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SIGHT+SOUND : Danser en attendant (la fin du monde)

Ouverture le mercredi 26 octobre à 17h à Eastern Bloc

Dans le cadre de cette édition, la galerie du Eastern Bloc accueillera une exposition multisensorielle consacrée aux arts numériques.

Invoquant des apparitions numériques fantomatiques qui effleurent l’espace physique, caressant nonchalamment ses surfaces, l’intervention de RA “calling upon the digital touch”, par Marie-Ève Levasseur offrira un moment de tendresse au milieu du déluge d’informations que nos écrans nous font vivre quotidiennement. En revanche, “ROSS 128 (exoparty)” par Elisa Gleize & Thomas Lopez, est une expérience méta-fictionnelle et interactive dans laquelle des aliens incarnés en avatars sur une plateforme, invitent l’utilisateur.trice à participer à leur fête trans-espèce. En ce sens, l’avenir est souvent décrit comme une décomposition toxique de l’humain. C’est pourquoi, pour Johanna Bruckner, l’hybridation du non-humain et de l’humain est plutôt un point de départ pour l’indétermination et le caractère queer de l’être. Un concept qu’elle explore dans «Molecular Sex«, une installation vidéo.

Avec l’installation “Behind These Strange Sensations are Hidden Structures”, Max Lester se faufile à travers les environnements construits (paysages urbains et cybernétiques) et les systèmes de contrôle (politiques et économiques) qui régulent et commandent les espaces que nous habitons. Réfléchissant aussi à un moment où la quasi-totalité des interactions humaines et la vie s’effondraient dans la technologie (même les funérailles), – ”Detumescence” par Faith Holland agit comme un monument à la mémoire des vies perdues. Remise en scène d’un tableau memento mori classique, l’œuvre est actualisée pour inclure des technologies à différents stades de « vie » : fonctionnelles, obsolètes et réimaginées en peluches.

Finalement, l’installation “Mort au Bureau” de Pascale LeBlanc Lavigne est le fruit d’une résidence de création intensive réalisée à Sporobole, dont les prémisses émergent d’un sentiment oscillant entre la joie et le désespoir que soulève le potentiel retour au travail en présentiel. Par l’entremise d’une mise en scène aux couleurs festives, diverses sculptures bricolées à partir d’objets et de mobiliers emblématiques des espaces de travail mettent à l’épreuve leur résistance sous les répétitions brusques de mouvements motorisés.

L’exposition inclura également un programme vidéo regroupant le travail d’artistes et de cinéastes internationaux.

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