Chargement Évènements
  • Cet évènement est passé.

Servez à ce monsieur une bière et des kiwis de Steffie Bélanger

Vernissage le vendredi 20 janvier à 17h au Lieu

L’exposition Servez à ce monsieur une bière et des kiwis, dont l’objectif est de donner l’impression que les œuvres dansent, sirotent un verre ou accueillent les invités, exploite la thématique d’un évènement festif. Un comportement propre est attribué à chaque sculpture principalement constituée de bois, qui se traduit par son mouvement et par son titre. Par exemple, J’ai pleuré dans mon char se bercera d’un côté à l’autre de la salle en regardant au passage la grinçante J’ai fait semblant d’aimer ça. Les titres proposés sont glanés ici et là, lus ou entendus, ils ont attiré l’attention de l’artiste. Les mots sont toujours le point de départ de l’œuvre et octroient une certaine personnalité, comme le titre de l’exposition qui est une phrase préfabriquée dans Word sous l’onglet d’insertion de filigrane. Assez intrigant, il est apparu parfait pour amorcer une idée d’exposition pour la sculpteure, qui a alors imaginé ses sculptures dans une soirée mondaine. C’est pourquoi tous les titres choisis ont quelque chose faisant allusion à un comportement  pouvant se tenir avant, pendant et après une soirée.

Bachelière de l’Université Concordia et ayant terminé sa maîtrise en arts visuels et médiatiques à l’Université du Québec à Montréal en 2018, Steffie Bélanger vit et travaille à Montréal. Sa première exposition solo d’envergure, L’utilité de l’inutilité, a été présentée à la salle Alfred Pellan à Laval en 2016. Elle a pris part à divers évènements, résidences et expositions de groupe, dont une résidence à Est-Nord-Est à Saint-Jean-Port-Joli en 2015, à Espace en pratique à Québec en 2017 et Jeu et détournement au centre Lethbridge en 2020. Lauréate d’une bourse du Conseil des arts du Canada pour cette exposition, ses recherches posent l’hypothèse que l’objet d’art est fondamentalement et heureusement inutile ; à l’aide de sculptures manipulables, l’artiste nous propose une lecture désopilante et romantique de l’objet fonctionnel.