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Atlas des papiers peints de demain de Diane Gougeon
Les papiers peints de demain de Diane Gougeon se déploient autour de réflexions sur la nature dans le contexte de la crise climatique, ainsi que sur l’intégration de l’art dans les espaces publics. À l’aide de sept papiers peints différents créés numériquement, imprimés et adaptés aux sept lieux publics de passage distincts, l’artiste interpelle les spectatrices et spectateurs sur des enjeux tels que l’extinction des espèces, le réchauffement de la planète, la pollution atmosphérique, etc.
Bien que la moitié soit toujours en montre, ces papiers peints ont été exposés pour une période déterminée et plusieurs sont aujourd’hui démantelés. Intitulée Atlas des papiers peints de demain, la présente exposition regroupe l’ensemble de la série dans un seul espace d’exposition et adapte le format des interventions à une présentation en galerie sous forme de tableaux.
Grâce à des marqueurs de réalité augmentée imprimés directement dans les œuvres, le public peut accéder à du contenu sonore à partir de leurs appareils mobiles, sortes d’extension d’eux-mêmes par lesquels s’opère une médiation du réel à l’ère du numérique. Détournant la fonction de «décor» de ces «tableaux» et des papiers peints qu’ils représentent, l’interactivité ajoute une couche de sens supplémentaire et dirige l’attention vers l’importance des thématiques environnementales abordées.
Se faisant, le recours à la technologie met en avant une dichotomie constante dans le travail de Gougeon, entre la représentation de l’intérieur (le monde construit) et l’extérieur (le monde naturel), sur laquelle s’assoit une réflexion sur le rôle de l’être humain dans la crise climatique.
Démarche de l’artiste : https://papierspeints.dianegougeon.com/
Rompu aux mécanismes de l’in situ et aux manœuvres dans l’espace public, le travail de Diane Gougeon se développe ici en réponse aux conditions spécifiques de lieux investis. Les papiers peints de demain s’inscrivent dans les lieux partenaires en portant une attention particulière aux usages des espaces, aux environnements, aux couleurs ou aux motifs architecturaux. Se faisant, ils poursuivent une dichotomie présente dans son travail entre la représentation de l’intérieur (le monde construit) et l’extérieur (le monde naturel), sur laquelle s’assoit une réflexion sur le rôle de l’être humain dans la crise climatique.