Perte de Signal, centre d’artistes montréalais en arts numériques, célèbre son 15e anniversaire au Centre PHI avec une soirée spéciale de performances et d’expérimentations audiovisuelles qui se déroulera en deux temps.
Une première partie sera consacrée au finissage de l’atelier interactif Synthesthésie développé spécifiquement pour la DHC/ART-Éducation dans le cadre de l’exposition de Ryoji Ikeda. Suite à une performance inédite, les artistes Alexandre Quessy et Darsha Hewitt amèneront le public à interagir en temps réel avec le logiciel libre Synthesthésie qui génère des sons à partir de « partitions visuelles ». La deuxième partie de la soirée sera dédiée à trois performances : Muu de Nelly-Eve Rajotte, La chambre des machines de Nicolas Bernier et Martin Messier, et Retour de signal d’Érick D’Orion.
Depuis 15 ans, Perte de Signal joue un rôle actif dans le développement, la diffusion et la distribution des arts médiatiques et numériques, au Québec et à l’international. Il compte à ce jour une vingtaine d’artistes membres. Perte de Signal a soutenu la production de plus de 150 projets artistiques incluant des œuvres vidéo, des installations, des performances, des interventions publiques et des projections. Il a de plus produit et diffusé des expositions, organisé des résidences pour des artistes émergents locaux mais aussi établis et internationaux. Le centre propose également des ateliers pour les artistes et les programmeurs professionnels, de même que pour les étudiants et les enfants afin de les initier aux arts numériques. Depuis plus d’un an, Perte de Signal a ouvert un laboratoire en électronique pour soutenir des activités de production, de formation et de recherche-création.
La soirée du 15 novembre sera donc l’occasion de célébrer les 15 ans d’implication artistique de Perte de Signal et de souligner par le fait même la contribution du centre au rayonnement des arts numériques québécois.
Synthesthésie – 19h00 à 21h00
Alexandre Quessy
Darsha Hewitt
Les artistes Alexandre Quessy, Darsha Hewitt, Nelly-Eve Rajotte et Claudette Lemay de Perte de signal ont conçu l’atelier SYNTHESTHÉSIE dans le cadre de l’exposition de Ryoji Ikeda. Au cours de cette activité novatrice et ludique, les participants étaient invités à réaliser une composition sonore expérimentale à partir de collages papiers en noir et blanc. Ces derniers, analysés par le logiciel libre SYNTHESTHESIA, servaient de « partitions visuelles » afin de générer des sons.
Utilisé en grande première durant l’atelier DHC/ART, le logiciel libre SYNTHESTHESIA, développé par l’artiste-programmeur Alexandre Quessy , sera bonifié pour la présentation finale du 15 novembre.
Soirée performance – 21h00 à 23h00
Muu
Nelly-Eve Rajotte
La performance A/V Muu, présente des images d’une Amérique désertique mythique sous le thématique de la disparition. C’est à cet égard que les images de l’ouest américain prennent leur sens, le désert étant l’endroit où il y a déjà eu existence, mais dont il ne reste que l’ineffable trace. Lieu de perte de repères et de temporalité. L’œuvre s’inspire esthétiquement du genre cinématographique Western Spaghetti, l’utilisation du son lent et rythmé imposant une tension dramatique, des plans de caméra très large sur des paysages imposants et des plans plus subjectifs. Tout comme dans le Western Spaghetti ou la quête violente et funeste du protagoniste se situe entre le son et l’image, muu pose l’interaction du spectateur entre l’espace vidéographique et l’espace sonore. La bande sonore inspirée de Il était une fois dans l’ouest, du compositeur Ennio Morricone, plonge le visiteur dans un univers ambigu, une ambiance déroutante qui infuse une tension faussement narrative à la vidéo révélant l’immensité, la perte et la disparition.
La chambre des machines
Nicolas Bernier et Martin Messier
Des machines constituées d’engrenages et de manivelles sont manipulées pour engendrer une construction sonore à la croisée de l’acoustique et de l’électronique. Immergé dans le son, le spectateur découvre l’interaction entre le son mécanique et synthétique. La palette sonore des machines est réinventée grâce au traitement numérique. La chambre des machines provient d’un désir de réappropriation du monde physique dans un environnement de création numérique. Le projet est également un clin d’œil aux intonarumoris, ces machines à bruit construites par les futuristes italiens au début du XXe siècle. Les intonarumoris recelaient de mystérieux mécanismes de la même manière que le font les ordinateurs aujourd’hui.
Retour de signal
Érick D’Orion
Retour de signal est une composition audio performative explorant l’univers de la citation, dans ce cas-ci, des long-jeux en format vinyle de jazz. Les fragments formeront une accumulation jusqu’à un maelstrom indéfinissable de son. De cette explosion ressurgira un signal, ou deux, ou 100… Performance d’inspiration très libre, pour ne pas dire free, de la rencontre de deux personnages majeurs de la création sonore d’avant-garde, Sun Ra et John Cage, enregistré en 1986 à New York.
Perte de Signal est un centre d’artistes montréalais dont le mandat est de promouvoir le rayonnement des arts numériques et l’innovation artistique liée aux nouvelles technologies. De la performance audio à la projection vidéo en passant par l’installation mécanique et l’intervention publique, le travail des membres de l’organisme se décline à travers différents médiums et à travers l’exploration d’une variété d’approches plastiques et formelles.
Les activités de Perte de Signal favorisent principalement: 1) le rayonnement du travail de ses membres sur la scène nationale comme internationale; 2) le soutien à la recherche-création et à l’expérimentation artistique; 3) l’élaboration d’une réflexion critique sur les arts numériques; et 4) la médiation auprès de différents publics. Enfin et surtout, Perte de Signal se veut un lieu de rencontre qui favorise les initiatives, les collaborations, les échanges et la transmission des savoir-faire au sein de la communauté artistique dans son ensemble.
DHC/ART présente Perte de Signal, un événement présenté dans le cadre des événements de DHC/ART – Éducation en collaboration avec l’exposition de Ryoji Ikeda
Une première partie sera consacrée au finissage de l’atelier interactif Synthesthésie développé spécifiquement pour la DHC/ART-Éducation dans le cadre de l’exposition de Ryoji Ikeda. Suite à une performance inédite, les artistes Alexandre Quessy et Darsha Hewitt amèneront le public à interagir en temps réel avec le logiciel libre Synthesthésie qui génère des sons à partir de « partitions visuelles ». La deuxième partie de la soirée sera dédiée à trois performances : Muu de Nelly-Eve Rajotte, La chambre des machines de Nicolas Bernier et Martin Messier, et Retour de signal d’Érick D’Orion.
Depuis 15 ans, Perte de Signal joue un rôle actif dans le développement, la diffusion et la distribution des arts médiatiques et numériques, au Québec et à l’international. Il compte à ce jour une vingtaine d’artistes membres. Perte de Signal a soutenu la production de plus de 150 projets artistiques incluant des œuvres vidéo, des installations, des performances, des interventions publiques et des projections. Il a de plus produit et diffusé des expositions, organisé des résidences pour des artistes émergents locaux mais aussi établis et internationaux. Le centre propose également des ateliers pour les artistes et les programmeurs professionnels, de même que pour les étudiants et les enfants afin de les initier aux arts numériques. Depuis plus d’un an, Perte de Signal a ouvert un laboratoire en électronique pour soutenir des activités de production, de formation et de recherche-création.
La soirée du 15 novembre sera donc l’occasion de célébrer les 15 ans d’implication artistique de Perte de Signal et de souligner par le fait même la contribution du centre au rayonnement des arts numériques québécois.
Synthesthésie – 19h00 à 21h00
Alexandre Quessy
Darsha Hewitt
Les artistes Alexandre Quessy, Darsha Hewitt, Nelly-Eve Rajotte et Claudette Lemay de Perte de signal ont conçu l’atelier SYNTHESTHÉSIE dans le cadre de l’exposition de Ryoji Ikeda. Au cours de cette activité novatrice et ludique, les participants étaient invités à réaliser une composition sonore expérimentale à partir de collages papiers en noir et blanc. Ces derniers, analysés par le logiciel libre SYNTHESTHESIA, servaient de « partitions visuelles » afin de générer des sons.
Utilisé en grande première durant l’atelier DHC/ART, le logiciel libre SYNTHESTHESIA, développé par l’artiste-programmeur Alexandre Quessy , sera bonifié pour la présentation finale du 15 novembre.
Soirée performance – 21h00 à 23h00
Muu
Nelly-Eve Rajotte
La performance A/V Muu, présente des images d’une Amérique désertique mythique sous le thématique de la disparition. C’est à cet égard que les images de l’ouest américain prennent leur sens, le désert étant l’endroit où il y a déjà eu existence, mais dont il ne reste que l’ineffable trace. Lieu de perte de repères et de temporalité. L’œuvre s’inspire esthétiquement du genre cinématographique Western Spaghetti, l’utilisation du son lent et rythmé imposant une tension dramatique, des plans de caméra très large sur des paysages imposants et des plans plus subjectifs. Tout comme dans le Western Spaghetti ou la quête violente et funeste du protagoniste se situe entre le son et l’image, muu pose l’interaction du spectateur entre l’espace vidéographique et l’espace sonore. La bande sonore inspirée de Il était une fois dans l’ouest, du compositeur Ennio Morricone, plonge le visiteur dans un univers ambigu, une ambiance déroutante qui infuse une tension faussement narrative à la vidéo révélant l’immensité, la perte et la disparition.
La chambre des machines
Nicolas Bernier et Martin Messier
Des machines constituées d’engrenages et de manivelles sont manipulées pour engendrer une construction sonore à la croisée de l’acoustique et de l’électronique. Immergé dans le son, le spectateur découvre l’interaction entre le son mécanique et synthétique. La palette sonore des machines est réinventée grâce au traitement numérique. La chambre des machines provient d’un désir de réappropriation du monde physique dans un environnement de création numérique. Le projet est également un clin d’œil aux intonarumoris, ces machines à bruit construites par les futuristes italiens au début du XXe siècle. Les intonarumoris recelaient de mystérieux mécanismes de la même manière que le font les ordinateurs aujourd’hui.
Retour de signal
Érick D’Orion
Retour de signal est une composition audio performative explorant l’univers de la citation, dans ce cas-ci, des long-jeux en format vinyle de jazz. Les fragments formeront une accumulation jusqu’à un maelstrom indéfinissable de son. De cette explosion ressurgira un signal, ou deux, ou 100… Performance d’inspiration très libre, pour ne pas dire free, de la rencontre de deux personnages majeurs de la création sonore d’avant-garde, Sun Ra et John Cage, enregistré en 1986 à New York.
Perte de Signal est un centre d’artistes montréalais dont le mandat est de promouvoir le rayonnement des arts numériques et l’innovation artistique liée aux nouvelles technologies. De la performance audio à la projection vidéo en passant par l’installation mécanique et l’intervention publique, le travail des membres de l’organisme se décline à travers différents médiums et à travers l’exploration d’une variété d’approches plastiques et formelles.
Les activités de Perte de Signal favorisent principalement: 1) le rayonnement du travail de ses membres sur la scène nationale comme internationale; 2) le soutien à la recherche-création et à l’expérimentation artistique; 3) l’élaboration d’une réflexion critique sur les arts numériques; et 4) la médiation auprès de différents publics. Enfin et surtout, Perte de Signal se veut un lieu de rencontre qui favorise les initiatives, les collaborations, les échanges et la transmission des savoir-faire au sein de la communauté artistique dans son ensemble.
Entrée gratuite