Au coeur de la nature sauvage de la région du nord du Lac-Saint-Jean, à l’abri des regards, trois danseurs exécutent de lentes chorégraphies empreintes de sobriété évoquant des tableaux-vivants. Vêtus de « survêtements-peaux », ils se fondent au paysage boréal qui les entourent, entrent en communion avec ses topographies variées et ses nuances subtiles. Puis, aux abords d’une rivière, s’orchestre une métamorphose émancipatrice et symbolique. Les protagonistes se libèrent peu à peu de leurs enveloppes neutres, laissant progressivement apparaître leur essence profonde. Christine Comeau orchestre ici une fable poétique centrée sur la quête identitaire tout en interrogeant les notions de frontière, de territoire et de paysage.