- Cet évènement est passé.
Les gestes flottent, s’empilent et éclatent
Rassemblant les artistes Jacynthe Carrier, Adam Kinner, Chloë Lum et Yannick Desranleau, Camille Rojas et Eve Tagny, cette exposition collective, accompagnée de performances diffusées en ligne, présente des œuvres dans lesquelles la danse et le corps (celui des artistes ou des interprètes) occupent une place centrale. Un vernissage se tiendra le 11 septembre dès 18h en présence des commissaires, de Jacynthe Carrier et d’Eve Tagny.
Avec les gestes flottent, s’empilent et éclatent, les co-commissaires Florence-Agathe Dubé-Moreau et Maude Johnson soulèvent des interrogations concernant la mise en exposition du geste chorégraphique dans le contexte d’une galerie dédiée à la diffusion en art actuel. Le titre de l’exposition est tiré du poème Laurie Carlos’ Breath Dance de la chorégraphe Cynthia Oliver.
« Par différentes approches de la danse et du live, les œuvres présentées explorent les potentiels du geste chorégraphique et/ou chorégraphié. Elles proposent divers points d’entrée pour aborder les rapports aux corps, aux espaces, aux temporalités et aux histoires que l’expérience gestuelle suscite. »
– Florence-Agathe Dubé-Moreau et Maude Johnson
Dans la galerie et dans la vitrine, des œuvres multidisciplinaires de Jacynthe Carrier (Québec), d’Adam Kinner (Montréal), de Chloë Lum et Yannick Desranleau (Montréal) et d’Eve Tagny (Montréal) allient la performance chorégraphiée avec la vidéo et/ou la photographie au sein d’installations in-situ. Le mouvement, l’espace et la durée interviennent dans l’expérience que les publics font des œuvres présentées ensemble. Hors de la galerie, c’est en ligne que la performance Algorithm de Camille Rojas (Toronto) est diffusée du 11 au 18 septembre, et que la performance Untitled Hypnosis d’Adam Kinner est présentée en direct le 24 octobre à 14h.
les gestes flottent, s’empilent et éclatent s’inscrit dans une réflexion que les deux commissaires mènent en collaboration depuis quelques années sur le chorégraphique en art contemporain. Une première itération du projet avait pris la forme d’une exposition, avec catalogue, intitulée … move or be moved by some thing rather than oneself et présentée au Critical Distance Centre for Curators, à Toronto en 2018.