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Louis Bouvier et Geneviève Roy

Vernissage le samedi 18 mars à 14h au CIRCA art actuel

La conjugaison des pensées complexes
«Louis Bouvier pratique, depuis ses débuts, une anthropologie latérale, cultivant les rapprochements improbables, multipliant les relations horizontales entre des objets d’apparence étrangers, tant dans leur fonction qu’en ce qui a trait à leur pedigree. Il construit des mobiles, où des références asynchrones se conjuguent, momentanément, pour manifester l’idée d’autre chose : les traces d’un ailleurs, toujours différé, dont l’accès, à jamais interdit, n’en demeure pas moins titillant. Les objets qui les composent, et dialoguent entre eux, ne cessent de nous rappeler qu’ils appartiennent à un temps réel, une réalité vivante, aussi difficiles à localiser soient-ils. Ils laissent deviner ce que Nulle part sait, et que seul le temps permet d’apercevoir.» – Extrait du texte de Daniel Canty.

DE PLUS!
Louis Bouvier vous invite à l’évènement:
Requiem, une étude chorégraphique. Avec Virginie Reid et Anne Thériault.

La chorégraphe Anne Thériault et la compositrice Virginie Reid ont été invitées à poser un regard performatif sur l’installation de Louis Bouvier, La conjugaison des pensées complexes, afin d’ouvrir un dialogue entre les arts vivant, visuel et sonore.
Intitulée Requiem, cette étude vivante se déplie comme un mode d’emploi pour entrer en résonance sensible avec les sculptures, le temps et l’espace.

 

Intermonde
«Dans l’exposition Intermonde, Geneviève Roy propose un environnement ancré dans l’exploration des espaces physiques et psychiques. Ses recherches tirent profit de son parcours en tant qu’architecte – une profession qu’elle a exercée en première carrière –, mais aussi d’une forme de quête identitaire l’ayant menée à sonder son rapport affectif aux lieux de son histoire. Agissant comme catalyseur d’une démarche déjà en gestation, un retour dans la maison de son enfance, au plus fort du confinement de 2020, déclenche une réflexion sur l’espace construit et la mémoire. Face au rétrécissement de la vie sociale, l’artiste imagine des dispositifs qui font écho à une soudaine descente en soi, exploitant la dualité du dedans et du dehors, du caché et du dévoilé, par des jeux de points de vue à l’attention du spectateur.»
– Extrait du texte de Marie-Pier Bocquet