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Cooke-Sasseville et Marc-Olivier Hamelin, exposition jusqu’au 7 octobre à L’Écart
Cooke-Sasseville
Les œuvres sculpturales et installatives de Cooke-Sasseville proposent des rencontres improbables entre différents éléments figuratifs, tels des objets usuels ou symboliquement chargés, des animaux magnifiés, des icônes populaires et des personnages confrontés à une distorsion du réel. Par des jeux d’échelles et de mises en espace, le duo d’artistes détourne le sens et la fonction de ces éléments facilement reconnaissables afin de faire émerger une forme d’énigme visuelle. L’apparente légèreté des œuvres, souvent teintées d’humour et de dérision, contraste avec les questionnements qu’elles soulèvent au sujet de notre société actuelle, de la politique, de la culture publicitaire ou de la place de l’art dans l’espace public, par exemple. À la suite d’une résidence à L’Écart, le duo présente La dernière commande.
Cooke-Sasseville répond à la commande artistique de L’Écart et livre une pointe de culture à l’italienne! L’exposition brosse le portrait du péché de convoitise en s’appropriant certains codes de l’histoire de l’art. Le duo exploite les notions de trajet dans une installation où s’embrouillent les paradoxes culturels et identitaires.
Bon appétit!
Jean-François Cooke et Pierre Sasseville, établis à Québec, collaborent depuis le début des années 2000 sous le nom Cooke-Sasseville. Tous deux détenteurs d’un baccalauréat (2000) et d’une maîtrise (2003) en arts visuels de l’Université Laval, ils ont présenté leur travail dans plus d’une quinzaine d’expositions solos et ont participé à un grand nombre d’évènements collectifs au Québec et à l’international, incluant La Triennale québécoise au Musée d’art contemporain de Montréal (2008). Le duo a également réalisé plusieurs œuvres d’art public au Québec, en Alberta et en Colombie-Britannique, dont La Rencontre (2017) et Prendre le pouls (2014), respectivement situées dans les villes de Québec et de Montréal. Une monographie bilingue, intitulée De Cooke-Sasseville à aujourd’hui (2012), retrace leur parcours artistique depuis le début de leur collaboration.
Marc-Olivier Hamelin
Il y aurait à lire et à voir. Des fragments de textes issus des carnets de notes de l’artiste seraient projetés. Les mots seraient personnels ou empruntés, mais ni les auteurs ni les sources ne seraient nommés. Il s’agirait d’une narration — collage — accordée afin de représenter le passage d’un langage à un autre, ou encore le raccord des voix en contexte d’exposition. Qui parle? « Avec ce travail, je tente d’étudier ce que je dis, ce que l’autre dit et ce que je dis en fonction de ce que l’autre a dit ». Ce projet, initialement présenté à la Galerie UQO en août 2018, mais conçu dans une des salles de L’Écart, pourrait être perçu comme une traduction. Il n’est pas identique. Il s’agirait de considérer les éléments textuels et visuels comme une deuxième phase — la suite logique d’un récit.
Marc-Olivier Hamelin
Originaire de Rouyn-Noranda, Marc-Olivier Hamelin détient un baccalauréat en arts visuels de l’Université Concordia (BFA Studio Art, 2014) et étudie depuis 2016 à la maîtrise en muséologie et pratiques des arts à l’Université du Québec en Outaouais. Son projet de recherche et de création porte sur les voix multiples en contexte d’exposition. Son travail examine le dialogue et le geste répété, soulève des enjeux relatifs au langage et à la production du discours, et se matérialise en textes, en installations, en vidéos et en livres d’artiste. Il a participé, en collaboration avec Pier-Antoine Lacombe, à la 8e Biennale d’art performatif de Rouyn-Noranda (2016), à la 5e Foire d’art alternatif de Sudbury (2016) et à Vaste et Vague à Carleton-sur-Mer (2015). Son travail a également été présenté en solo au MA musée d’art de Rouyn-Noranda (2016).
L’artiste tient à remercier Antoine Charbonneau-Demers, Sabina Chauvin-Bouchard et Pier-Antoine Lacombe.
Il remercie également Samuel Beckett, Roland Barthes, Michel Foucault, Jérôme Vogel, Isabelle Stengers, Maggie Nelson, Moyra Davey, Maggie Nelson, Samuel Beckett, Marie Uguay, Marguerite Duras, Marie Uguay, Madame Nielsen, Julie Ault, Nathalie Heinich, Pavel Pavlov, Gyrðir Elíasson, Marguerite Duras, Isabelle Graw, Guillaume Adjutor Provost, Walter Benjamin, Gaston Bachelard, Frank O’Hara, Catherine Malabou, Catherine Malabou, Yuki Higashino, Marjolaine Beauchamp, Marie Uguay, Michel Foucault, Moyra Davey, Moyra Davey, Paul Ricœur, une dame assise au café L’Abstracto, Maggie Nelson, Nathalie Sarraute, Moyra Davey, Marshall McLuhan, Bertolt Brecht, Caroline Polachek, Maggie Nelson, Émile Benveniste, Jacques Lacan, Karina Pawlikowski, Samuel Beckett, Marie Uguay, Samuel Beckett, Carlos Ruiz Zafón, Jérôme Vogel, Daniela Seel, Robert Morris, Robert Morris, Sophie Bélair Clément, Stephan Dillemuth, Roland Barthes, Samuel Beckett, Moyra Davey, Marie-Hélène Leblanc, Maggie Nelson, Karolin Meunier, Ferdinand de Saussure, Andrew Bennett, Antonija Livingstone, Tris Vonna-Michell, Moyra Davey, Julie Ault, Moyra Davey, Maggie Nelson, Sophie Bélair Clément et Samuel Beckett.