Claude Forget est décédé à Sainte-Julienne, son village natal, ce dimanche 17 août, au son des cloches de midi, des suites d’un cancer qu’il combattait depuis deux ans.
En janvier 2005, Claude Forget arrivait à Rimouski pour coordonner la programmation à Paraloeil. Sa passion pour le cinéma et sa reconnaissance par le milieu ont permis à l’organisme d’enrichir sa programmation, et à la région d’accroître sa connaissance et son appréciation du cinéma québécois, de ses origines jusqu’à aujourd’hui. À chaque séance de projection, Claude prenait le temps de nous introduire aux œuvres présentées, et de s’entretenir ensuite avec les réalisateurs et conférenciers invités et le public présent. Son grand respect pour les créateurs et les œuvres, il le transmettait inlassablement aux jeunes comme aux plus âgés, aux néophytes comme aux aspirants cinéastes et artistes de la région. Il a été une source d’inspiration autant pour les amateurs de cinéma que pour les cinéastes eux-mêmes, en nous démontrant que les films sont souvent des reflets d’époque, des contestations face aux ordres établis, des défis pour l’imaginaire et des témoignages humains nous permettant de mieux saisir l’histoire de l’humanité, d’un pays et d’une région.
Le Bas-Saint-Laurent perd une de ces plus grandes sources de connaissance en cinéma, et le Québec, un des plus grands missionnaires du cinéma d’auteur et du documentaire. Nous nous souviendrons longtemps de cet homme généreux et curieux qui avait non seulement adopté la région, mais qui s’engageait également dans plusieurs de ses causes tant politiques, sociales que culturelles.
Notes bibliographiques
Dans les années ’70, Claude Forget a été coopérant en Afrique, avant de devenir programmateur au CQDC (Conseil québécois pour la diffusion du cinéma), directeur du Vidéographe et de Main Film, et distributeur à Cinéma Libre. Consultant et membre de plusieurs jurys dans les conseils des arts et autres instances du cinéma, il avait la réputation d’être autant un très bon lecteur de scénario qu’un des meilleurs distributeurs du cinéma indépendant au Canada.
Noter que les funérailles seront célébrées à l’Église de Sainte-Julienne, samedi le 23 août à 10h00. Claude Forget a demandé que des dons soient envoyés à la Société canadienne du Cancer, au lieu d’envoyer des fleurs. Une partie de ses cendres sera enterrée près de la tombe de ses parents, et une autre partie sera répandue à l’Île au Massacre au Bic, au mois d’octobre (date à déterminer).
Noter aussi que le 13 septembre, le Cinémathèque Québécoise organisera une soirée Hommage à Claude Forget.
Claude Forget est décédé à Sainte-Julienne, son village natal, ce dimanche 17 août, au son des cloches de midi, des suites d’un cancer qu’il combattait depuis deux ans.
En janvier 2005, Claude Forget arrivait à Rimouski pour coordonner la programmation à Paraloeil. Sa passion pour le cinéma et sa reconnaissance par le milieu ont permis à l’organisme d’enrichir sa programmation, et à la région d’accroître sa connaissance et son appréciation du cinéma québécois, de ses origines jusqu’à aujourd’hui. À chaque séance de projection, Claude prenait le temps de nous introduire aux œuvres présentées, et de s’entretenir ensuite avec les réalisateurs et conférenciers invités et le public présent. Son grand respect pour les créateurs et les œuvres, il le transmettait inlassablement aux jeunes comme aux plus âgés, aux néophytes comme aux aspirants cinéastes et artistes de la région. Il a été une source d’inspiration autant pour les amateurs de cinéma que pour les cinéastes eux-mêmes, en nous démontrant que les films sont souvent des reflets d’époque, des contestations face aux ordres établis, des défis pour l’imaginaire et des témoignages humains nous permettant de mieux saisir l’histoire de l’humanité, d’un pays et d’une région.
Le Bas-Saint-Laurent perd une de ces plus grandes sources de connaissance en cinéma, et le Québec, un des plus grands missionnaires du cinéma d’auteur et du documentaire. Nous nous souviendrons longtemps de cet homme généreux et curieux qui avait non seulement adopté la région, mais qui s’engageait également dans plusieurs de ses causes tant politiques, sociales que culturelles.
Notes bibliographiques
Dans les années ’70, Claude Forget a été coopérant en Afrique, avant de devenir programmateur au CQDC (Conseil québécois pour la diffusion du cinéma), directeur du Vidéographe et de Main Film, et distributeur à Cinéma Libre. Consultant et membre de plusieurs jurys dans les conseils des arts et autres instances du cinéma, il avait la réputation d’être autant un très bon lecteur de scénario qu’un des meilleurs distributeurs du cinéma indépendant au Canada.
Noter que les funérailles seront célébrées à l’Église de Sainte-Julienne, samedi le 23 août à 10h00. Claude Forget a demandé que des dons soient envoyés à la Société canadienne du Cancer, au lieu d’envoyer des fleurs. Une partie de ses cendres sera enterrée près de la tombe de ses parents, et une autre partie sera répandue à l’Île au Massacre au Bic, au mois d’octobre (date à déterminer).
Noter aussi que le 13 septembre, le Cinémathèque Québécoise organisera une soirée Hommage à Claude Forget.