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Image jointe : « Paysage mental », mobilier, plâtre naturel, pigment noir, 284x360x250 cm, 2021. Prison Saint Michel, Toulouse. Photo : Hugo Bel.
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Hugo Bel

En résidence du 4 mars au 15 avril à AdMare

La résidence d’Hugo Bel s’inscrit dans la programmation des Traversées, un projet de résidences croisées réunissant AdMare et le centre de création et de diffusion en art contemporain l’Usine Utopik (Normandie, France), né du désir de développer des mécanismes d’échange, d’encourager la mobilité des artistes et de favoriser le réseautage.

Le travail d’Hugo Bel prend ancrage sur le territoire dans lequel il est invité à œuvrer. Engagé dans un travail de sculpture et d’installations in situ, il privilégie les matériaux trouvés sur place. En lien avec ses recherches qui se concentrent sur l’impermanence et l’in situ, il souhaite travailler avec des matériaux qui se modifient dans le temps. Il cultive un intérêt particulier pour les matériaux poreux qui interagissent avec l’air et la lumière, dont le plâtre et le sucre.

Dans la préparation de sa résidence, Hugo Bel a été interpellé par la mine Seleine, la seule carrière de sel au Québec, présente aux Îles-de-la-Madeleine. Il entamera ainsi un travail de recherche et création à partir du sel, matériau qu’il n’a jamais exploré. En débutant par une visite à la mine de sel, sa résidence se développera au cours des rencontres faites lors de ses déplacements sur le territoire madelinot.

BIOGRAPHIE DE L’ARTISTE

Hugo Bel est né à Paris en 1990, il vit et travaille dans la Manche. Diplômé du DNSEP aux Beaux-Arts de Toulouse en 2016, il expose la même année pour le Printemps de Septembre à Toulouse. Il est invité dans des lieux classés au patrimoine comme l’Abbaye-aux-Dames en 2019 (Caen) ou à l’ancienne prison Saint-Michel en 2021 (Toulouse). Il est sélectionné en 2020 pour exposer au FRAC Occitanie Montpellier pour l’évènement Post_Production et récemment soutenu par l’académie des beaux-arts avec le prix sculpture Georges Coulon 2022.

Les sculptures et les installations in situ d’Hugo Bel questionnent notre rapport à l’impermanence. Face à ses installations aux matériaux éphémères (plâtre, sucre) et aux formes précaires que génèrent ses processus de création, les visiteurs sont invités à découvrir une expérience en transformation. « L’in situ est pour moi un travail qui a le pouvoir de rattacher l’art au présent ». Ses formes sont elles-mêmes génératrices d’images, de « Paysages mentaux ». « Une forme m’attire lorsqu’elle n’est pas seulement devant nous, mais qu’elle convoque et propose autre chose à l’extérieur d’elle-même. »