FATHERMOTHER

FATHERMOTHER (Kezia Waters & Jordan Brown) aborde l’amour à la fois comme éthique et comme vide. En trouvant un équilibre entre un mouvement en constante expansion, sécurité et futurité, une confiance radicale permet aux performeurs de négocier leur amour l’un pour l’autre tout en continuant à intégrer le monde extérieur à leur relation. Explorant la rupture de l’espace et du temps offerte par un moment intime, ils naviguent à travers des sites simultanés ⏤ l’église Noire de leurs ancêtres, le concept de la maison et l’architecture de leurs propres corps ⏤ se fiant à la sensation pour se diriger.

Jordan Brown est un artiste et un chercheur qui combine les textiles, la performance et la vidéo. Il explore le pouvoir de communication du corps lorsqu’il converse avec lui-même et son environnement, se débattant avec la persona et la performance pour articuler, incarner, ses savoirs sensuels. Il obtiendra en 2023 une maitrise en sculpture de la School of the Art Institute of Chicago.

Kezia Waters est originaire de ce qu’iel aime appeler le « Deep South ». L’artiste poursuit présentement une maitrise en performance à la School of the Art Institute of Chicago, détient un MFA en théâtre de l’Université de l’Ohio et est membre de Suspended Culture, un groupe d’artistes s’identifiant à la communauté Noire basé à Chicago. Ayant grandi·e dans la tradition de l’église pentecôtiste Noire, son travail tente de localiser ce qui est saint, entier, holistique et/ou ce qui s’inscrit dans la fonction Noire et Queer.

Betty Pomerleau

Dans cette performance, Betty Pomerleau explore la question de l’aliénation de soi provenant de la production contemporaine d’images. Elle revisite des représentations visuelles qui l’ont absorbée et marquée. En rejouant sur scène une relation de corps à corps avec leur surface, elle essaie de rendre visible leur structure. Elle cherche à les décomposer en traçant un chemin qui relève de l’écriture, de la chorégraphie et de la peinture. Transformées par ce geste, les images se révèlent alors en tant qu’images. Pomerleau tente ainsi de se réapproprier et de se ressaisir de son agentivité à leur égard.

Le travail de Betty Pomerleau porte sur les manifestations idéologiques dans le langage en tant qu’espace du pouvoir. Elle s’intéresse plus particulièrement à l’emprise dont disposent les plateformes médiatiques pour encadrer et transformer nos corps et nos subjectivités. Elle vit actuellement entre Montréal et Paris, où elle poursuit une maitrise à l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs.

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