𝘔.𝘐.𝘈.1 c’est le questionnement de l’artiste sur la pérennité de nos civilisations. L’œuvre explore la dimension spatiale et propose une nouvelle version de la plaque de Pioneer¹. C’est par la nomenclature d’images génériques, de paysages et de scènes prises dans le monde télévisuel que l’artiste tente de faire ressortir les thèmes du survivalisme et de son fantasme qui en découle. Ce qui semble être à première vue des fictions visuelles se retrouve à la limite entre un passé fragmenté et un futur anticipé.

La notion de civilisation est un élément fondamental dans la recherche artistique de l’artiste. Il est longtemps inspiré par l’idée que les connaissances acquises par les sociétés à une époque précise sont renfermées dans un ouvrage, soit l’encyclopédie. Durant les dernières années, Durette approfondit ses recherches autour des idées de l’archivage. C’est par la résonance entre les images familières qu’il tente d’élaborer une nouvelle mythologie basée sur l’humanité elle-même. Son travail actuel rappelle les capsules temporelles, où à la manière d’artéfact, une sélection de données est rassemblée pour signifier notre présence à un futur indéterminé.

¹ La plaque de Pioneer est une plaque métallique embarquée à bord des deux sondes spatiales Pioneer 10 et Pioneer 11. Sur cette plaque, un message pictural de l’humanité est gravé à destination d’éventuels êtres extraterrestres : un homme et une femme représentés nus ainsi que plusieurs symboles fournissant des informations sur l’origine des sondes.

Source : Plaque de Pionner, Wikipedia, https://fr.wikipedia.org/wiki/Plaque_de_Pioneer, Consulté en juillet 2021.

BIOGRAPHIE

Pierre Durette vit et travaille à Causapscal depuis 2015. Il obtient en 2006 un baccalauréat en arts visuels et médiatiques à l’Université du Québec à Montréal. En 2013, il remporte la 3e place lors des 7e Jeux de la francophonie à Nice. Durette reçoit du Conseil des arts et des lettres du Québec le prix Créateur de l’année au Bas-Saint-Laurent en 2017. Au cours des années, ses œuvres sont exposées entre autres au Musée d’art contemporain de Montréal, à Cuadro Art Gallery à Dubaï ainsi que dans plusieurs centres d’artistes et galeries privées au Canada. Son travail fait partie de plusieurs collections tant privées que publiques à travers le Canada et à l’étranger.

Grange à Lise
1087, rue Principale, Albertville
Stationnement à l’Église, (1090, rue Principale)

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𝗣𝗿𝗼𝗷𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗲𝘅𝘁𝗲́𝗿𝗶𝗲𝘂𝗿𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗺𝘂𝘀𝗶𝗾𝘂𝗲 𝘃𝗶𝘃𝗮𝗻𝘁𝗲 !

𝘐𝘭𝘭𝘶𝘮𝘪𝘯𝘦́·𝘦·𝘴, c’est sortir de l’ombre la dévitalisation qui afflige la région tout en étant porteur de lumière en cette période atypique. Au rythme de la musique de Tour de bras, le travail de quatre artistes bas-laurentien·e·s est révélé de manière grandiose sous la forme de mapping vidéo — un genre de murale mouvante et éphémère — produits en collaboration avec Faiseux de berlue.