À l’intérieur, le public peut découvrir Ils ont regardé la mer!, une installation visuelle interactive sur le mouvement des vagues par Cynthia Naggar. François Quévillon présente La Terre en suspens, un corpus d’œuvres multimédias qui fait écho aux processus géologiques et à la matérialité numérique. José Luis Torres expose Format paysage, un ensemble sculptural géant qui prend la forme d’un jeu de mobilier et de passerelles.

Des installations à même l’environnement
Devant le Centre d’art, Emmanuelle Loslier et Camille Zaroubi offrent Mer du vent, une installation de 156 bouteilles disposées en éventail, de manière à capter le vent et à émettre des mélodies rappelant les cornes de brume. L’installation est une proposition satellite du Festival international de jardins des Jardins de Métis. Une œuvre exclusivement sonore de médiation culturelle à propos de « Mer du vent » est également accessible au public. Créée par le musicien Antoine Létourneau-Berger, elle révèle des variations mélodiques juxtaposées aux paroles et à la perspective auditive de membres de l’Association des personnes handicapées visuelles du Bas-Saint-Laurent.

À l’arrière, le public va à la rencontre de Mi-sauvage, par La société des plantes : un projet interdisciplinaire qui vise à ré-imaginer notre relation avec les « mauvaises herbes ». Mi-sauvage se décline en plusieurs volets : une installation végétale composée de jardinières au design ornemental, une œuvre sonore accompagnant le public dans sa visite, une publication de type zine didactique et poétique, et une série d’ateliers offerts du 9 juillet au 19 août. Les ateliers « Mi-sauvage » explorent le monde des plantes adventices : des plantes qui se propagent d’elles-mêmes, sans l’aide des humains. Les trois séries d’ateliers proposent des contenus matériels et intelligibles sur ces plantes, pour permettre aux participant.e.s de posséder des connaissances de base et de pouvoir ensuite les essaimer autour d’eux.elles.