Loading Events
  • This event has passed.

she makes all things good

Exposition de vitrine du 15 décembre au 28 janvier à La Centrale

Maria-Margaretta explore les relations intergénérationnelles en considérant la façon dont les objets sont créés, conservés puis légués. she makes all things good aborde les territoires d’origine et les lignées ancestrales de l’artiste à travers le pouvoir transformateur des objets. Cette œuvre de longue durée, créée lors de la première année de vie de sa fille, entremêle des objets perlés et de la documentation d’archives afin de créer une carte visuelle de l’expérience de maternité vécue par Margaretta. En mettant de l’avant la maternité michif et l’amour porté depuis toujours envers nos enfants, Margaretta active dans sa pratique artistique des actes de soin du quotidien. she makes all things good met en parallèle le processus lent et répétitif du perlage avec le labeur quotidien des femmes michif dans l’espace (de vie et de construction) domestique. Les délicates cordes perlées deviennent un objet fortifié de refuge, tandis que la gaine de hache, la tente et les gants deviennent des symboles visuels de sa fille et de ses territoires ancestraux. En pensant aux structures qui portent, transportent et construisent, Margaretta s’imagine de nouveaux mondes dans lesquels tenir sa fille et rêver avec elle.

Veuillez noter que l’espace de la galerie n’est pas ouvert lors des expositions de vitrine.

Maria-Margaretta est une artiste interdisciplinaire Red River michif de Teat Six Saskatoon, Saskatchewan. Elle est liée par ses ancêtres aux communautés métis de Saint-François-Xavier, de Saint-Boniface, du Manitoba et de Saint-Louis en Saskatchewan. Elle crée et vit actuellement sur les territoires volés des nations Sḵwx̱wú7mesh, Səl̓ílwətaʔ et xʷməθkʷəy̓əm. Maria-Margaretta détient un baccalauréat en beaux-arts de Emily Carr University of Art+Design et une maîtrise de l’université OCAD. Sa pratique est une exploration d’auto-archives michif, de perlage autobiographique et d’objets du quotidien. En utilisant l’identité métis comme espace de transformation, elle se questionne sur l’influence de la mémoire, de l’expérience personnelle, de la maternité et des traditions ancestrales sur la compréhension du soi.