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Les Oiseaux moches de Jean Michel René

Vernissage le vendredi 18 novembre à 17h à Vaste et Vague

L’exposition LES OISEAUX MOCHES fait suite au projet LES FOUS DE BASSAN présenté en 2017 à Le Lieu – Centre en art actuel à Québec. Les fous de Bassan, c’est le récit d’un homme qui, après avoir vu des oiseaux se jeter du haut des airs vers la mer, est marqué par la folle idée de faire disparaître son corps sous l’eau.

À l’été 2017, l’homme est officiellement porté disparu. La dernière fois qu’il a été aperçu, il s’apprêtait à plonger dans sa baignoire, muni d’une veste de sauvetage. LES OISEAUX MOCHES présente sous la forme d’œuvres vidéographiques, photographiques et installatives le récit entourant les recherches de cet homme devenu mystérieusement introuvable. Il raconte également en parallèle le voyage d’un couple témoin d’événements mystiques les menant sur les traces d’oiseaux passifs voulant devenir objets d’art. Ces événements conduiront éventuellement les protagonistes à entreprendre une quête de liberté dans un coin de pays où règnent la mer et l’horizon. LES OISEAUX MOCHES est un voyage fictif invitant le spectateur à un peu de magie. C’est une exposition délicatement trouble qui nous pousse dans l’irrationnel et la passion.

DÉMARCHE ARTISTIQUE

Jean Michel René poursuit une recherche artistique fortement teintée d’une utilisation de l’image et du corps. Il aborde de manière obsessionnelle la temporalité à travers sa recherche, d’où son intérêt pour le médium photographique et vidéo. Artiste multidisciplinaire, sa pratique récente le mène à explorer la présentation de ses œuvres sous forme d’installation où cohabitent sculptures, objets et images. Par l’utilisation récurrente de symboles (la mer, l’horizon, les oiseaux, la baignoire) ces derniers projets l’on mener à développer un lexique visuel personnel qu’il présente à travers des récits autos fictifs.

« Je cherche dans les images un endroit où me poser. Tout comme dans l’inaction, j’y trouve un moment de pause. Je suis comme l’eau, je peux être stagnant, mais je coule. Et je crois que, dans cette certitude que mon temps s’écoule, se trouve un intérêt romantique. Par-là, je cherche à faire face à la nature. Peut-être pour me convaincre de ma condition? Je ne sais pas. Je ne crois pas. Je reste pour le moment avec cette idée d’une vague qui me heurte. Je ne veux pas être frappé, mais happé! »